« 1Co 12:22 Mais bien
plutôt, les membres du corps qui paraissent être les plus faibles sont
nécessaires;
1Co 12:23 et ceux que nous estimons être les moins
honorables du corps, nous les entourons d'un plus grand honneur. Ainsi nos
membres les moins honnêtes reçoivent le plus d'honneur, 1Co 12:24 tandis que ceux
qui sont honnêtes n'en ont pas besoin. Dieu a disposé le corps de manière à
donner plus d'honneur à ce qui en manquait » (Segond). Et comme l’homme et la femme forment un seul corps dont l’homme
est la tête – qui ne manque pas d’honneur et n’a donc pas besoin d’en recevoir
– la femme a donc besoin d’être traitée avec plus d’honneur. C’est pour cette
raison que le corps de la femme exige plus de décence que celui de
l’homme ; c’est la folie du péché qui pousse les femmes de cette
génération à vouloir se comparer aux hommes.
Par rapport à ces organes
les moins honnêtes, une mise au point scripturaire est indispensable touchant
spécialement le mariage et l’acte conjugal. Nous avons vu que cet acte est
incompatible avec le sacré, pour ainsi dire qu’il n’est pas sacré. Quand les hommes
admirent l’abondance de plaisir, de bonheur, de joie et d’allégresse qu’ils
éprouvent dans la procréation au moyen de l’acte conjugal, ils ont tendance à
glisser vers la sacralisation de cet acte, ce qui est une grave erreur. Si
l’union conjugale était sacrée, pourquoi serait-elle encore opposée au
sacré ? Nous avons lu les exemples de la visitation de Yahvé au mont Sinaï
(Ex 19 :14-15), de David avec le sacrificateur Achimélec à Nob (1Sam
21 :3-5), et du préalable du jeûne et de la prière (1Co 7 :5). Nulle
part dans la bible il n’est dit que le mariage est sacré ou saint ; Dieu
ne peut pas se contredire. Nous lisons dans Hébreux : « Héb 13:4
Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de
souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères » (Segond).
Toute relation sexuelle commise en dehors du cadre conjugale (impudicité ou
adultère) par l’un des partenaires souille le lit conjugal, et Dieu plaide pour
l’honneur du mariage. Mais dans ce passage Dieu ne dit pas que le mariage est
saint ou sacré. Si donc nous nous marions, ce n’est pas que le mariage est
saint, sacré ou même bon, loin de là. Paul dit « 1Co 7:1 Or, pour ce qui est des choses au sujet
desquelles vous m'avez écrit, il est
bon à l'homme de ne pas toucher de femme ». « 1Co 7:7
mais je voudrais que tous les hommes fussent comme moi (c.-a-d. célibataire); toutefois chacun a son propre don de grâce de
la part de Dieu, l'un d'une manière, et l'autre d'une autre. 1Co 7:8 Or je
dis à ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, qu'il leur est bon de demeurer comme moi ».
Ce qui est plutôt bon c’est de rester célibataire comme Paul et de ne point
toucher de femme. Mais pourquoi nous marions-nous alors, si le mariage et l’acte
conjugal ne sont ni sacrés ni bons ? « 1Co 7:2 mais, à cause de la fornication, que chacun
ait sa propre femme, et que chaque femme ait son mari à elle ». « 1Co 7:9
Mais s'ils ne savent pas garder la continence, qu'ils se marient, car il
vaut mieux se marier que de brûler ». Dans notre chair il y a la loi du péché au sujet de laquelle nous avons lu
dans Romains 7, et cette loi brûle dans nos membres comme du feu qui peut
causer d’énormes dégâts s’il n’est pas contrôlé. Et seul le don de Dieu peut
permettre à un homme de contenir ce feu, comme Paul, sans éprouver le besoin de
se marier. Ce feu a été allumé en Eden. Avant le repas de Genèse 3, le corps de
l’homme et de la femme était exempt de cette pression de la chair et c’est
pourquoi leurs organes génitaux n’étaient pas encore malhonnêtes ou indécents.
Il me faut mentionner en passant que le don de célibat est spécial et
individuel, il n’est jamais collectif ou institutionnel comme nous l’avons lu
plus haut (1Co 7 :7). Quand les hommes instituent le principe de célibat
comme l’une des conditions de prêtrise, il ne peut y avoir quelque chose de
plus satanique puisqu’alors l’ennemi qui les instrumentalise cherche à répandre
la débauche. Il faut considérer la motivation que Paul donne pour justifier le mariage :
« 1Co 7:2 mais, à cause de la fornication…
Toutefois, pour éviter l'impudicité
(Segond)… 1Co
7:9 Mais s'ils manquent de
continence, qu'ils se marient; car il
vaut mieux se marier que de brûler ». Nul n’est besoin de préciser ici que le mariage de la post création (après
la chute) dont il est question dans ce passage est centré sur le sexe,
contrairement au couple originel au sein duquel le centre charnel n’avait point
de rôle à jouer, à l’instar du mariage de l’Agneau que nous attendons. La fornication,
l’incontinence, le feu qui brûle dans nos membres ; toutes ces choses
n’existaient pas avant la chute. L’homme et sa femme vivaient de manière sainte
sans avoir part à ces choses : ils étaient comme des anges.
Mais en prenant le repas de Genèse 3, ils ont allumé du feu qu’il faut
contenir tout le temps que nous sommes encore dans ce corps de la mort, et en
attendant l’accomplissement de notre rédemption quand nous serons restaurés
dans la position que nous avions avant le péché, lorsque nous revivrons comme
des anges à nouveau : des hommes et des femmes, fils et filles de Dieu qui
s’aiment dans l’amour de Dieu sans éprouver un quelconque désir ou une
quelconque sensation sexuel. Nous attendons impatiemment ce temps où nous
n’aurons pas à fournir un effort pour ne pas pécher ou pour lutter contre le
péché dans nos membres, car il ne sera plus. Mais en attendant ce siècle-là,
Dieu dit : « que chaque homme ait sa propre femme, et que chaque
femme ait son mari à elle » ; c’est le moyen temporaire de tenter de
contenir les organes malhonnêtes afin qu’ils ne causent pas plus de dégâts que s’ils
demeurent incontrôlés. D’où l’interdiction du mariage est un enseignement de
démons comme l’Esprit le dit (ITim 4 :1-3).
Heureux ceux et celles qui retiennent fermement cette merveilleuse
promesse, qui croient et persévèrent jusqu’à voir son accomplissement :
ils vivront éternellement saints pour glorifier Dieu, plus de plaisir de la
chair ne sera dans leurs corps transformés. Aujourd’hui, puisque la
malhonnêteté a pris contrôle de nos membres, le sens même de l’amour est
dénaturé. Et nous vivons dans la peur et l’incertitude car le bien et le mal
cohabitent en nous et à tout moment nous pouvons glisser de l’amour vers le péché.
Un homme fait un enfant avec une femme qu’il abhorre puisque les organes
malhonnêtes l’y ont forcé : l’enfant est à la fois une source de discorde
et victime de la même discorde. Un homme et une femme se marient et du coup ils
se rendent compte que leur cohabitation est calamiteuse pour l’un et
l’autre : leur mariage a seulement été déterminé par la force du centre
charnel. Une mère avec son fils s’aiment bien, ils se saluent par la main, par
les embrassades ou les baisers, etc., et tout est en ordre jusque là : il
s’agit de l’amour maternel. Mais si les deux vont plus loin jusqu’à faire
participer les organes les moins honnêtes du corps, alors ils glissent de
l’amour maternel vers l’inceste !
Des réalités pareilles sont très tristes et déplorables et elles existent
néanmoins. Il n’en était pas ainsi avant le repas de Genèse 3 quand ces organes
malhonnêtes n’avaient pas encore été activés. Le repas de Genèse 3 a causé des
dégâts collatéraux incalculables et provoqué une transformation inédite dans
notre corps de sorte que le corps qui était conçu pour être le tabernacle de
Dieu sur la terre a été transformé en théâtre de plaisirs charnels à la gloire
du diable. Heureusement que le Dieu qui nous sauve est lui-même le Créateur.
Ainsi, il ne nous promet pas de réparer ce corps qui a été affecté par le virus
du péché, mais carrément de le changer, savoir le remplacer par un corps
incorruptible et immortel. « 1Co 15:51 Voici, je vous dis un mystère: Nous ne nous
endormirons pas tous, mais nous
serons tous changés : 1Co 15:52 en un instant, en un clin d'oeil, à la
dernière trompette, car la trompette sonnera et les morts seront ressuscités incorruptibles, et nous, nous serons
changés ».
Voilà qui concrétisera et coiffera notre rédemption, savoir que nous serons
restaurés dans notre forme d’avant le repas de Genèse 3. Et plus que cela, nous
aurons désormais des corps glorieux, saints et sans aucune malhonnêteté. Avant
le repas de Genèse 3, l’homme et la femme vivaient innocemment comme des anges
puisque le péché était éteint ou mort dans leurs organes. Mais c’était
quand-même un corps tiré de la poussière. Dieu nous a envoyé un nouvel Adam
avec un corps qui n’est pas tiré de la poussière, mais un corps qui est
plénitude de la divinité, savoir la parole faite chair. Nous tous qui l’avons
reçu avons en même temps obtenu le pouvoir de naître de Dieu avec le même type
de corps « Jea 1:12 Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il leur a
donné le droit d'être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom; Jea 1:13
lesquels sont nés, non pas de sang, ni de la volonté de la chair, ni de
la volonté de l'homme, mais de Dieu » : dans la foi nous le sommes déjà et très bientôt nous l’allons voir se
concrétiser.
Il n’y aura pas dans ce corps du feu qui brûle et qui demande qu’on se
marie pour éviter la débauche. Voici comment notre Seigneur le dépeint : « Luc 20:34
Et Jésus leur dit: Les fils de ce siècle se marient et sont donnés en
mariage; Luc 20:35 mais ceux qui seront estimés dignes d'avoir
part à ce siècle-là et à la résurrection d'entre les morts, ne se marient ni ne
sont donnés en mariage, Luc 20:36 aussi ils ne peuvent plus mourir; car ils
sont semblables aux anges, et ils sont fils de Dieu, étant fils de la
résurrection ». Hommes et femmes, nous
nous aimerons plus que nous nous aimons dans la chair, et notre amour sera
saint et sans dérive.
Seul notre Rédempteur détruira définitivement la pression du péché qui a
prévalu dans nos membres. Le mariage de la post création était juste un calmant
pour limiter les dégâts du centre charnel, mais il n’a pas permis d’éviter la
débauche. David était déjà marié à plusieurs centaines de femmes, mais cela ne
l’a pas empêché de céder à la pression des organes les moins honnêtes à la vue
de la femme d’Uri qui se baignait, et il est tombé dans l’adultère. Nous
désirons ardemment quitter ce corps pour être restaurés dans la condition de la
création avant le repas de Genèse 3. Que tous ceux qui ont cet ardent désir par
la foi en ses promesses se purifient eux-mêmes et qu’ils se gardent saints pour
le Seigneur en demeurant dans sa Parole.
Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes
bénédictions !
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