« Can 4:12 Tu es un jardin fermé, ma soeur, ma
fiancée, Une source fermée, une fontaine scellée. Can 4:13 Tes jets forment un jardin,
où
sont des grenadiers, Avec les fruits les plus excellents, Les troënes avec le
nard; Can 4:14
Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, Avec tous
les arbres qui donnent l'encens; La myrrhe et l'aloès, Avec tous les principaux
aromates; Can 4:15 Une
fontaine des jardins, Une source d'eaux vives, Des ruisseaux du Liban ».
Le livre de Cantique de Cantiques de Salomon a toujours fait polémique
parmi les exégètes. Voici à ce propos un extrait d’un article Wikipédia
traitant de ce livre : « Le livre a d'abord
été rejeté à cause de son caractère profane, dont témoignent les nombreuses
images érotiques comme : « Tes seins sont comme deux faons, jumeaux
d'une gazelle » ou « Ta poitrine comme les raisins mûrs ». Les exégètes chrétiens se sont souvent montrés
perplexes devant ce livre. L’humaniste Sébastien Castellion avait
des doutes quant à l’inspiration divine du livre à cause de son caractère
sensuel, ce qui lui attira les foudres de Jean
Calvin. Néanmoins, il le conserva
dans sa traduction de la Bible. Bien qu'il soit reconnu comme faisant partie du
canon biblique, son contenu en a troublé plus d'un. … Nous avons pourtant, dans
ce livre, affaire à un amour sensuel et passant continuellement par
l'exaltation de la beauté et les relations physiques. Le langage hébraïque du
livre fait clairement référence à la sensualité et à une relation d'amour
exprimée physiquement, et ce dès ses premières lignes, comme dans le verset 2
du chap. 1er, « Qu’il me baise des baisers de sa bouche ! Car tes
baisers sont meilleurs que le vin » : le terme traduit par
« baisers », en hébreu (דּוֹדֶיךָ, dodeikha), signifie amour
(entre les sexes) et insinue des actes d'amours (baisers, caresses),
si bien qu'associé à une autre terme (et décliné) il désigne le lit conjugal ».
Juger que ce livre ne devrait pas faire partie du canon biblique pour ces
raisons lues dans cet extrait dénote une hypocrisie turpide et pathétique. Le Dieu Très-très Saint s’occupe de l’homme
très-très pécheur, et il le fait dans les moindres détails touchant même
ses impuretés : c’est cela le grand mystère de l’amour de Dieu qui laisse
Satan et tous les anges perplexes. La loi de Moïse montre comment Dieu s’occupe
de l’homme dans les détails de sa chair, même en ce qui concerne son
grand-besoin. Nous lisons ceci par exemple : « Deu 23:13 Tu auras parmi ton bagage un instrument, dont
tu te serviras pour faire un creux et recouvrir tes excréments, quand tu
voudras aller dehors ». Au sujet de l’union
charnelle dans le cadre conjugale nous lisons des instructions bibliques
claires telles que : « 1Co 7:3 Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui
doit, et que la femme agisse de même envers son mari. 1Co
7:4 La femme n'a pas autorité sur
son propre corps, mais c'est le mari; et pareillement, le mari n'a pas autorité
sur son propre corps, mais c'est la femme. 1Co 7:5 Ne vous privez point l'un de l'autre, si ce
n'est d'un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis
retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre
incontinence ». « Pro 5:18 Que ta source soit bénie, et réjouis-toi de
la femme de ta jeunesse, Pro 5:19 biche des amours, et chevrette pleine de
grâce; que ses seins t'enivrent en tout temps; sois continuellement épris de
son amour ».
Celui à qui l’amour de Dieu en Jésus-Christ a été révélé prendra le livre
de Cantique de Cantiques pour l’un des plus merveilleux de la bible. Le langage
explicite touchant aux relations charnelles n’y est pas un hasard non plus. « 2Tm 3:16
Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour
convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, 2Tm 3:17 afin
que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre ». Dieu avait déjà employé quelque part le langage imagé
avec les mêmes concepts : jardin, arbre, fruit, manger et se retrouver nu,
etc. Or comme les Saintes Ecritures ne peuvent s’expliquer que par les Saintes
Ecritures, il avait fallu que dans la Bible même on retrouve d’autres passages plus
explicites par rapport à ces concepts et ainsi écarter toute interprétation
particulière fondée sur le « à mon avis… », « Je crois
que… », « Je pense que… » La Bible aurait donc été incomplète et
incohérente sans ce livre qui nous donne avec lucidité le sens tranché des
concepts employés dans les mystères cachés depuis les temps anciens.
Dans le passage de l’introduction nous avons trouvé que le jardin – un lieu
de relaxe, de détentes et de délices – est plutôt un être humain, la bien aimée
Sulamite. Nous voyons ensuite comment celle-ci, employant le même langage,
invite son bien aimé : « Can 4:16 Lève-toi, aquilon! viens, autan! Soufflez sur
mon jardin, et que les parfums s'en exhalent! -Que mon bien-aimé entre dans son jardin, Et qu'il mange de ses
fruits excellents »! Ici la bien aimée invite son bien aimé dans un
jardin humain qu’est son propre corps, non pas un jardin botanique. Voici
comment le bien aimé réagit à cette invitation « Can 5:1 J'entre dans mon jardin, ma soeur, ma
fiancée; Je cueille ma myrrhe avec mes aromates, Je mange mon rayon de miel
avec mon miel, Je bois mon vin avec mon lait... » Chaque terme employé dans ce passage est hors du sens commun comme on
le voit dans ces passages : « Can 5:13 Ses joues sont comme un parterre d'aromates,
Une couche de plantes odorantes; Ses lèvres sont des lis, D'où découle la
myrrhe. Can 4:11 Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée; Il
y a sous ta langue du miel et du lait, Et l'odeur de tes vêtements est comme
l'odeur du Liban. Can 7:2 (7:3) Ton
sein est une coupe arrondie, Où le vin parfumé ne manque pas; Ton corps est un
tas de froment, Entouré de lis. Can 7:9 (7:10) Et ta
bouche comme un vin excellent,... -Qui coule aisément pour mon bien-aimé, Et
glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment »! le corps de la femme est le jardin dans lequel on retrouve des aromates
(les joues), les lis (les lèvres) qui distillent la myrrhe, le miel (et le miel
et le lait sont sous la langue), une coupe arrondie (le sein), etc.
Une autre offre de la fiancée est présentée dans le passage suivant : « Can 8:2
Je veux te conduire, t'amener à la maison de ma mère; Tu me donneras tes
instructions, Et je te ferai boire du vin parfumé, Du moût de mes
grenades ». Le vin dont il est
question, c’est l’amour (physique dans ce contexte ici) : « Can 4:10
Que de charmes dans ton amour, ma soeur, ma fiancée! Comme ton amour
vaut mieux que le vin, Et combien tes parfums sont plus suaves que tous les
aromates »! (1 :2,4 ;
2 :4) ; et les grenades sont aussi expliquées : « Can 4:3
Tes lèvres sont comme un fil cramoisi, Et ta bouche est charmante; Ta
joue est comme une moitié de grenade, Derrière ton voile. Can 6:7
Ta joue est comme une moitié de grenade, Derrière ton voile... »
Le fiancé, de son côté, fait cette description de sa fiancée : « Can 7:7 (7:8) Ta taille ressemble au palmier, Et tes seins à
des grappes ». Ensuite il se propose de
monter sur le palmier : « Can 7:8 (7:9)
Je me dis: Je monterai sur le palmier, J'en saisirai les rameaux! Que tes seins
soient comme les grappes de la vigne, Le parfum de ton souffle comme celui des
pommes, Can 7:9
(7:10) Et ta bouche comme un vin
excellent,... » Si quelqu’un prend
isolément la partie «Je monterai sur le palmier » sans placer cela dans le contexte, il y donnera un autre sens hors sujet.
Ici se vérifie d’ailleurs l’adage « un texte sans contexte n’est qu’un
prétexte ».
La Bible parle des arbres à bien des endroits et, selon le contexte donné,
ceux-ci désignent Israël et Juda (Je 11), des rois ou royaumes (Da 4, Ez 31),
des hommes (Za 4, Luc 3 :7-9, Marc 8 :24) Jésus-Christ lui-même (Jn
15). Dans la description donnée plus haut par le fiancé, nous avons aussi
noté qu’un arbre peut être aussi une partie du corps humain dans le contexte où
celui-ci est considéré comme jardin. Dans cet entendement, l’organe au centre
du corps sera l’arbre au milieu du jardin. C’est question de respecter le
contexte et la cohérence des Saintes Ecritures. En lisant le récit de la chute,
les lecteurs s’efforcent malheureusement d’ignorer le contexte qui est donné
avec insistance.
Le récit est introduit comme suit : « Gen 2:25 L'homme et sa femme étaient tous deux nus, et
ils n'en avaient point honte ». Ce
passage nous donne bien le contexte : Tout tourne autour du sexe et de la
nudité. Et pour renforcer cela, l’Ecriture poursuit : « Ge 3:1 …
Le serpent était nu, plus que tout vivant du champ qu’avait fait IHVHAdonaï
Elohîms » (Chouraqui). Pour que la femme mange le
fruit avec le serpent, il avait fallu que ce dernier soit nu. Et ce contexte du
rapport sexuel se confirme par le résultat : « Gen 3:7 Et les yeux de tous deux furent ouverts, et
ils connurent qu'ils étaient nus; et ils cousirent ensemble des feuilles de
figuier et s'en firent des ceintures ».
Si jusqu’à ce niveau ça ne vous frappe pas encore toit les yeux – à
condition toutefois que vous soyez
sincère et honnête dans votre jugement – vous devrez quand-même reconnaitre que
ces indications données par Dieu sont troublantes puisque l’écriture ne peut
être anéantie et Dieu ne peut aucunement donner un moindre détail en vain. Par
ailleurs, étant donné que maintenant vous connaissez pertinemment selon les
écritures que chaque femme a deux bouches, qu’il y a « manger » et
« manger », « fruit » et « fruit »,
« arbre » et « arbre », « jardin » et
« jardin », vous devrez dans votre réflexion vous poser cette
question pour dissiper ce trouble : ils ont mangé, c’est vrai ; mais
par quelle bouche ? – par la bouche innocente ou par la bouche la moins
honnête ? et en reliant les écritures vous trouvez la réponse principalement
dans Proverbes 30:20 et dans le livre de Cantique de Cantiques.
Celui qui lit une écriture – en l’occurrence, le récit de la chute – et s’entête à en rejeter
le contexte qui en est planté est un impardonnable tricheur, faussaire,
falsificateur. Tels sont les faux docteurs qui utilisent la Bible juste quand
ils en ont besoin pour appuyer leurs doctrines déjà préconçues, doctrines qui
ne peuvent pas résister à l’épreuve des Saintes Ecritures bibliques dans leur
cohérence. La doctrine peut ainsi sembler en harmonie avec une écriture prise
isolément, mais lorsqu’elle est confrontée à d’autres passages bibliques, elle
plante. Recevez la parole de Dieu par la foi et dans l’humilité alors elle vous
sera révélée et Dieu vous en donnera la compréhension.
Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes
bénédictions !
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