Friday, 23 May 2014

Seulement, ne parlez plus en ce nom-là (2)


Act 5 « 17 Cependant le souverain sacrificateur et tous ceux qui étaient avec lui, savoir le parti des sadducéens, se levèrent, remplis de jalousie, 18 mirent les mains sur les apôtres, et les jetèrent dans la prison publique.
28 Ne vous avons-nous pas défendu expressément d'enseigner en ce nom-là? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme! 40 Ils se rangèrent à son avis. Et ayant appelé les apôtres, ils les firent battre de verges, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus, et ils les relâchèrent. 41 Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus. 42 Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient d'enseigner, et d'annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ ».
Il existe beaucoup de mystères concernant le salut de l’homme que le diable maîtrise mieux que les hommes eux-mêmes, et il fait tout ce qui est en son pouvoir pour les empêcher d’accéder à ces mystères et ainsi être sauvés. Ils peuvent ainsi se fabriquer un salut illusoire après avoir rejeté le vrai salut que Dieu leur a préparé en Jésus-Christ seul. Ceux qui cherchent sincèrement le royaume de Dieu ne s’empêcheraient pas de réfléchir sur cet acharnement de l’ennemi contre le nom de Jésus depuis la genèse même de l’Eglise. Mais les apôtres ont opposé une protestation rigide : Act 4 « 19 Pierre et Jean leur répondirent: Jugez s'il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à Dieu; 20 car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu », Act 5 « 29 Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes ». Ils auraient eu beau les faire mourir, ceux-ci seraient dans la joie de mourir pour le nom de Jésus.
L’ennemi était dépassé : Atc 4 « 21 Ils leur firent de nouvelles menaces, et les relâchèrent, ne sachant comment les punir, à cause du peuple, parce que tous glorifiaient Dieu de ce qui était arrivé. 22 Car l'homme qui avait été l'objet de cette guérison miraculeuse était âgé de plus de quarante ans ».  Après avoir échoué avec cette stratégie d’attaque frontale, l’infatigable ennemi envisagera le recours à la subtilité : infiltrer l’Eglise et combattre le nom de Jésus de l’intérieur au moyen de la théologie. Le Seigneur nous l’avait prévenu dans la parole de l’ivraie dans Matthieu 13. Dans son explication : « 37 Il répondit: Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme; 38 le champ, c'est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du royaume; l'ivraie, ce sont les fils du malin; 39 l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable… »
La bonne semence avait été semée à la pentecôte par le Saint-Esprit : Act 2 « 38 Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit ». Car : Act 4 « 12 Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés ». De cette semence de Dieu sont nés de purs  fils et filles de Dieu, ce qui a fait très mal à l’adversaire. L’ennemi aussi viendra pendant la nuit semer des réflexions, des interprétations, de la philosophie, et cela engendrera des fils et filles du malin. Champion dans la manipulation des grands nombres, l’ennemi a multiplié très rapidement l’ivraie dans le champ et au bout d’un temps c’est la majorité qui suit la porte large et le chemin spacieux qui mène à la perdition, la petite minorité entre par la porte étroite et suit le chemin resserré (Mt 7:13-14). En effet, le Seigneur dit : Lc 13 « 24 Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite ».
Lorsque l’approche de conciles pour décider démocratiquement de ce qui devait être adopté comme matière de foi a été établie, l’ennemi poursuivait un seul objectif, celui qu’il avait déjà énoncé à Jérusalem, à savoir écarter le nom de Jésus par lequel Dieu sauve les pécheurs. Le nom du salut a été écarté et on lui a substitué la formule trinitaire de Père, Fils et Saint-Esprit. Ouf de soulagement pour l’ennemi qui était régulièrement tourmenté chaque fois que ses prisonniers lui étaient arrachés par la puissance rédemptrice de l’unique nom qui sauve. Le succès était double : d’abord l’ennemi avait réussi à écarter le nom de Jésus, mais en plus il avait réussit à introduire dans la notion du salut de l’homme la croyance et la pratique de la trinité qui est le noyau central de la doctrine satanique telle que révélée à Nimrod à Babylone et répandue dans toutes les nations païennes antiques.
« Seulement, ne parlez pas au nom de Jésus », en d’autres termes « jouez paisiblement à votre religion autant que vous pouvez, soyez chrétien en toute liberté et que personne ne vous dérange, mais seulement veillez attentivement à ce que vous ne soyez pas sauvés ». Ce vœu, cette exigence de l’ennemi exprimée dès la pentecôte contre les âmes prêtes à suivre le Seigneur, il l’a réalisé de manière insoupçonnée. L’ennemi n’était pas prêt à relâcher ses prisonniers (Es 14:17), et le nom de Jésus vient avec cette puissance libératrice et rédemptrice. Par conséquent il fallait le combattre dès la première heure par tous les moyens : la brutalité, les intimidations, les persécutions d’une part, et par la ruse, l’infiltration, la philosophie, la théologie d’autre part. La seconde approche a été plus prospère et durable car jusqu’aujourd’hui des foules sont chrétiennes sans être sauvées, sans naitre de nouveau, des chrétiens mais retenus toujours prisonniers de Satan.
Le nom qui libère de la prison de Satan a été rejeté. L’ennemi comprend parfaitement que pour se faire appeler chrétien, quelqu’un n’a pas nécessairement besoin du nom de Jésus, en d’autres termes il n’a pas nécessairement besoin d’être sauvé. Ainsi il accorde à tous ses prisonniers qui le souhaitent la liberté de se faire appeler chrétiens, ce qui est par ailleurs un meilleur moyen de séduire. En effet, un magicien, un artiste profane ou quelque autre célébrité peut un simple matin adhérer à une église de dénomination chrétienne et, aussi étrange que cela paraisse, il est désormais chrétien. Et il sera d’un grand apport dans cette église du fait que par son témoignage il va émouvoir et attirer beaucoup de membres à cette organisation, un business très rentable. Tout cela est permis dans le cadre des droits et libertés de la personne. Mais en ce qui concerne le salut il existe une et une seule porte : Lc 13 « 24 Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite », Jn 10 « 9 Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages ». Celui qui parle ainsi c’est le Seigneur Jésus.
Tous ceux qui sont passés par une autre porte, où sont-ils entrés ? nous avons vu selon les saintes écritures et selon le témoignage de l’histoire d’où vient la trinité. Le nom de Jésus par lequel Dieu sauve ayant été écarté et remplacé la formule initiatique de Babylone, le baptême biblique a pareillement été écarté et remplacé par le baptême trinitaire. Ainsi, la parole du Seigneur « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé » n’a pas eu d’effet pour les gens qui se font plutôt baptiser pour le dieu de Nimrod et s’identifient par ce fait dans l’empire mondial dirigé à partir de MYSTERE BABYLONE LA GRANDE. Cette parole du Seigneur n’a d’effet que pour les humbles de cœur qui acceptent de croire selon les écritures, se font baptiser selon les écritures et sont sauvés selon les écritures.
Act 4 « 11 Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l'angle ». Les bâtisseurs sont les leaders religieux, comme Pierre les a pointés du doigt. Ils ont rejeté le nom de Jésus, la Pierre angulaire. Quel édifice bâtissent-ils alors, après avoir rejeté la fondation agréée de Dieu ? la maison est édifiée sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. Celui qui bâtit sur un autre fondement bâtit un autre édifice, et c’est ce que ces bâtisseurs font. Ils ne bâtissent pas l’édifice de Dieu, mais celui de Balylone, l’empire mondial qui a pour fondement les enseignements des hommes. D’où le Seigneur les a chargés d’un grief très grave : Mt 23 « 13 Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n'y entrez pas vous-mêmes, et vous n'y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer ». Ecarter le nom de Jésus de l’affaire du salut, c’est cela même fermer le royaume des cieux. Et celui qui ne veut pas comprendre ne le comprendra pas, mais en tout cas, de ces paroles du Seigneur il ressort très clairement que les prisons dans lesquelles le prince de ce monde enferme les âmes sont ces religions qui ferment aux hommes le royaume des cieux.
Alors intervient la responsabilité individuelle de tout un chacun et ces paroles du Seigneur s’imposent de nouveau : Lc 13 « 24 Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite ». Il est question de s’efforcer individuellement si l’on aime le Seigneur, son royaume et son avènement. Le prince de ce monde a fermé le royaume des cieux et ne te permettra pas d’y entrer volontiers, mais il faut user de violence. Christ est mort et il est ressuscité, nous sommes dans l’année de jubilée où tous les esclaves doivent être libérés, du moins ceux qui choisissent de l’être. Alors crions avec le psalmiste : Ps 2 « 3 Brisons leurs liens, Délivrons-nous de leurs chaînes! » Rangeons-nous du côté de ce nom qui énerve le monde et soyons affranchis par rapport au joug de l’ennemi : nous serons les protégés de Christ et Lucifer ne pourra pas nous toucher. Celui qui refuse cet affranchissement restera prisonnier de Lucifer pour toujours.
Contrairement à ceux qui ont ce nom en horreur, nous, nous proclamons avec le psalmiste : Ps 9 « 11 Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel! » Il est d’abord question de connaitre le nom par la révélation. Ps 44 « 6 Avec toi nous renversons nos ennemis, Avec ton nom nous écrasons nos adversaires ». Ps 54 « 3 O Dieu! sauve-moi par ton nom, Et rends-moi justice par ta puissance! » Point de salut sans le nom du Seigneur, et ce nom-là, Jésus-Christ, est pour nous un parfum agréable : Ct 1 « 3 Tes parfums ont une odeur suave; Ton nom est un parfum qui se répand; C'est pourquoi les jeunes filles t'aiment ». S’il fallait mourir pour ce nom-là, je mourrais en rendant grâces à Dieu comme Etienne!

Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes bénédictions !

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