Ap 13 « 11 Puis je vis monter
de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un
agneau, et qui parlait comme un dragon ».
La première bête est montée de la mer, c.-à-d. les nombreuses peuplades de
l’Europe ainsi que l’ange en a donné l’explication à Jean (Ap 17:15). La nouvelle
bête, elle,
monte de l’absence de peuples, foules, nations et langues. Il
s’agit du continent américain qui à l’origine n’était pas peuplé par des foules
comme l’ancien monde. Les Etats-Unis sont à l’origine un pays chrétien où
prévaut la pleine liberté de religion, c’est pourquoi le prophète Jean voit
cette puissance avec l’apparence d’un agneau. Mais lorsqu’elle a commencé à
faire entendre sa voix sur l’échiquier mondial, sa voix n’est pas celle d’un
agneau mais d’un dragon, en d’autres termes les marques de la première bête
sont aussi perceptibles en elle.
« 12 Elle exerçait toute
l'autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et
ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été
guérie ». Il parait assez clair que nous sommes en présence de
deux bêtes, pas en présence de deux autorités différentes. La deuxième bête
exerce l’autorité de la première bête ; or cette autorité vient du dragon
selon le verset 2. Ainsi donc, le dragon qui est le serpent ancien, le diable
et Satan a donné sa puissance, et son trône, et une grande autorité à la bête
qui monte de la mer. Cette bête a été blessée à mort et s’est rétablie mais
n’était plus mieux placée pour accomplir la mission du dragon comme il faut.
Alors une nouvelle bête est montée de la terre avec l’apparence d’un agneau
pour exécuter la mission du dragon ; d’où le dragon lui a donné sa
puissance et une grande autorité, mais
pas le trône.
Le trône (le saint siège) reste toujours réservé à la première bête, à
l’Europe : il n’existe pas de trône aux Etats-Unis d’Amérique, il n’y
existe que la puissance et l’autorité du
dragon confiées d’avance à la première bête. Nous n’oublions pas ce qu’est
l’Europe pour le dieu de ce monde : la déesse Europa est l’amante de Zeus,
une désignation grecque du dieu de ce monde. En tant qu’amante, elle s’est
donnée à corps perdu à son amant, le diable, faisant tout ce qu’elle peut pour
lui plaire ou arriver à le satisfaire. Elle a fait couler beaucoup de sang pour
faire survivre la volonté de son amant et c’est à cause d’elle que les préceptes
et traditions babyloniens ont été préservées et répandus jusqu’aux extrémités
de la terre. Entre l’Europe et le dragon, il existe de solides relations
d’intimité telles qu’ils s’appartiennent l’un à l’autre pour la vie, et que,
quant au jugement, ils seront jugés ensemble. A ce sujet, il y a d’ailleurs
lieu de remarquer que les descriptions du dragon et de son amante Europa se
croisent presque parfaitement : le dragon comme la bête ont chacun sept
têtes et dix cornes et des diadèmes (Ap 12:3 ; 13:1).
La puissance américaine n’est ainsi qu’exécutive, mais le vrai règne est et
reste réservé au Saint-Siège qui est au dessus de l’union européenne.
Thessaloniciens 2 nous a montré que l’objectif de l’homme du péché est de se
faire adorer comme Dieu. Dans les temps de la fin, c’est la puissance
américaine qui amène tous les habitants de la terre à adorer cette bête. Il
n’est pas si aisé aux habitants de la terre de se laisser persuader que la
minuscule cité du Vatican puisse instrumentaliser le géant des Etats-Unis
d’Amérique qui fait pourtant trembler toute la terre. Or cette perception est
elle-même contraire à la réalité des choses qu’ils ne peuvent pas voir, parce qu’ils
sont aveuglés (2Co 4:3) et séduits par le même dieu de ce siècle. Ils oublient
en revanche que ce trône a une expérience de plus de 2000 ans de la gestion du
monde (d’abord comme empire romain de l’an 30 avant JC et en suite comme
papauté depuis le VIème de notre ère), que dans cette longue période
d’expérience il a connu d’innombrable situations compliquées (des
insurrections, des résistances, des révolutions,…) qu’il a bien su surmonter
pour se maintenir comme l’unique autorité mondiale à l’échelle planétaire
jusqu’à ce jour. Dans l’histoire il y a eu des empires hégémoniques (mérovingien, carolingien, le saint empire romain
germanique,…) et la papauté a toujours su garder le dessus sur chacun d’eux et
les mettre à son service.
Mais pour les sincères curieux qui veulent en savoir davantage, je donne
quelques détails (juste indicatifs, chacun pouvant poursuivre sa recherche
approfondie) sur la gestion concrète du
monde par Vatican, à travers les Etats-Unis d’Amérique : premièrement,
nous savons tous que par rapport à la Rome mâture et endurcie par les siècles,
l’Amérique est un nouveau-né dans le monde, sinon un adolescent s’il faut
s’abstenir de toute exagération. Pendant des siècles avant la naissance de
cette Amérique, l’église-empire romain a accumulé des richesses : de l’or
et de l’argent, des immobiliers d’une valeur inestimable en milliards de
dollars. Même après les deux guerres mondiales il existe toujours des
gouvernements qui prélèvent l’impôt sur leurs citoyens en faveur du Vatican,
appelé ‘denier du culte’. Avro Manhattan dans son ouvrage « Les milliards du Vatican »
au 26ème chapitre révèle que, rien qu’en Allemagne, Vatican encaisse
350 millions de dollars par an comme "Kirchensteuer" (denier de
l’église). Ce montant n’inclut pas les offrandes, indulgences, dîmes et autres
collectées directement dans les cathédrales. S’il faut multiplier par le nombre
de pays fidèles et par le nombre de siècles, cela constitue une fortune
astronomique.
Ez 28
« 5 Par ta grande sagesse et par ton commerce Tu as accru
tes richesses, Et par tes richesses ton cœur s'est élevé ». D’où « L’église catholique est la plus
grosse puissance financière au monde, la plus grosse accumulatrice de richesses
et de propriétés en existence, possédant plus de biens et de richesses que
toute banque, entreprise, fond de trust géant et gouvernement n’importe où sur
la planète ». (Nicklas Arthur, L’empire de la city – La trinité satanique qui dirige
le monde, article surhttp://resistance71.wordpress.com/2013/10/22/le-coeur-de-lempire-le-vatican-la-city-de-londres-et-le-district-of-columbia/). En 1870, se voyant privé des Etat
pontificaux par les italiens, le Saint Siège a adopté une nouvelle approche pour
accumuler des richesses selon la formule de réussite du monde moderne, industriel et financier. Le Pape Benoît XV (1914-1922) posera les
fondements de ce nouveau principe : la
‘politique à bref délai‘.
D’après cette politique, plus d’état d’âme en matière d’investissements des
papes et de l’église, mais uniquement la considération d’une bonne entreprise,
concrète et profitable devra être prise en compte.
Avec le Traité de
Latran qui a consacré la souveraineté de l’Etat de la cité du Vatican, le Pape
a perçu une indemnité contre la cession des Etats pontificaux à l’Italie. Avec la
vision de la ‘politique à bref délai ‘,
Vatican ne s’empêchera pas d’investir ce montant dans toutes sortes
d’industries bonnes, concrètes et profitables, plus principalement dans celles
pétrolières et d’armement. Nicklas dit encore dans le même article : « La fortune colossale du Vatican
inclut d’énormes investissements avec les Rothschild en Grande-Bretagne, en
France et aux Etats-Unis et avec de très grosses entreprises pétrolières et de
l’armement comme la Shell, BP et General Electric. Le stock de lingots et de
pièces d’or du Vatican vaut des milliards, il est emmagasiné à la Banque
D’Angleterre contrôlée par les Rothschild et à la Réserve Fédérale
américaine ». Vatican contrôle donc le gros des finances mondiales.
Ce n’est pas
tout. Sur le plan managérial, le monde est dirigé par un seul empire planétaire
dans une trinité : le District of Columbia, la City de Londres et la Cité
du Vatican. Ces trois cités sont souveraines (des Etats dans des Etats) avec
leur propres lois, polices, drapeaux, etc. Voici comment fonctionne cette Trinité de l’Empire Mondial appelée
aussi l’Empire de la City :
Le Washington DC est la puissance militaire de
l’empire. Selon Matthew
D. Jarvie « Washington DC fut établie en tant que
cité-État en 1871 avec l’introduction de l’Act of 1871, qui proclama de manière
officielle les États-Unis comme étant une entreprise sous la tutelle de
Washington, qui elle-même est soumise à la City de Londres. Les entreprises
sont dirigées par des présidents, raison pour laquelle nous appelons la personne
perçue comme ayant le plus de pouvoir dans le pays "le président". La
vérité est que le président n’est rien d’autre qu’un homme de paille pour les
banquiers et les compagnies transnationales (tous deux contrôlés par la haute
franc-maçonnerie ecclésiastique) » http://histoirenondite.wordpress.com/2012/06/18/la-trinite-de-lempire-mondial/.
Ceci parait plutôt
invraisemblable, mais n’oublions pas que nous vivons dans un monde capitaliste
où celui qui a la bourse dirige. Et il ajoute : « Tout Américain qui pense qu’il vit dans un pays libre n’a aucune
idée de quoi il parle. La vérité c’est que les États-Unis sont une entreprise
qui est contrôlée à partir de la City de Londres, par la Couronne, qui n’est
pas la monarchie britannique comme beaucoup le croient mais plutôt la société
privée qui se trouve à l’intérieur même de la City ».
La City de Londres est la puissance
financière de l’Empire. Nicklas Arthurnous
renseigne encore « Elle abrite la Banque d’Angleterre contrôlée
par Rothschild, les Lloyds of London, le London Stock Exchange, toutes les
banques britanniques, les succursales de 384 banques étrangères,
70 banques américaines, les Journaux de Fleet Streets
et Publishing Monopolies, le QG mondial de la franc-maçonnerie, le QG pour le
cartel mondial monétaire connu sous le nom de “la couronne” ou “the Crown.” Matthew
D. Jarvie complète « Les gouvernements des États-Unis, du Canada
et de la Grande-Bretagne sont tous des filiales de la Couronne, comme c’est le
cas de la Réserve
Fédérale américaine. Le Monarque régnant
en Angleterre est aussi subordonné à la Couronne. Les systèmes financiers et
légaux sont contrôlés depuis la City de Londres par la Couronne. La City est le
siège mondial du pouvoir, au moins au niveau visible ».
L’État de la Cité du
Vatican est la puissance religieuse de l’Empire d’où viennent le pouvoir, la puissance et
l’autorité de l’Empire. Les ressources financières de la Couronne connaissent
une part majeure du Vatican en tant que le plus puissant investisseur. Matthew
D. Jarvie conclut « En résumé, c’est la
Couronne qui contrôle le système financier mondial et qui contrôle les
gouvernements de tous les pays du Commonwealth, et de nombreuses nations «
occidentales » ne faisant pas partie du Commonwealth aussi. La Couronne trouve
ses origines au Vatican, qui est dirigé par le pape, qui est la figure de proue
des pouvoirs réels qui tirent les ficelles. Certains d’entre eux sont des
figures connues mais beaucoup sont complètement méconnus du grand public ».
Les
choses doivent se passer exactement comme le Seigneur les a annoncées d’avance :
le dragon a donné son trône, sa puissance et une grande autorité à la bête qui
monte de la mer, et cette bête a donné son autorité à la bête qui sort de la
terre pour l’exercer. Les habitants de la terre appellent l’Amérique le
‘gendarme du monde’. Or qui dit gendarme suppose l’existence d’un commandant
suprême quelque part: ce commandant suprême siège au Vatican.
Si tu
te sens béni, partage et répands les mêmes bénédictions !
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