Act 4 « 16 Car il est manifeste pour
tous les habitants de Jérusalem qu'un miracle signalé a été accompli par eux,
et nous ne pouvons pas le nier. 17
Mais, afin que la chose ne se répande pas davantage parmi le peuple,
défendons-leur avec menaces de parler désormais à qui que ce soit en ce nom-là.
18 Et les ayant
appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d'enseigner au nom de
Jésus ».
C’est une histoire vraiment émouvante qui nous montre un affrontement entre
deux royaumes. D’un côté nous voyons Dieu glorifier son serviteur Jésus et
réjouir tous ceux qui aiment Dieu, et de l’autre côté la jalousie, la dureté de
cœur et, enfin, l’acharnement déclaré contre ce nom. Tout commence par la
guérison d’un boiteux de naissance âgé de plus de cinquante ans. Le miracle a
été opéré au nom de Jésus et dans son royaume il y a la joie, l’allégresse et
beaucoup de fils et filles de Dieu qui étaient encore dans le royaume des
ténèbres voient la lumière et regagnent leur royaume. Dans l’autre camp on
réalise qu’on est en train de perdre les membres, on est dévoilé et on risque
de fermer bientôt les portes si rien n’est fait pour arrêter rapidement ce
courant qui annonce leur faillite. Ils ne peuvent pas nier que Dieu a accompli
un miracle au milieu du peuple par ceux qui gardent et honorent le nom de son
serviteur Jésus-Christ de Nazareth. Or, c’est exactement là le nom qu’ils ne
peuvent pas supporter d’entendre.
Ils peuvent tolérer les apôtres continuer leur entreprise si et seulement
si ils écartent ce nom-là. Il n’y a pas confusion ici ; il y a
précision : ce qui dérange l’ennemi est un nom, et le nom est bien
mentionné : Jésus-Christ de Nazareth. Le diable n’était pas dérangé par la
religion des apôtres, par leur organisation, par leur enseignement ni même par
leur miracle, choses qu’il a autorisées ; il était dérangé par le nom. Les
apôtres auraient pu écarter le nom de Jésus de tout ce qu’ils faisaient, ils
auraient pu organiser leur religion, enseigner et faire le reste au nom du Père
et du Fils et du Saint-Esprit et, dans ce cas ils seraient en paix avec le
Sanhédrin. Le diable comprend mieux le mystère du salut que l’homme qui en est
le destinataire, et il s’efforce de le flouer. Il sait pertinemment que quand
le nom de Jésus est écarté, tout le reste qui est fait n’est que du folklore.
Lorsqu’une âme est sauvée, il y a fête au ciel, et dans le royaume des ténèbres
il y a deuil, désolation, c’est un coup fatal pour l’ennemi.
Or le prince de ce monde est conscient que sans le nom de Jésus le salut
n’est pas possible. D’où, il suffit que dans les questions qui concernent le
salut on met le nom de Jésus de côté, et le pari est gagné : alors on peut
agrémenter du folklore religieux : construire de belles églises bien
embellies, organiser des agapes, des chorales professionnelles, des
conventions, etc. Le salut c’est la repentance et le pardon des péchés (Lc 24:47). Et on ne peut se repentir que si on entend une
prédication de la croix par un homme qui est envoyé de Dieu (Rm 10:14-17), c.-à-d. on
croit à la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Et lorsqu’on croit et qu’on est
baptisé, on est sauvé, sinon on est condamné (Mc 16:16). Et nous savons que selon
l’Esprit et selon les écritures aucune de ces étapes n’est valable devant Dieu
si elle n’est accomplie au nom de Jésus (Col 3:17). L’Esprit dit
expressément dans Actes 4 qu’il n’y a de salut en aucun autre nom que celui de
Jésus (v.10-12). Tout ce qui est fait en dehors du nom de Jésus ne se
rapporte pas au salut : une repentance, un baptême, une imposition de
mains sans le nom de Jésus est un non événement devant Dieu. Tous ces mystères
sont bien connus de l’ennemi, c’est pourquoi il dit aux apôtres « on peut
garder de bonnes relations, vous pouvez organiser votre église sans problème et
vous pouvez même compter sur nous, à l’unique condition que vous écartiez le
nom de Jésus de tout ce que vous faites ».
Dans Matthieu 28:19 le Seigneur a ordonné à ses apôtres de baptiser au NOM du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Pas trois noms
mais un seul nom révélé à ceux qui obéissent à Dieu ; et c’est contre nom
que l’ennemi s’acharne pensant qu’il peut le faire disparaître et le remplacer
par des titres Père, Fils et Saint-Esprit. J’ai ouï un docteur enseigner que
Père, Fils et Saint-Esprit sont des noms propres. J’ai été embarrassé, ne sachant
en pleurer ou en rire : que l’on se tienne à un coin de rue du marché et
qu’on appelle en criant : Père ! combien de gens vont-ils se
retourner ? parce qu’ils sont tous des pères mais chacun d’eux a son nom.
Dans le monde spirituel c’est pareil : notre Dieu est notre Père, mais il
a son nom, le diable est père, mais il son nom et le pape de Rome est SAINT
PERE mais il a son nom. Ce qui est plus ahurissant dans tout ceci n’est pas l’erreur
en soi, mais la personnalité de celui qui commet une telle erreur : un
docteur théologien ! d’où nous comprenons ce que dit l’Esprit que les
habitants de la terre se sont enivrés du vin de l’impudicité de la femme
prostituée d’Apocalypse 17 (v. 2). A moins d’être ivre ou drogué, on ne
peut pas affirmer que Père ou Fils ou Saint-Esprit soient des noms propres.
L’alliance de
Dieu avec l’humanité dans le nom de Jésus est une alliance de salut, depuis
l’Ancien Testament et selon la signification même de ce nom : Mt 1 « 21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom
de Jésus; c'est lui qui sauvera son
peuple de ses péchés ». Celui qui reçoit Jésus pour autre chose que son salut ne l’a pas reçu. Il
faut donc accepter d’être sauvé au nom de Jésus, et c’est seulement alors qu’on
peut continuer de vivre le reste de sa vie au nom de Jésus. Beaucoup de gens
ont rejeté le nom de jésus quant à leur salut (comme nous avons déjà exposé
plus haut que celui qui croira et qui sera baptisé en ce nom sera sauvé), mais
ils aiment chanter ce nom et faire des miracles dans ce nom. Dieu n’a pas envoyé son Fils mourir sur la
croix pour faire avec les hommes une alliance d’orchestre musicale ou de
démonstration de miracles ! Paul avait accepté Jésus pour son salut
(il s’était repenti et avait pris son baptême au nom de Jésus) et il a démontré
la puissance de ce nom. Des gens qui n’avaient aucune alliance de salut avec ce
nom se mirent à l’utiliser à l’aventure pour chasser les démons : Act 19 « 13 Quelques exorcistes juifs ambulants essayèrent
d'invoquer sur ceux qui avaient des esprits malins le nom du Seigneur Jésus, en
disant: Je vous conjure par Jésus que Paul prêche! » Une
utilisation dédaigneuse du nom de notre salut.
Lorsqu’une personne rejette le nom de Jésus quant à son salut pour ensuite
l’utiliser à d’autres fins, Dieu ne peut pas l’honorer parce qu’il ne l’a
jamais connu (Mt 7:22-23). Ces exorcistes en ont eu pour leur compte à la réaction
du démon : Atc 19 « 15 L'esprit malin
leur répondit: Je connais Jésus, et je sais qui est Paul; mais vous, qui
êtes-vous? 16 Et
l'homme dans lequel était l'esprit malin s'élança sur eux, se rendit maître de
tous deux, et les maltraita de telle sorte qu'ils s'enfuirent de cette maison
nus et blessés ». Le prince de ce
monde, plus sage que n’importe quel prophète (Ez 28:3), comprend parfaitement tous ces mystères et
séduit les habitants de la terre à ignorer le nom de Jésus dans les matières
qui se rapportent à leur salut (repentance, baptême, etc.) pour n’invoquer ce
nom que dans la performance de leur folklore religieux. C’est en vain
qu’ils l’invoquent car le Seigneur leur dira ouvertement : Mt 7 « 23 Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de
moi, vous qui commettez l'iniquité ».
Ce que l’ennemi demandait, il ne pouvait certainement pas du tout l’obtenir
des apôtres. Un sage de leur camp leur a même montré que leur démarche ne
pouvait pas aboutir (Atc 5:33-39). Les apôtres, comme nous tous qui croyons en Dieu par
leur parole, n’avaient rien d’autre que le nom de Jésus. Le Seigneur le leur
avait fait connaître et il continue à le faire connaitre à ceux qui croient en
lui par leur parole (Jn 17:26) ; pas à tous les habitants de la terre ou à toutes
les religions, mais seulement à ceux qui croient en Dieu par la parole des
apôtres : ce sont eux que Dieu lui a donnés (Jn 17 :6). Ceux qui connaissent
ainsi le nom du Père par la révélation du Fils manifesté à la pentecôte par le
Saint-Esprit, ceux-là se confient en lui : Ps 9 « 11
Ceux qui connaissent ton nom se confient
en toi. Car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel! » Le salut
dépend de la connaissance de ce nom : Jn 17 « 3 Or, la vie éternelle, c'est qu'ils
te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé,
Jésus-Christ ». C’est le nom
dans lequel Dieu sauve, démontre sa puissance et se glorifie au milieu de son
peuple : Ps 44 « 6 Avec toi nous
renversons nos ennemis, Avec ton nom
nous écrasons nos adversaires ». Ps 54 « 3 O Dieu! sauve-moi
par ton nom, Et rends-moi justice par ta puissance! »
La Sulamite qui avait le secret du nom de l’époux chantait en esprit en
disant : Ct 1 « 2 Qu'il me baise des baisers de sa bouche! Car ton amour
vaut mieux que le vin, 3 Tes parfums ont une odeur suave; Ton nom est un parfum qui se répand;
C'est pourquoi les jeunes filles (les
vierges, dans d’autres versions) t'aiment ». Oui, pour nous le
nom du Seigneur est du parfum, nous ne pouvons pas nous présenter devant Dieu
sans ce nom, autrement il ne supporterait pas la puanteur de nos péchés. Mais
parfumés du nom de Jésus qui pardonne, seulement alors il peut nous trouver
agréables. Toutes les vierges ont la révélation de ce mystère, et c’est
pourquoi elles adorent ce nom. Les vierges sont tous ceux qui ont répondu à
l’appel à sortir de la confusion de Babylone pour être séparés de ses
blasphèmes, ses abominations et son impudicité (voir discussion ‘Le dieu de ce
siècle’). Les prostituées, c.-à-d. MYSTERE BABYLONE LA GRANDE, qui est la mère
des prostituées, ensemble avec toutes ses filles, ne sont pas mentionnées parmi
ceux qui aiment le nom du Seigneur. Elles n’ont pas la révélation de ce nom,
elles n’en connaissent pas la valeur, étant elles-mêmes ivres du vin de la
fornication de la grande prostituée assise sur les grandes eaux (Ap 17). Pour la
Sulamite, et pour toutes les autres vierges, le nom du Seigneur est tout :
nous demander d’écarter le nom de Jésus c’est nous demander de renier notre
salut.
Les apôtres étant des vierges sanctifiées par la Parole et purifiées dans
toute leur conscience par le sang de l’agneau, il fut à la fois impensable et
impossible qu’ils répondissent favorablement à cette requête du prince de ce
monde. Cette stratégie brute montra ainsi ses limites, et l’ennemi devait
recourir à une autre stratégie beaucoup plus subtile… (Suite dans la prochaine
épitre)
Si tu te sens béni,
partage et répands les mêmes bénédictions !
No comments:
Post a Comment