« Gen 3:1 Or le
serpent était plus rusé qu'aucun
animal des champs que l'Éternel Dieu avait fait; et il dit à la femme: Quoi,
Dieu a dit: Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin »? Le mot hébreux qui est rendu en « rusé »
par Darby et Louis Segond (version 1910) est‛ārūm, rendu en « fin » par Ostervald (version
1996), en « tortueux »
par le Semeur, en « avisé »
dans la Nouvelle Bible Segond. Alors, que celui qui lit fasse attention parce qu’il ne s’agit
pas de ce reptile de l’ordre des squamates,
du sous ordre des serpentes que
nous voyons aujourd’hui, mais du serpent
ancien. Il apparait de nouveau dans le dernier livre de la Bible « Apo 12:9
Et le grand dragon fut précipité, le serpent ancien, celui qui est appelé diable et Satan, celui qui séduit la terre habitée tout
entière… ». « Apo 20:2 Et il saisit le dragon, le serpent ancien qui est le diable
et Satan, et le lia pour mille ans »;
Le serpent ancien s’identifiait au diable, Satan, dont le vrai nom est
Lucifer. Et nous avons déjà vu, selon la critériologie luciférienne, qu’il ne
s’identifie jamais aux choses viles ou méprisées, mais toujours à ce qu’il y a
de plus beau, de plus sage, de plus parfait, de plus excellent, de plus influent,
de plus convainquant, etc. Pour séduire la terre habitée toute entière il faut en
avoir le potentiel et le profile qualifiés. Et il suffit de considérer comment
le dragon se comporte à la fin, comment et à qui il attribue sa puissance, son
trône et son pouvoir. Nous lisons : « Apo 12:17 Et le dragon fut irrité contre la femme, et
s'en alla faire la guerre contre le résidu de la semence de la femme, ceux qui
gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus ». Premièrement nous voyons que l’ennemi cible du dragon
est celui qui garde la Parole de Dieu, et en Eden ce fut Adam.
« Apo 13:1 (12:18) Et je me tins sur le sable de la mer;
(13:1) et je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes,
et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. Apo 13:2 Et la
bête que je vis était semblable à un léopard, et ses pieds comme ceux d'un
ours, et sa bouche comme la bouche d'un lion; et le dragon lui donna sa puissance et son trône, et un grand pouvoir.
Apo 13:3
Et je vis l'une de ses têtes comme frappée à mort; et sa plaie mortelle
avait été guérie; et la terre tout
entière était dans l'admiration de la bête ». Le dragon a jeté son regard sur la terre et a trouvé
une puissance qui gagnait l’admiration de la terre tout entière et a dit :
« voici l’homme/puissance qui s’identifie à moi et en qui je peut bien
m’incarner ». C’est la même chose qui se passa en Eden, le dragon avait dû
trouver l’acteur le plus influent, le plus envié et admiré par les habitants de
l’Eden tout entier. Mais nous avons déjà lu dans plusieurs passages qu’il y
avait dans le jardin un seul qui avait de l’influence sur tous les autres
habitants.
Parlant des bêtes de champ
que Dieu avait créées, nous ne trouvons parmi elles toutes aucun animal qui
puisse exercer son influence sur tous les autres animaux, à part l’Homo sapiens.
Un chimpanzé ne peut pas domestiquer un éléphant, mais l’Homo sapiens peut. L’homo
sapiens est capable de dompter des bêtes les plus féroces et dangereuses
puisqu’il les surpasse toutes en intelligence – activité cérébrale exceptionnelle. Les naturalistes et
les primatologues nous renseignent que, actuellement, l’animal le plus proche
de l’homme physiquement et génétiquement est le chimpanzé : il a 46
chromosomes comme l’homme, il a en commun avec l’homme 99.6% de patrimoine
génétique et le terme ‘chimpanzé’ lui-même vient d'une langue congolaise, le kikongo, et signifie ‘faux-homme’. Mais un chimpanzé ne
peut pas séduire une femme puisque, selon certains psychologues, il a
l’intelligence d’un bébé de deux ans. Or un bébé de deux ans ne saura
jamais convaincre ou séduire une femme; mais le serpent ancien a pu le réaliser
en Eden (Ge 3 :13). Si donc le chimpanzé ne remplissait pas les critères,
cela implique que tous les autres animaux en dessous de lui n’auraient même pas
osé le pari ; il fallait un animal beaucoup plus proche encore que le
chimpanzé.
Le passage à l’introduction
nous montre que l’acteur en question était le plus rusé ou tortueux ou fin ou avisé.
Rien que l’usage de ce superlatif nous renvoie déjà à la préférence et à la
façon de choisir de Lucifer. En plus, ces qualificatifs n’appartiennent pas au
commun de mortels mais seulement à ceux qui, dans un groupe, ont le potentiel
de diriger les autres. Il s’agit de l’attribut du leadership : capacité de
gérer des situations exceptionnelles et de s’en sortir, de dribler. Les leaders
soit traditionnels ou coutumiers, soit politiques ou religieux ont toujours eu
besoin d’une suffisante dose de ruse et de subtilité pour garder le dessus sur
les autres. Encore une fois nous dirons qu’un reptile ou un chimpanzé n’avait
pas de tels atouts pour s’imposer sur tous les autres animaux de champ que Dieu
avait créés.
Mais un élément très
indicatif est que Adam aussi était en Eden avec sa femme, que ceux-ci étaient
la cible du serpent ancien parce qu’ils gardaient la parole de Dieu. Pour
séduire un enfant de Dieu qui garde la parole de Dieu, le séducteur plus fin
que tous ne viendra pas avec la musique profane, avec la publicité d’une boîte
de nuit de renom, ou des jeux olympiques, etc. ; non, celui qui garde la
parole de Dieu ne prêtera même pas son attention à de pareilles choses. D’où l’ennemi
avait besoin de quelqu’un qui soit capable de fonder une religion, qui connait
aussi les paroles que Dieu avait dites à Adam. Or quand Dieu parle aux hommes
il utilise un langage humain, et seuls les humains peuvent recevoir le message
qu’il véhicule. Quand Dieu donc parlait à Adam, le chimpanzé et tous les autres
animaux au-dessous de lui étaient présents mais ils n’entendaient rien de ce
langage humain. Seul un animal homme qui était présent a pu entendre le message
de manière distincte puisqu’il partageait le même langage avec Adam.
Tout compte fait, le dragon
pour réaliser son dessein macabre en Eden avait besoin d’un acteur compétent, à
la hauteur de la tâche : un animal qui avait la trempe et le mérite
d’aborder la femme d’Adam, d’engager un débat religieux avec elle et de la
convaincre. Il n’est l’ombre d’aucun doute qu’un seul animal remplissait ce
critérium : l’animal homme ou homo sapiens ayant un sens élevé de l’humour,
un langage bien articulé, un animal qui réfléchit et fait réfléchir même sur
des choses concernant Dieu, etc. Et l’a-t-il trouvé en Eden pour séduire la
femme d’Adam ? –la réponse biblique est oui, puisque nous avons lu dans
les précédentes épitres qu’en Eden il y avait un homme animal à côté d’Adam, le
Prince de Tyre, au profile duquel nous n’avons plus besoin de revenir. Cet
animal homme était en Eden et c’est lui qui s’identifia au dragon, qui est le
diable et Satan, le serpent ancien qui s’incarna en lui.
« Gen 3:13 Et l'Éternel Dieu dit à la femme: Qu'est-ce
que tu as fait? Et la femme dit: Le serpent m'a séduite, et j'en ai
mangé ». Cet animal homme connaissait les paroles que Dieu
avait dites à Adam parce qu’il était aussi homme et qu’il avait la faculté
d’entendre un langage humain. Et il était subtile, fin, avisé, rusé, etc., il
sut que pour réussir une fille de Dieu qui garde sa parole, qui ne donne son
attention qu’à la parole de Dieu, il fallait se présenter avec la même
parole sous une apparence d’un fils de Dieu; toutefois ce n’était pas la
parole de Dieu dans ses termes, mais dans l’interprétation, la falsification,
la distorsion.
Ceci devrait nous servir d’une leçon à valeur éternelle à nous tous :
le Malin est à l’origine de styles mondains, de nouvelles danses obscènes qui
apparaissent de jour en jour, des modes vestimentaires, de la mondanité sous
toutes ses formes ; mais il sait pertinemment bien qu’avec ces choses il
peut seulement encadrer ceux qui sont déjà de son camp, distraire ceux qui sont
déjà distraits et enivrer ceux qui sont déjà ivres, mais que ces moyens ne sont
pas efficaces pour séduire les fils et les filles de Dieu qui accordent toute
leur attention à la parole. Il se présente aussi sous une forme d’église, de
ministre, de croyant ou de chrétien.
Les chrétiens avaient toujours été persécutés par les empereurs
romains Vespasien, Titus, Néron, etc., et les vrais fils et filles de Dieu s’en
trouvaient toujours bien. Au quatrième siècle l’empereur Constantin le grand,
après avoir bien examiné cette situation, réalisa que ce n’était pas par des
persécutions qu’il réussirait à trainer les fils et filles de Dieu dans la
boue. La chose à la quelle ils étaient attachés était la foi en Christ, pour
laquelle chose ils étaient toujours prêts à sacrifier leurs vies. Et il dit en
son cœur, l’unique moyen donc pour moi de réussir ces gens, pour les séduire et
les dominer, je dois moi-même me faire chrétien comme eux, me rendre abordable
pour les prendre dans le piège. Et il s’est ainsi proclamé chrétien sans
accepter de se courber aux commandements de Christ, la Bible.
Quand Luther s’est séparé de Rome puisque plus rien de biblique ne restait
dans l’église de Rome, le malin ne s’avoua pas vaincu ; il dit
« c’est simple, je deviendrai aussi luthérien pour détruire cette
œuvre ». Et c’est pareil jusqu’à la fin, quand Dieu envoie un grand réveil
de restauration avec son prophète William Marrion Branham, le malin se fait
aussi croyant du même message pour semer autant de confusion dans le message
qu’il y en a chez les autres. Alors que l’objectif du message de Branham était
de nous ramener aux Saintes Ecritures, aujourd’hui les véritables branhamistes
sont tout autant éloignés de la Bible que les catholiques romains.
Ce donc qui a séduit Eve c’est surtout la religion du Prince de Tyr, et
c’est ce qui séduit pas mal de fils et filles de Dieu de tous les temps.
Attention donc aux apparences de la piété ! Que quelqu’un parle Dieu, de
Christ, etc., ce n’est pas cela qui compte ; ce qui compte est de parler
de Dieu en gardant ses propres termes. L’instrument le plus efficace pour
l’ennemi n’est pas tout ce que le commun de mortels pense ; c’est la
religion et c’est par elle qu’il a séduit les habitants de la terre tout
entière.
« Mat 13:24 Il leur proposa une autre parabole, disant:
Le royaume des cieux a été fait semblable à un homme qui semait de bonne
semence dans son champ. Mat 13:25 Mais pendant que les hommes dormaient, son
ennemi vint et sema de l'ivraie parmi le froment, et s'en alla ». Quand les serviteurs sont venus rapporter à leur maître
la présence de l’ivraie dans son champ, il leur répondit que c’est l’ennemi qui a fait cela. Ennemi
en hébreux, c’est שָׂטָן śāṭan ; en grec ancien : Σατανᾶς Satanâs ; en araméen : ܣܛܢܐ sāṭānā’ ; Et cet
ennemi est identifié quand le Seigneur donne l’explication de cette
parabole : « Mat 13:38 … et l'ivraie, ce sont les fils du méchant; Mat 13:39 et l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable ». Maintenant le
verset 26 nous montre que cette ivraie n’a pu paraitre qu’au moment où le blé
commençait à donner le fruit, pas avant. Il n’était pas possible pour les
serviteurs de distinguer qui était le blé et qui était l’ivraie avant le fruit,
tellement les deux se ressemblaient parfaitement.
Et même alors, quand les serviteurs demandent au maître l’autorisation
d’arracher l’ivraie, le maître exprime toujours sa crainte que les serviteurs
puissent confondre les deux. Alors comprenez désormais qui est l’ennemi, le
Diable et Satan, le Serpent ancien ; et comment il agit dans sa sagesse.
Pour s’attaquer à la semence de Dieu, il cherche et trouve toujours une semence
qui ressemble parfaitement à cette semence et qu’il n’est possible de
distinguer que lorsque les fruits paraissent. L’ennemi est plus sage que
Daniel, il sait que s’il se présente autrement, il sera immédiatement identifié
et traité comme tel, comme les autres herbes qu’on identifie dans le champ et
qu’on ne tarde pas à déraciner. N’oublions pas que dans le langage biblique la
femme symbolise l’Eglise ; et que comme l’Eglise est censée recevoir la
semence de Dieu, la parole ; la femme de même est censée recevoir la
semence de son mari.
Pour donc séduire l’Eglise et réussir à y semer sa semence qui ne soit pas
sitôt vomie par le champ (l’Eglise) dans le processus de désherbage, l’ennemi
se doit dans tous ses atouts, ses talents et sa sagesse extrême de trouver une
semence qui se confond parfaitement à la semence de Dieu. Ainsi, pour réussir
la femme d’Eden, cette première Eglise, ce champ sacré pour la semence d’Adam, il
a dû se présenter dans quelqu’un qu’on pouvait à peine distinguer d’Adam :
Homme (du point de vu zoologique) comme Adam, il l’était ; croyant comme
Adam, il l’était ; prédicateur de la parole de Dieu comme Adam, il
l’était ;… et la femme fut dans la confusion devant cette identité
apparente. Mais semence de Dieu comme Adam, cet homme ne l’était pas ;
mais ceci ne pouvait se vérifier qu’à l’apparition des fruits. Or les fruits
n’apparaissent que plus tard quand les deux semences se sont déjà développées
dans le champ (Eglise dans le langage spirituel et femme dans le naturel). « Mat 19:12
… Que celui qui peut comprendre comprenne » (Segond).
Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes
bénédictions !
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