Tuesday, 3 December 2013

Le dieu de ce siècle (8)


Ap 13 « 11 Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon ».
La première bête est montée de la mer, c.-à-d. les nombreuses peuplades de l’Europe ainsi que l’ange en a donné l’explication à Jean (Ap 17:15). La nouvelle bête, elle,
monte de l’absence de peuples, foules, nations et langues. Il s’agit du continent américain qui à l’origine n’était pas peuplé par des foules comme l’ancien monde. Les Etats-Unis sont à l’origine un pays chrétien où prévaut la pleine liberté de religion, c’est pourquoi le prophète Jean voit cette puissance avec l’apparence d’un agneau. Mais lorsqu’elle a commencé à faire entendre sa voix sur l’échiquier mondial, sa voix n’est pas celle d’un agneau mais d’un dragon, en d’autres termes les marques de la première bête sont aussi perceptibles en elle.
« 12 Elle exerçait toute l'autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie ». Il parait assez clair que nous sommes en présence de deux bêtes, pas en présence de deux autorités différentes. La deuxième bête exerce l’autorité de la première bête ; or cette autorité vient du dragon selon le verset 2. Ainsi donc, le dragon qui est le serpent ancien, le diable et Satan a donné sa puissance, et son trône, et une grande autorité à la bête qui monte de la mer. Cette bête a été blessée à mort et s’est rétablie mais n’était plus mieux placée pour accomplir la mission du dragon comme il faut. Alors une nouvelle bête est montée de la terre avec l’apparence d’un agneau pour exécuter la mission du dragon ; d’où le dragon lui a donné sa puissance et une grande autorité, mais pas le trône.
Le trône (le saint siège) reste toujours réservé à la première bête, à l’Europe : il n’existe pas de trône aux Etats-Unis d’Amérique, il n’y existe que la puissance et l’autorité  du dragon confiées d’avance à la première bête. Nous n’oublions pas ce qu’est l’Europe pour le dieu de ce monde : la déesse Europa est l’amante de Zeus, une désignation grecque du dieu de ce monde. En tant qu’amante, elle s’est donnée à corps perdu à son amant, le diable, faisant tout ce qu’elle peut pour lui plaire ou arriver à le satisfaire. Elle a fait couler beaucoup de sang pour faire survivre la volonté de son amant et c’est à cause d’elle que les préceptes et traditions babyloniens ont été préservées et répandus jusqu’aux extrémités de la terre. Entre l’Europe et le dragon, il existe de solides relations d’intimité telles qu’ils s’appartiennent l’un à l’autre pour la vie, et que, quant au jugement, ils seront jugés ensemble. A ce sujet, il y a d’ailleurs lieu de remarquer que les descriptions du dragon et de son amante Europa se croisent presque parfaitement : le dragon comme la bête ont chacun sept têtes et dix cornes et des diadèmes (Ap 12:3 ; 13:1).
La puissance américaine n’est ainsi qu’exécutive, mais le vrai règne est et reste réservé au Saint-Siège qui est au dessus de l’union européenne. Thessaloniciens 2 nous a montré que l’objectif de l’homme du péché est de se faire adorer comme Dieu. Dans les temps de la fin, c’est la puissance américaine qui amène tous les habitants de la terre à adorer cette bête. Il n’est pas si aisé aux habitants de la terre de se laisser persuader que la minuscule cité du Vatican puisse instrumentaliser le géant des Etats-Unis d’Amérique qui fait pourtant trembler toute la terre. Or cette perception est elle-même contraire à la réalité des choses qu’ils ne peuvent pas voir, parce qu’ils sont aveuglés (2Co 4:3) et séduits par le même dieu de ce siècle. Ils oublient en revanche que ce trône a une expérience de plus de 2000 ans de la gestion du monde (d’abord comme empire romain de l’an 30 avant JC et en suite comme papauté depuis le VIème de notre ère), que dans cette longue période d’expérience il a connu d’innombrable situations compliquées (des insurrections, des résistances, des révolutions,…) qu’il a bien su surmonter pour se maintenir comme l’unique autorité mondiale à l’échelle planétaire jusqu’à ce jour. Dans l’histoire il y a eu des empires hégémoniques (mérovingien,  carolingien, le saint empire romain germanique,…) et la papauté a toujours su garder le dessus sur chacun d’eux et les mettre à son service.
Mais pour les sincères curieux qui veulent en savoir davantage, je donne quelques détails (juste indicatifs, chacun pouvant poursuivre sa recherche approfondie)  sur la gestion concrète du monde par Vatican, à travers les Etats-Unis d’Amérique : premièrement, nous savons tous que par rapport à la Rome mâture et endurcie par les siècles, l’Amérique est un nouveau-né dans le monde, sinon un adolescent s’il faut s’abstenir de toute exagération. Pendant des siècles avant la naissance de cette Amérique, l’église-empire romain a accumulé des richesses : de l’or et de l’argent, des immobiliers d’une valeur inestimable en milliards de dollars. Même après les deux guerres mondiales il existe toujours des gouvernements qui prélèvent l’impôt sur leurs citoyens en faveur du Vatican, appelé ‘denier du culte’. Avro Manhattan dans son ouvrage « Les milliards du Vatican » au 26ème chapitre révèle que, rien qu’en Allemagne, Vatican encaisse 350 millions de dollars par an comme "Kirchensteuer" (denier de l’église). Ce montant n’inclut pas les offrandes, indulgences, dîmes et autres collectées directement dans les cathédrales. S’il faut multiplier par le nombre de pays fidèles et par le nombre de siècles, cela constitue une fortune astronomique.
Ez 28 « 5 Par ta grande sagesse et par ton commerce Tu as accru tes richesses, Et par tes richesses ton cœur s'est élevé ». D’où « L’église catholique est la plus grosse puissance financière au monde, la plus grosse accumulatrice de richesses et de propriétés en existence, possédant plus de biens et de richesses que toute banque, entreprise, fond de trust géant et gouvernement n’importe où sur la planète ». (Nicklas Arthur, L’empire de la city – La trinité satanique qui dirige le monde, article sur http://resistance71.wordpress.com/2013/10/22/le-coeur-de-lempire-le-vatican-la-city-de-londres-et-le-district-of-columbia/). En 1870, se voyant privé des Etat pontificaux par les italiens, le Saint Siège a adopté une nouvelle approche pour accumuler des richesses selon la formule de réussite du monde moderne, industriel et financier.  Le Pape Benoît XV (1914-1922) posera les fondements de ce nouveau principe : la  ‘politique à bref délai‘. D’après cette politique, plus d’état d’âme en matière d’investissements des papes et de l’église, mais uniquement la considération d’une bonne entreprise, concrète et profitable devra être prise en compte.
Avec le Traité de Latran qui a consacré la souveraineté de l’Etat de la cité du Vatican, le Pape a perçu une indemnité contre la cession des Etats pontificaux à l’Italie. Avec la vision de la  ‘politique à bref délai ‘, Vatican ne s’empêchera pas d’investir ce montant dans toutes sortes d’industries bonnes, concrètes et profitables, plus principalement dans celles pétrolières et d’armement. Nicklas dit encore dans le même article : « La fortune colossale du Vatican inclut d’énormes investissements avec les Rothschild en Grande-Bretagne, en France et aux Etats-Unis et avec de très grosses entreprises pétrolières et de l’armement comme la Shell, BP et General Electric. Le stock de lingots et de pièces d’or du Vatican vaut des milliards, il est emmagasiné à la Banque D’Angleterre contrôlée par les Rothschild et à la Réserve Fédérale américaine ». Vatican contrôle donc le gros des finances mondiales.
Ce n’est pas tout. Sur le plan managérial, le monde est dirigé par un seul empire planétaire dans une trinité : le District of Columbia, la City de Londres et la Cité du Vatican. Ces trois cités sont souveraines (des Etats dans des Etats) avec leur propres lois, polices, drapeaux, etc. Voici comment fonctionne cette Trinité de l’Empire Mondial appelée aussi l’Empire de la City :
Le Washington DC est la puissance militaire de l’empire. Selon Matthew D. Jarvie « Washington DC fut établie en tant que cité-État en 1871 avec l’introduction de l’Act of 1871, qui proclama de manière officielle les États-Unis comme étant une entreprise sous la tutelle de Washington, qui elle-même est soumise à la City de Londres. Les entreprises sont dirigées par des présidents, raison pour laquelle nous appelons la personne perçue comme ayant le plus de pouvoir dans le pays "le président". La vérité est que le président n’est rien d’autre qu’un homme de paille pour les banquiers et les compagnies transnationales (tous deux contrôlés par la haute franc-maçonnerie ecclésiastique) » http://histoirenondite.wordpress.com/2012/06/18/la-trinite-de-lempire-mondial/.
Ceci parait plutôt invraisemblable, mais n’oublions pas que nous vivons dans un monde capitaliste où celui qui a la bourse dirige. Et il ajoute : « Tout Américain qui pense qu’il vit dans un pays libre n’a aucune idée de quoi il parle. La vérité c’est que les États-Unis sont une entreprise qui est contrôlée à partir de la City de Londres, par la Couronne, qui n’est pas la monarchie britannique comme beaucoup le croient mais plutôt la société privée qui se trouve à l’intérieur même de la City ».
La City de Londres est la puissance financière de l’Empire. Nicklas Arthur nous renseigne encore « Elle abrite la Banque d’Angleterre contrôlée par Rothschild, les Lloyds of London, le London Stock Exchange, toutes les banques britanniques, les succursales de 384 banques étrangères,     70 banques américaines, les  Journaux de Fleet Streets et Publishing Monopolies, le QG mondial de la franc-maçonnerie, le QG pour le cartel mondial monétaire connu sous le nom de “la couronne” ou “the Crown. Matthew D. Jarvie complète  « Les gouvernements des États-Unis, du Canada et de la Grande-Bretagne sont tous des filiales de la Couronne, comme c’est le cas de la Réserve Fédérale américaine. Le Monarque régnant en Angleterre est aussi subordonné à la Couronne. Les systèmes financiers et légaux sont contrôlés depuis la City de Londres par la Couronne. La City est le siège mondial du pouvoir, au moins au niveau visible »
L’État de la Cité du Vatican est la puissance religieuse de l’Empire d’où viennent le pouvoir, la puissance et l’autorité de l’Empire. Les ressources financières de la Couronne connaissent une part majeure du Vatican en tant que le plus puissant investisseur. Matthew D. Jarvie conclut  « En résumé, c’est la Couronne qui contrôle le système financier mondial et qui contrôle les gouvernements de tous les pays du Commonwealth, et de nombreuses nations « occidentales » ne faisant pas partie du Commonwealth aussi. La Couronne trouve ses origines au Vatican, qui est dirigé par le pape, qui est la figure de proue des pouvoirs réels qui tirent les ficelles. Certains d’entre eux sont des figures connues mais beaucoup sont complètement méconnus du grand public ».

Les choses doivent se passer exactement comme le Seigneur les a annoncées d’avance : le dragon a donné son trône, sa puissance et une grande autorité à la bête qui monte de la mer, et cette bête a donné son autorité à la bête qui sort de la terre pour l’exercer. Les habitants de la terre appellent l’Amérique le ‘gendarme du monde’. Or qui dit gendarme suppose l’existence d’un commandant suprême quelque part: ce commandant suprême siège au Vatican.

Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes bénédictions !

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