« Pro 30:18 Trois choses sont trop merveilleuses pour
moi, et il en est quatre que je ne puis connaître: Pro
30:19 le chemin de l'aigle dans
les cieux,
le chemin du serpent sur le rocher, le chemin d'un navire au coeur
de la mer, et le chemin de l'homme vers la jeune fille. Pro 30:20 Tel est le chemin
de la femme adultère: elle mange et s'essuie la bouche, et dit: Je n'ai point
commis d'iniquité ». Le sage Salomon, par le
Saint-Esprit, comprit parfaitement le sens exact de l’adultère dès les origines.
Il a employé le langage de la sagesse divine que Moïse employa jadis en
écrivant le livre de la Genèse : il a désigné l’organe féminin qui
intervient dans l’acte d’adultère de « bouche » et l’acte lui-même de
« manger ». Au lieu de dire que la femme adultère nettoie ses parties
génitales après la copulation, il dit qu’elle essuie sa bouche après le repas.
Nous pourrons, plus tard
dans les épitres qui suivront, fournir beaucoup d’autres passages bibliques
attestant de cette terminologie biblique qui est on ne peut plus claire
pour les fils du royaume et à laquelle ils sont censés être familiers; mais
pour ceux du dehors ce langage est choisi à dessein pour leur fermer tout accès
aux mystères du royaume afin que même en lisant les mêmes saintes écritures ils
ne s’y retrouvent pas, « Mar 4:12 afin qu'en voyant ils voient et n'aperçoivent
point, et qu'en entendant ils entendent et ne comprennent point, de peur qu'ils
ne se convertissent, et que les péchés ne leur soient pardonnés ». Pour le moment retrouvons la définition biblique de ce
qu’est l’adultère avant de revenir à ce langage du sage.
« Lév 20:10 Et un homme qui commet adultère avec la femme d'un autre, -qui commet adultère avec la femme de son
prochain... l'homme et la femme adultères seront certainement mis à
mort ». « Ezé 16:32 femme qui
commets l'adultère, tu prends des étrangers à la place de ton mari ».
« Jea 8:4 Maître, cette
femme a été surprise sur le fait même, commettant adultère ». Ainsi, selon la loi pour qu’il y ait adultère, trois
éléments doivent être réunis : (1) une femme mariée, (2) un homme étranger
ou autre que le mari et (3) l’acte sexuel. Si l’un de ces trois éléments est
absent, l’on ne parlera pas d’adultère mais d’autre chose. S’il y a acte sexuel
extraconjugal mais la femme n’est pas mariée, il ne s’agira pas d’adultère,
mais de la prostitution chez la femme et de l’impudicité chez l’homme. S’il y a
femme mariée et homme étranger mais il n’y a pas acte sexuel, on ne peut pas
non établir un adultère. C’est ainsi qu’un homme qui surprend sa femme en train
de partager un diner avec un homme étranger à un hôtel et qu’il l’accuse
d’adultère ; non seulement il ne gagnera pas le procès, mais en plus sa
femme pourrait à son tour l’accuser de diffamation ou d’attentat à sa dignité.
Pareillement dans le jardin d’Eden le serpent et la femme n’ont pas partagé un
simple diner, mais quelque chose d’extrêmement dramatique avait eu lieu.
Nous pouvons remarquer en effet qu’une femme, après avoir mangé une pomme
n’a pas forcément besoin d’essuyer sa bouche ni même de brosser ses dents. Mais
pour ce qui est de cet autre « manger » en rapport avec l’adultère,
il faut qu’elle essuie la bouche après le repas pour se sentir à nouveau
tranquille et pouvoir dire « Je n'ai point commis d'iniquité ». La femme a donc deux bouches : une bouche
plus honnête et une bouche moins honnête –que celui qui lit fasse attention aux
deux épitres précédentes. Les aliments qui sortent de la nature ne souillent
pas l’homme, et ce ne sont pas ces aliments que cette bouche la moins honnête
mange. Elle ne mange que l’aliment qui sort de l’homme. Or nous savons que ce
qui sort de l’homme, c’est cela qui souille l’homme. Notre Seigneur l’a exprimé
de la manière la plus formelle « Mar 7:15 Il n'est hors de l'homme rien qui, entrant en
lui, puisse le souiller; mais ce qui sort de l'homme, c'est ce qui le
souille ». Et ceci ne s’applique pas
seulement à ce qui sort du cœur de l’homme, mais c’est vrai même dans le
domaine physique. Qui en effet peut se laver de la salive, de la sueur, des
urines de l’homme et prétendre qu’il est propre? N’est-il pas plutôt sal ?
Tout ce donc qui sort de l’homme est souillure : larmes, sueur, urine,
morve, caca, vomissement, salive, sperme, hémorragies, les déchets menstruels
et toutes sortes d’hormones.
La bouche ordinaire fait entrer dans le corps des ignames, des légumes, des
fruits, du poisson, etc., choses qui, selon la loi, ne souillent pas l’homme.
C’est pourquoi cette bouche-là est plus honnête et n’a pas besoin d’être
cachée, elle est sur le visage. La bouche cachée fait entrer dans le corps ce
qui sort de l’homme, qui, selon la loi,
souille l’homme. C’est pourquoi elle est malhonnête et a besoin d’être cachée :
d’abord Dieu lui-même l’a cachée au coin, sinon recoin, le plus isolé du corps
entre les jambes, en plus de cela il faut la couvrir doublement, triplement… par
caleçon, au-dessus de caleçon sous-jupe, au-dessus de sous-jupe jupe ou robe ou
pagne, etc.
Quand l’homme et la femme s’unissent dans l’acte animal, ils deviennent une
seule chair : donc un seul corps à trois bouches dont deux plus honnêtes
et une malhonnête. C’est par le truchement de cette dernière que les deux
complices consomment l’acte ; c’est la bouche au moyen de laquelle deux
personnes des deux sexes unies en un seul corps de chair mangent un même repas
à la fois – bien entendu, le repas de Genèse 3. Il devient on peut plus clair
pourquoi le récit de la chute expose sans ombre que la femme a mangé ce repas
deux fois, et qu’à chacune des fois, elle n’a pas mangé seule parce qu’elle ne
le pouvait pas : la première fois elle a mangé avec le serpent et la
seconde fois avec Adam. C’est la bouche la moins honnête qui était en action.
Voici donc, plus précisément, comment l’homme et la femme se souillent
mangeant le repas de Genèse 3 par le truchement de la bouche la moins
honnête : ce qui sort de l’homme souille l’homme et la femme avale ce qui
sort de l’homme et se souille. L’homme se souille avec la femme et la femme se
souille avec l’homme. Les deux complices sont ainsi souillés parce qu’ils
participent en communion dans la souillure. Les accusateurs de la femme
adultère devant Jésus ne pouvaient pas obtenir gain de cause car leur
accusation était biaisée en elle-même : ils avaient amené à la barre la
femme seule sans l’homme adultère comme si elle aurait pu commettre cet acte
avec elle-même ! C’était injuste.
Dès lors que tout le monde reconnait l’aspect de la souillure de ce repas
de Genèse 3 mais que tout le monde ne réussit pas à s’en abstenir, ce repas
constitue en soi-même de l’iniquité, savoir un péché qu’on commet sciemment, en
l’occurrence, par incapacité de s’en passer. David reconnaissant ce qu’était le
repas que son père et sa mère avaient pris ensemble et qui avait conduit à sa
conception dans le sein de sa mère s’écrie « Psa 51:5 (51:7) Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma
mère m'a conçu dans le péché ». Partant, tout ce qui est né de cette voie est souillé, pécheur et inique.
Ainsi Job de son côté fait cette déclaration : « Job 14:1 L'homme
né de la femme! Sa vie est courte, sans cesse agitée. Job 14:2 Il
naît, il est coupé comme une fleur; Il fuit et disparaît comme une ombre. Job 14:3 Et
c'est sur lui que tu as l'oeil ouvert! Et tu me fais aller en justice avec toi!
Job 14:4
Comment d'un être souillé
sortira-t-il un homme pur? Il n'en peut sortir aucun ».
Or nous en sommes tous le produit. Certains hommes pour se donner
faussement un statut spécial par rapport à leurs semblables se targuent du vœu
de célibat et essaient ainsi de jouer à la sainteté et à la piété ! C’est
tout simplement ridicule, car ce n’est pas Dieu qu’ils trompent, ce n’est pas non
plus David ni Job qu’ils tromperaient ni aucun homme qui a la moindre lucidité
sur ces choses ; ils se trompent eux-mêmes et ceux qui ont envie de se faire tromper. Ils se pavanent dans leur soi-disant maîtrise
de la chair, et leur propre incontinence criante les expose : c’est de
leur camp que sortent tous les jours les rapports de pédophilie, d’adultère, et
de toute autre sorte d’impiété qui ne se peut nommer. Si un homme pense qu’il
peut être plus pieux ou saint au moyen du célibat, un tel homme ferait mieux,
s’il le peut, de s’abstenir de naître de l’acte sexuel ! Or, comment
s’abstenir de quelque chose dont on n’est plutôt le résultat et non
l’auteur ?
Cette réflexion a toute son importance afin que nul ne se croie quelque
chose devant Dieu en dehors de la grâce. Est très malheureux tout homme qui ne
reconnait pas sa condition déplorable et le besoin criant du secours de Dieu
seul. Dieu a considéré l’énormité des dommages du péché en Eden, dommages que
ni l’homme, ni aucun ange ni personne d’autre au ciel, sur la terre et sous la
terre ne pouvait réparer. Il a alors pris la résolution : « Osé 1:7
… je les sauverai par l'Éternel, leur Dieu, et je ne les sauverai ni par
l'arc, ni par l'épée, ni par les combats, ni par les chevaux, ni par les
cavaliers ». Dans Esaïe 35 il a promis
de venir en personne pour nous sauver car il n’existe pas de sauveur en dehors
de lui (Es 43 :11 ; 60 :16 ; 63 :16). Et il est venu
et a accompli notre salut, il a réparé les dégâts et s’est exprimé après avoir
tout réalisé « Jea 19:30 … Tout est accompli ». Dieu ne nous a pas sauvés par quelqu’un d’autre mais par
lui-même : Jésus-Christ est l’Eternel notre Dieu. Nous rendons grâces à
Dieu car la solution au péché est là : il suffit de croire en Jésus-Christ
le Fils de Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force ;
et lui obéir dans toutes choses. L’impasse, la panique, les craintes et les
menaces de la mort sont levées. Alléluia !
Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes
bénédictions !
Amen!
ReplyDeleteStay blessed
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