« Luc 24:25 Et lui leur dit: O gens sans intelligence et
lents de cœur à croire toutes les
choses que les prophètes ont dites! Luc
24:26 Ne fallait-il pas que le
Christ souffrît ces choses, et qu'il entrât dans sa gloire? Luc 24:27 Et commençant par Moïse et par tous les
prophètes, il leur expliquait, dans
toutes les écritures, les choses qui le regardent ».
Le Jésus de Nazareth que nous croyons et prêchons est
« toutes les choses que les prophètes ont dites », il n’est pas une
partie mais la totalité de choses annoncées par les prophètes. Par exemple, le
prophète Esaïe le présente comme Fils, mais aussi comme Père éternel et
Merveilleux Conseiller (Joez en Hébreux qui signifie Conseiller ou Consolateur, le Saint Esprit). Ainsi
celui qui reçoit Jésus seulement comme Fils et ne peut le recevoir comme Père
éternel et comme Saint-Esprit, celui-là croit en un autre Jésus car il ne croit
pas toutes les choses que les prophètes ont dites.
L’explication du Jésus de la Bible commence par Moïse et par tous les
prophètes et se déploie à travers toutes les écritures. Celui qui ne trouve pas
Jésus dans tous les livres de Moïse, tous les prophètes, les psaumes et dans
toutes les écritures, il aura trouvé un démon qui se présente au nom de Jésus.
Déjà dans le tout premier livre de Moïse, le tout premier verset, nous lisons « Gen 1:1
Au commencement Dieu créa les cieux et la terre ». C’est par là qu’il a commencé pour expliquer aux
disciples d’Emmaüs les choses qui le regardent. L’Apôtre Jean est, lui aussi,
rentré jusque là pour introduire son Evangile : « Jea 1:1
Au commencement était la Parole; et la Parole était auprès de Dieu; et
la Parole était Dieu. Jea 1:2 Elle était au commencement auprès de Dieu. Jea 1:3 Toutes
choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut faite de
ce qui a été fait ». Nous trouvons pareillement
« Col 1:16
car par lui ont été créés toutes choses, les choses qui sont dans les
cieux, et les choses qui sont sur la terre, les visibles et les invisibles,
soit trônes, ou seigneuries, ou principautés, ou autorités: toutes choses ont
été créés par lui et pour lui ».
Donc depuis le tout premier verset de la Bible c’est de lui qu’il s’agit,
quand il crée les cieux et la terre. Mais à ce moment-là il ne porte pas encore
le nom de Jésus, ni même celui de Jéhovah ; mais il est appelé Elohîms. Pourquoi ? – la raison
est très simple : chaque nom a une signification. Elohîms tout simplement désigne en Hébreux l’Etre suprême qui est à
l’origine de tout et au dessus de tout. Le mot hébreu original est ĕlōhīm, puriel de ĕlōah qui signifie dieu. D’autres
peuples mésopotamiens, tels que les moabites, utilisaient le même mot pour
désigner leurs divinités plurielles : eloah de la fécondité, éloah de la
guerre, éloah de la moisson, eloah des opprimés, etc. Mais Moïse reçut la
révélation qu’il ne s’agissait pas d’une pluralité de dieux, mais plutôt d’une pluralité
d’attributs d’un Dieu unique. C’est pourquoi il n’écrit pas « Au
commencement Elohîms
créèrent… », mais « Au commencement Elohîms créa… ». Ainsi le pluriel du mot Elohim n’implique pas
l’existence de plusieurs dieux, mais de plusieurs attributs d’un seul Etre
suprême. La logique elle-même n’admettrait pas qu’il y ait plusieurs êtres suprêmes : chaque armé a un
seul commandant suprême,
chaque royaume a un seul souverain qui est le chef suprême, chaque foyer a un seul chef suprême qui est le mari, etc. ; bref l’épithète
« suprême » ne peut s’appliquer qu’à une personne unique dans un
ensemble.
Mais ce qui nous intéresse dans tout ça par rapport à notre sujet est qu’il
était l’Etre suprême qui était alors en train d’appeler d’autres êtres à
l’existence. Il était seul, il n’y avait ni armée céleste ni armée terrestre
sur lesquelles il pouvait se prévaloir comme Seigneur : pour qu’il y ait
un seigneur, il faut qu’il y ait des sujets. Mais après l’œuvre de la création,
il est maintenant Seigneur sur tout ce qu’il a créé, alors il est désigné IHVH-Adonaï Elohîms. Yahvé ou Jéhovah, c’est le Seigneur ou
l’Eternel, le JE SUIS CELUI QUI SUIS. Cette désignation apparaît dans Genèse
2 :4 lorsqu’il a achevé l’œuvre de la création. Mais jusqu’à ce moment il
n’est pas encore le Sauveur puisqu’il n’y a pas encore personne qu’il faut
sauver : l’homme n’est pas encore tombé dans le péché. Dans le chapitre 3 l’homme tombe et IHVH-Adonaï Elohîms (le Seigneur Dieu)
donne la promesse du salut. Dans toute l’ancienne alliance il continue à
rappeler la même promesse tout en précisant que c’est lui et lui seul qui est
le sauveur, et lorsqu’il vient accomplir cette promesse, il porte le nom de Yéhoshwa = Yahvé-Sauveur.
De Genèse 1 :1 à Genese 2 :3 il est seulement Elohîms (Etre suprême ou Dieu), de
Genèse 2 :4 et dans toute la suite de l’Ancien Testament il est IHVH-Adonaï Elohîms (Seigneur ou
Eternel Dieu). Selon la manifestation de ses attributs (celui qui pourvoit, qui
guérit, qui donne la paix, qui délivre, etc.) il était désigné dans l’ancien
testament par des variantes ayant pour racine Yahvé ou Elohim :
nous avons ainsi Yahvé-Jiré, El-shadaï, Yahvé-Nissi, Yahve-Shalom, El-Gibor,
etc. Et, enfin, dans le nouveau testament, il est désigné Yéhoshwa = Yahvé-Sauveur
(ou Seigneur et Sauveur) rendu en grec Iesos
que nous adaptons dans nos langues respectives, dont Jésus en français. L’Etre suprême est unique mais est variablement
désigné selon l’office qu’il assume ou le contexte dans lequel il se présente.
« Luc 24:44 Et il leur dit: Ce sont ici les paroles que
je vous disais quand j'étais encore avec vous, qu'il fallait que toutes les choses qui sont écrites de moi dans la
loi de Moïse, et dans les prophètes, et dans les psaumes, fussent accomplies.
Luc 24:45 Alors
il leur ouvrit l'intelligence pour entendre les écritures. Luc 24:46 Et
il leur dit: Il est ainsi écrit;
et ainsi il fallait que le Christ souffrît, et qu'il ressuscitât d'entre les
morts le troisième jour, Luc 24:47 et que la repentance et la rémission des
péchés fussent prêchées en son nom à toutes les nations, en commençant par
Jérusalem ». On nous parle souvent d’un
Jésus de Nazareth qui guérissait les malades, ressuscitait les morts, chassait
les démons, etc., et voilà tout. C’est très bon, mais c’est incomplet, ce ne sont que des faits
historiques ou des faits de société qu’on peut laisser au bon soin des
historiens et sociologues ; et par conséquent ce n’est pas le Jésus de la
Bible. Le Jésus de la Bible est la totalité des Saintes Ecritures à commencer
par les livres de Moïse, les prophètes, les psaumes, etc., et ensuite le
Nouveau Testament. Celui qui veut nous parler de Jésus doit être prêt à ouvrir
tous ces livres et d’en tirer son discours.
Les disciples d’Emmaüs, comme d’ailleurs tous les autres disciples d’alors
et d’aujourd’hui, n’avaient que cet aperçu socio-historique de qui est Jésus :
« Luc 24:19 un prophète puissant en œuvre et en
parole devant Dieu et devant tout le peuple ». Aujourd’hui encore c’est le monde dans son ensemble qui connait que Jésus
était un prophète puissant en œuvre et en parole devant Dieu et devant tout le
peuple, et il refuse cependant d’être sauvé dans le nom de Jésus ! Savoir
que Jésus est un grand personnage qui a marqué l’histoire de l’humanité ne sert
absolument à rien : c’est juste comme avoir un peu de renseignement sur la
biographie de Socrate, de Carl Max, d’Albert Einstein, ou de quelque autre grand
homme qui a impacté l’histoire de l’humanité.
Mais la connaissance parfaite et utile de Jésus, c’est la connaissance des
écritures : parler de Jésus c’est parler des écritures, de Genèse à
Apocalypse, connaitre Jésus c’est connaitre les écritures de Genèse à
Apocalypse. Des discussions interreligieuses publiques ou médiatiques sont des
fois provoquées entre musulmans et chrétiens, et il n’est pas rare de constater
que la partie chrétienne est sévèrement malmenée par la partie musulmane, alors
que la discussion porte sur Jésus. Le fait est que les uns comme les autres ne
débattent que sur un Jésus socio-historique, d’où celui qui est plus éloquent
que l’autre ou qui a mené plus de recherches que l’autre, a tout à fait le
privilège de dominer le débat.
Or si quelqu’un est intéressé qu’on lui parle de Jésus, qu’il soit musulman
ou membre de n’importe quelle autre religion, il doit souffrir qu’on parle de
Jésus selon la Bible et selon elle seule. Jésus n’est pas le thème du Coran ou
de n’importe quel autre livre sacré, bien que chacun de ces livres puisse lui
consacrer certains passages en passant ! Mais quant aux écritures de la
Sainte Bible, nous avons lu qu’elles lui sont entièrement consacrées, toutes
parlent de lui du début à la fin. Et le musulman qui ne croit même pas aux
saintes écritures bibliques, en quelle qualité débattra t-il de Jésus?
Tous les prophètes de la Bible ne parlent que de Jésus (Act
3 ;24 :10 :43). Il est lui-même la Parole qui était inspirée aux
prophètes de la Bible et chaque détail de sa vie est l’accomplissement d’une
écriture de l’ancien testament : il a été conçu selon les écritures, il
est né à Bethlehem selon les écritures, Hérode a attenté à sa vie selon les
écritures, il a séjourné en Egypte selon les écritures, il a grandi en Galilée
selon les écritures, il a été appelé Nazaréen selon les écritures, il a
commencé son ministère selon les écritures, il a été trahi selon les écritures,
il a été arrêté selon les écritures, il a été crucifié selon les écritures, il
est mort selon les écritures, il est ressuscité selon les écritures, il a été
élevé au trône selon les écritures, il reviendra nous prendre selon les
écritures, il jugera les vivants et les morts selon les écritures, et nous serons
ensemble avec lui pour toujours selon les écritures.
Tout Jésus qui n’est pas ainsi présenté à partir des écritures de Genèse à
Apocalypse ou dont la présentation énerve un seul passage des saintes écritures
est un démon, un esprit séducteur déguisé. D’où la nécessité de connaitre les
saintes écritures : « Alors il leur ouvrit l'intelligence pour
entendre les écritures ». Si Dieu ne t’a pas encore ouvert l’intelligence
pour comprendre les écritures du point de vue de Dieu, tu as jusque là une
connaissance intellectuelle de qui est Jésus. Jusque-là personne n’avait la
connaissance parfait de qui était Jésus car ils n’avaient pas la compréhension
des saintes écritures. Le Seigneur leur accorda la faculté de comprendre les
écritures pour pouvoir parler de lui selon ce qui est écrit, et non seulement
selon les faits historiques et les faits de société dont ils étaient témoins.
Celui qui nous présente Jésus, pas selon les écritures de Genèse à Apocalypse,
ou qui nous le présente en désaccord avec un seul passage de la Bible ;
celui-là nous présente un démon auquel on a collé le nom de Jésus. Ce peut être
le démon de son église, de sa famille, de sa tribu qui, ayant tous reconnu le
vedettariat du nom de Jésus, ont tous résolu de se déguiser derrière ce nom
pour séduire le grand nombre. Nous l’allons démontrer dans la suite des
épitres.
Si tu te sens béni, partages et répands les mêmes
bénédictions !
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