« Gen 2:21 Et l'Éternel Dieu fit tomber un profond
sommeil sur l'homme, et il dormit; et il prit une de ses côtes, et il en ferma
la place avec de la chair. Gen 2:22 Et l'Éternel Dieu forma une femme de la côte
qu'il avait prise de l'homme, et l'amena vers l'homme. Gen
2:23 Et l'homme dit: Cette fois,
celle-ci est os de mes os et chair de ma chair;
celle-ci sera appelée femme
(Isha), parce qu'elle a été prise de l'homme (Ish) ». Adam fut le tout premier prophète que la terre a connu.
En effet, Dieu ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les
prophètes (Am 3 :7). Or nous voyons comment Dieu a révélé en Adam les
choses qui concernaient Christ et qui allaient être manifestées au moins quatre
mille ans plus tard.
Paul nous décrit dans sa première épitre aux Corinthiens deux Adams :
le premier Adam et le dernier Adam, un Adam animal et un Adam spirituel, un
Adam tiré de la terre et un Adam venu du ciel (1Co 15 :40-50). Plus loin
dans ses écrits, il nous enseigne encore que l’ancien testament était l’ombre
des choses à venir dont le corps (la réalité) est en Christ (Col 2:17). D’où,
le premier Adam lui-même n’était que l’ombre du second Adam, le véritable homme
qui assujettit la terre et domine sur
les animaux des champs et les oiseaux du ciel, le premier homme y ayant failli.
Ainsi, ce récit d’Adam et Eve était une prophétie concernant Christ et son
Eglise, ainsi que Paul le confirme : « Eph 5:31 "C'est pour cela que l'homme laissera
son père et sa mère et sera joint à sa femme; et les deux seront une seule
chair". Eph 5:32 Ce mystère est grand; mais moi je parle
relativement à Christ et à l'assemblée ».
« Ce mystère est grand » mais essayons donc de le pénétrer en
examinant ce récit et d’autres passages bibliques qui s’y rapportent.
Premièrement ce récit nous révèle que l’homme était la réalisation d’une pensée
et une résolution souveraine de Dieu. Ensuite, ce n’est pas l’homme qui a
exprimé le besoin d’avoir une aide, mais Dieu lui-même l’a réalisé dans son
omni-sagesse. Dieu amène tous les animaux qu’il avait formés de la poussière de
la terre devant l’homme pour avoir sa création : l’homme se contente de leur
donner des noms, mais parmi eux il ne trouve pas un seul qui soit digne d’être
son aide, en d’autres termes qui lui est semblable. Or, aucun de ces animaux,
bien que formés de la même poussière de la terre qu’Adam, ne pouvait lui
ressembler pour la simple et unique raison qu’il n’était pas sorti de lui. La
ressemblance est régie par la loi de l’identité semencière.
A ce sujet nous lisons notamment « Gen 1:11
Et Dieu dit: Que la terre produise l'herbe, la plante portant de la
semence, l'arbre fruitier produisant du fruit selon son espèce,
ayant sa semence en soi sur la terre. Et il fut ainsi. Gen
1:12 Et la terre produisit
l'herbe, la plante portant de la semence selon son espèce, et l'arbre
produisant du fruit ayant sa semence en soi selon son espèce. Et Dieu
vit que cela était bon ». « Gen 5:3 Et Adam vécut cent trente ans, et engendra
un fils à sa ressemblance, selon son image, et appela son nom
Seth ». Seule la semence de
Christ qui est la Parole et le Fils de Dieu peut produire d’autres fils et
filles de Dieu de la nature de la Parole. Dans ce siècle et jusqu’en
enfer la semence catholique ne produira que des catholiques à la ressemblance
et selon l’image du catholicisme et rien de plus, c’est la loi immuable de la
reproduction des espèces. Cela s’applique bien évidemment à toutes les autres
semences baptistes, luthériennes, pentecôtistes, méthodistes, adventistes,
branhamistes, etc. ; l’on ne peut, par exemple, jamais s’attendre à ce
qu’une semence branhamiste produise un seul jour un fils ou une fille de Dieu,
mais elle produira toujours des branhamistes.
Alors que Dieu voulait faire une aide qui soit semblable à Adam, Adam
n’avait à ce moment-là pas la possibilité de se reproduire de sa propre semence
à sa ressemblance et selon son image car il n’avait pas encore de partenaire.
Dieu en personne a alors dû intervenir pour tirer de l’homme une côte dont
lui-même a formé une « hommesse » ou un « homme féminin ».
En d’autres termes, la femme (Isha) est un autre Adam de la même semence,
seulement du genre féminin. C’est alors que l’homme pouvait dire « celle-ci
sera appelée femme (Isha = hommesse
ou homme femel), parce qu'elle a été
prise de l'homme (Ish= homme) ».
Or sur la croix du Calvaire, c’est après avoir plongé le dernier Adam dans un
profond sommeil (quand Christ avait déjà rendu l’âme) que Dieu l’a fait percer
à son côté pour qu’il en sorti du sang et de l’eau (Jn 19 :31-37): et
c’est avec ce sang et cette eau sortis de Christ que Dieu lui-même, pas les
apôtres ou n’importe quel autre ministre ou commissionnaire, a formé une
épouse, le corps du Christ. Il dit : « Mat 16:18 Et moi aussi, je te dis que tu es Pierre;
et sur ce roc je (pas quelqu’un d’autre) bâtirai mon assemblée, et les portes du hadès ne prévaudront pas contre
elle ». Les églises des hommes sont
bâties par les hommes eux-mêmes au moyen de leurs propres efforts, ruses et
stratégies. Mais l’Eglise-Epouse du Christ est bâtie par Dieu en personne. Il
nous est rapporté dans le livre des Actes des Apôtres (2 :47) que le
Seigneur lui-même, pas un ministre, ajoutait chaque jour à l’Eglise
ceux qui devaient être sauvés.
Tout ceci étant, nous comprenons pourquoi quand le Seigneur était sur la
terre, beaucoup d’organisations religieuses ont défilé devant lui, et il les a
toutes identifiées qui comme pharisienne, qui comme saducéenne, qui comme
zélote, qui comme essénienne, etc., sans pouvoir trouver parmi elles toutes une
seule qui lui soit semblable et qui mérite d’être sa compagne, bien que chacune
d’elle, comme le Fils de l’Homme, croyait dans la loi de Moïse. Aucune de ces
organisations n’était de sa semence : lui était d’en haut, elles étaient
d’en bas, lui était la Parole pure de Dieu, elles étaient des interprétations
particulières de la Parole par les hommes. Elles pouvaient lui dire :
« nous avons la même identité parce que nous sommes, comme toi, enfants
d’Abraham », comme les gorilles, les chimpanzés et autres pouvaient aussi
dire à Adam « comme toi, nous avons tous été tirés de la
poussière ! » Adam pouvait alors leur répondre « C’est vrai,
mais toi tu es gorille, toi tu es chimpanzé, etc., et moi je suis homme ».
Pareillement, le Seigneur répondait à ces organisations religieuses « Jea 8:23 Vous
êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut: vous êtes de ce monde; moi, je ne suis
pas de ce monde ».
A la fin des temps, lorsque l’époux vient prendre l’épouse pour la
couronner reine dans son palais, toutes ces églises défilent devant lui,
chacune d’elles se faisant les mêmes fausses assurances : « nous
sommes tous des chrétiens, nous croyons tous dans le même Seigneur », comme
ces gorilles et ces chimpanzés qui revendiquaient le partage de l’identité de
l’homme parce que, comme lui, ils venaient tous de la poussière ; comme
ces organisations judaïques qui revendiquaient le partage de l’identité du
Christ parce qu’elles croyaient en Moïse et qu’elles étaient fils d’Abraham. La
réaction est la même : Adam leur donna des noms : toi tu es
hippopotame, toi tu es rhinocéros, toi tu es hyène, etc., mais je ne me
retrouve dans aucun de vous tous pour en faire une aide semblable à moi ! L’Epoux
pareillement leur répond : toi tu es catholique, toi tu es luthérien, toi
tu es pentecôtiste, toi tu es branhamiste, etc., et je ne suis rien de tout cela !
Toutes ces choses sont d’en bas, moi je suis d’en haut.
L’Epouse-parole est sortie de l’Epoux-Parole, pas des interprétations, ils ont parfaitement la même identité, issus
de la même semence : la Parole immuable de Dieu qui demeure la même hier,
aujourd’hui et éternellement. A la fin des temps, quand l’Epoux vient, cette
Epouse-Parole est parfaite, sans tâche ni ride, ni rien de semblable (Ep
5 :27). En d’autres termes, elle est la Parole dans son état pure :
aucun mélange avec une pensée humaine. Voici ce que l’Epoux lui-même dit de
l’Epouse « Can 4:7 Tu es toute belle, mon amie, et en toi il n'y
a point de défaut ». Elle est telle que c’est
Dieu lui-même qui l’a formée, il n’y a pas eu sur elle des touches d’homme. Elle
est du même sang que l’Epoux et de la même semence si bien qu’il l’appelle sa
sœur : « Can 4:9
Tu m'as ravi le coeur, ma soeur, ma fiancée; tu m'as ravi le coeur par
l'un de tes yeux, par l'un des colliers de ton cou ». Il n’existe qu’un seul moyen pour être l’os de ses os et
chair de sa chair, c’est de naitre de la même Parole, pas des interprétations
religieuses.
L’Epoux fait encore une déclaration plus frappante dans le Cantique des
Cantiques « Can 6:8 Il y a soixante reines, et quatre-vingt
concubines, et des jeunes filles sans nombre: Can 6:9 ma colombe, ma parfaite, est unique; elle est
l'unique de sa mère, la choisie de celle qui l'a enfantée. Les filles l'ont
vue, et l'ont dite bienheureuse; les reines aussi et les concubines, et elles
l'ont louée ». La perfection n’appartient même pas à toutes les vierges,
moins encore aux concubines et aux reines, et surtout pas aux
prostituées ; mais seulement à la Sulamite. Elle est l’unique de sa mère,
elle ne ressemble pas à ses sœurs. Dieu considérait Isaac comme fils unique
d’Abraham bien qu’Abraham ait eu plusieurs fils, car du point de vue de la foi
seul Isaac était à l’image et selon la ressemblance de son père.
Dans ce passage de Cantique des Cantiques aussi, « unique » ne
signifie pas « seul » ou « exclusif », mais seulement
implique des traits ou des caractères uniques qu’on ne pouvait retrouver chez
les autres filles de la même mère. En effet, d’où vient l’Epouse de
l’Agneau ? – de Babylone (Es52 :11, Jr 50 :8, 51 :6,
1Co6 :17, Ap 18 :4). Et nous savons selon les écritures que Babylone
la Grande est la mère de toutes les prostituées de la terre. Mais la Sulamite
et d’autres vierges qui sont sorties avec elle de Babylone ne se sont pas
prostituées aux rois de la terre comme l’ont fait toutes leurs sœurs. Toutes
les églises chrétiennes sont nées de l’église universelle catholique romaine,
MYSTERE BABYLONE LA GRANDE. Elles se sont toutes prostituées. Mais ceux qui ont
écouté cet appel à sortir sont sortis de cette grande confusion pour être sanctifiés
par la Parole de Vérité, ce sont là les vierges.
Mais toutes ces vierges ne sont pas sages, seule la Sulamite reconnaît
l’importance de rester stricte et rigoureuse sur la pureté de la Parole dans ses
propres termes tels que prononcés par Dieu lui-même. Elle seule arrive à la
perfection : en elle on ne trouve que la Parole à son état pure, elle est
parfaite comme son Epoux est parfait, elle est vraiment Parole de la Parole de
Dieu et Esprit de l’Esprit de Dieu, car
elle ne supporte pas quelque chose en dehors des saintes écritures bibliques. Alors
au sujet de cette Sulamite, cette petite Eglise-Epouse méconnue, négligée et
méprisée par le monde mais chérie par Christ, l’Epoux dit « Cette fois, celle-ci est os de mes os et chair de
ma chair; celle-ci sera appelée femme (Isha), parce qu'elle a été prise de
l'homme (Ish) »
« Cette fois … » parce beaucoup d’autres fois n’avaient pas
produit le résultat escompté. Cette Sulamite a été tirée du côté de Christ qui
a été percé, et Dieu lui-même l’a formée. Un poète a composé « Sur Christ
le rocher solide je me tiens, Tout autre terrain est du sable mouvant ».
On peut se contenter d’être catholique, méthodiste, charismatique, etc., mais celui
qui est sage et aspire à la perfection cherchera plutôt à s’assurer qu’il se
tient sur le rocher solide et éternel qui est Christ la Parole non altérée de
Dieu, la Bible de manière stricte et absolue.
Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes bénédictions.
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