« 1Co 2:12 Mais nous, nous avons reçu, non l'esprit du
monde, mais l'Esprit qui est de Dieu, afin que nous connaissions les choses qui
nous ont été librement données par Dieu; 1Co 2:13 desquelles aussi nous parlons, non point en
paroles enseignées de sagesse humaine,
mais en paroles enseignées de l'Esprit,
communiquant des choses spirituelles par des moyens spirituels. 1Co 2:14 Or
l'homme animal ne reçoit pas les choses qui sont de l'Esprit de Dieu, car elles
lui sont folie; et il ne peut les connaître, parce qu'elles se discernent
spirituellement. 1Co 2:15 Mais celui qui est spirituel discerne toutes
choses; mais lui n'est discerné par personne ».
Pour des raisons pédagogiques j’ai dû me servir d’un langage humain et
employer un concept plutôt scientifique d’homo sapiens dans ma précédente
épitre. Il fallait partir du langage des hommes pour monter plus haut dans le
langage biblique ou divin. Et comme je l’exposais donc dans cette épitre, voici
nous venons de lire qu’il existe une vie animale et une vie spirituelle, une
sagesse humaine et une sagesse spirituel, des choses animales et des choses
spirituelles, etc. et tout ce qui est animal ou humain, l’antipode du
spirituel, est le propre de « l’homme animal ».
Ce concept biblique devrait faire réfléchir plus d’un ! Et à côté de cet « l’homme
animal » la Bible nous présente ensuite un autre, « l’homme
spirituel » ; de sorte que nous n’avons plus besoin
d’employer le concept d’ « homo sapiens » et celui de
« homme à l’image de Dieu ».
Or nous réalisons qu’à plusieurs endroits dans la Bible le mot « homme »
est utilisé sans être suivi de l’un de ces épithètes « animal » ou
« spirituel ». Comme dans chaque cas il doit s’agir de l’un ou de l’autre homme, l’un de ces
épithètes doit toujours être sous-entendu quand bien même il n’est pas expressément
mentionné. Les indications données dans ce passage et dans bien d’autres
permettront de déceler l’épithète sous-entendu qui accompagne le concept
« homme » partout où il est employé dans les Saintes Ecritures :
l’homme animal a l’esprit du monde, l’homme spirituel a l’esprit de Dieu ;
l’homme animal parle les paroles qu’enseigne la sagesse humaine (du cerveau de primate),
l’homme spirituel parle les paroles qu’enseigne l’Esprit communiquant des
choses spirituelles par des moyens spirituels ; l’homme animal ne reçoit
pas les choses spirituelles (la véritable parole de Dieu), et il ne peut les
connaitre car c’est spirituellement (et non rationnellement) qu’on en juge,
l’homme spirituel pénètre tout, même la profondeur de Dieu (1Co 2 :10) ;
l’homme animal ne connait pas la voix du bon berger, l’homme spirituel la
connait ((Jn 10 :27)) ; l’homme animal n’écoute pas les paroles de
Dieu, l’homme spirituel les écoute et en fait ses délices (Jn
8 :474 ; Ps 119 :70) ; etc.
Avec ce parallélisme biblique on ne peut plus clair, nous pouvons
appréhender quelques exemples d’usages bibliques du concept
« homme ». Par exemple, l’Esprit de Dieu saisit Ponce Pilate pour
présenter Jésus devant le monde en disant : « Jea 19:5 … Voici l'homme! », il s’agit de l’homme spirituel, celui par qui Dieu
devait engendrer beaucoup d’autres hommes spirituels. Par contre nous lisons
ailleurs que « Nom 23:19 *Dieu n'est pas un homme, pour mentir, ni un
fils d'homme, pour se repentir » il s’agit
de l’homme animal né selon le système animal de reproduction. Nous lisons par
ailleurs que « Psa_39:5 (39:6) Oui, tout
homme debout n'est qu'un souffle. –Pause ». L’homme animal ou le primate suprême, qu’importe son degré de perfection,
de sagesse ou de beauté, est éphémère. Et quand nous lisons « Gen 1:27
Et Dieu créa l'homme à son image; il le créa à l'image de Dieu; il les
créa mâle et femelle » ; Dieu n’est pas
animal, il est esprit ; et l’homme à l’image de Dieu n’est peut pas être
animal mais spirituel.
Nous lisons encore dans Ezéchiel « Ezé 28:2 …et tu es un homme, et non pas *Dieu… »
« Ezé 28:9 …Mais tu seras un homme, et non pas *Dieu,
dans la main de celui qui te transperce ». Une fois encore ici il s’agit de l’homme animal, du primate suprême ou
homo sapiens. Et ce même chapitre nous montre que cet homme était dans le
jardin d’Eden avec Adam – ce que nous examinerons plus tard.
Ainsi, nous trouvons que dans le langage biblique, le concept
« homme » est à la fois spirituel et animal. Spirituellement il
désigne la créature spirituelle la plus précieuse aux yeux de Dieu, créature
faite à l’image de Dieu et à sa parfaite ressemblance. Cette créature, Dieu l’a
établie sur la terre, lui ayant formé un corps terrestre tiré de la poussière,
et dans ce corps elle est tombée et a ainsi failli à refléter cette image de
Dieu sur la face de la terre. A travers cette chute, l’homme s’est rabaissé au
niveau des animaux menant sur terre une vie purement animale (si pas pire), et
a eu besoin d’un rédempteur. Le Rédempteur est venu dans la même forme, avec un
corps semblable, mais non tiré de la poussière. Tout ce qui formait le corps du
Christ était céleste, la Parole faite chère, la vision accomplie de Dieu de l’homme
à son image et qui lui ressemble vraiment.
Du point de vue animal, ce même concept « homme » désigne ce
primate suprême, zoologiquement classifié comme « homo sapiens »,
savoir un animal plantigrade, bipède, debout à 180 degrés, avec un langage
articulé, un animal ayant un sens élevé de l’humour, une conscience du bien et
du mal, un animal qui sait qu’il va mourir, et qui se pose des questions sur
lui-même ; bref un animal ayant une culture sociale, économique, politique
et religieuse exceptionnelle. L’ « homme » est aussi cet animal
exceptionnel dont l’aspect extérieur du corps est structuré avec une esthétique
extraordinaire, lorsqu’on le compare à tous les autres mammifères. Les poils
sur son corps sont répartis à dessein, à la fois pour dessiner une beauté et
réaliser une fonction ; sinon son corps est généralement glabre (lisse,
dévelouté) en comparaison avec d’autres primates et mammifères en général.
S’il est bibliquement établi que le concept « homme » peut, selon
un contexte ou un autre, désigner un être spirituel à l’image de Dieu ou un animal,
nous découvrirons par ailleurs dans certains passages bibliques où l’homme
animal se fait carrément appeler animal, bête, serpent, etc. Les rois des
nations et les puissances mondiales qu’ils dirigent sont généralement
représentés comme des bêtes dans la Bible. C’est le type que nous lisons dans
Daniel 7 et 8, dans Apocalypse 13 et dans beaucoup d’autres passages. La Bible
peut mentionner l’agneau, le renard, le lion, le serpent ou le dragon, etc., sans
faire littéralement allusion aux animaux mais aux hommes. En voici des
exemples :
« Jea 1:29 Le lendemain, il voit Jésus venant à lui, et
il dit: Voilà l'agneau de Dieu
qui ôte le péché du monde! » Ici Jean
le baptiseur ne montrait pas un ruminant, mais un homme, Jésus-Christ de
Nazareth. « Luc 13:32 Et il
leur dit: Allez, dites à ce renard:
Voici, je chasse des démons et j'accomplis des guérisons aujourd'hui et demain,
et le troisième jour je suis consommé ». Ici Jésus ne parle pas de ce carnivore de la famille des canidés, mais
d’un homme, Hérode, gouverneur de la Galilée. « Luc 3:7 Il disait donc aux foules qui sortaient pour
être baptisées par lui: Race de
vipères, qui vous a avertis de fuir la colère qui vient »? « Mat 23:33
Serpents, race de vipères!
comment échapperez-vous au jugement de la géhenne »? Dans ces deux cas également, ni Jean le baptiseur ni
Jésus ne s’adressent à des reptiles de l’ordre des squamates, mais à des
hommes, des foules incrédules, des pharisiens pleins de malice.
Si tel est le langage de Dieu, alors il nous revient à nous de nous y
familiariser, si du moins nous avons reçu sa grâce, plutôt que d’en être
achoppés. En l’occurrence, Dieu s’adresse au roi de Tyr dans Ezéchiel et il
insiste : Toi, tu es homme. Et il dit que cet homme était dans le jardin
d’Eden – un homme autre qu’Adam qui était aussi dans le jardin d’Eden. Mais
quand Dieu parle du même acteur à Moïse, il l’appelle « serpent »
pour mettre l’accent sur le caractère malicieux de cet homme mais aussi en se
servant de sa désignation zoologique post-malédiction. En effet, le récit
biblique lui-même n’autorise pas à un homme sensé de penser que ce
« serpent » fût un reptile sans pattes avec un corps couvert
d’écailles, parce que dans le premier verset du chapitre 3 il est rapporté être
au top de la hiérarchie animale, et au verset quatorze Dieu le rabaisse jusqu’à
la classe des reptiles, l’ordre des squamates, le sous-ordre des serpentes.
C’est donc la malédiction et le châtiment divins qui l’ont précipité de la
position VIP qu’il occupait dans le règne animal jusqu’à l’ordre inférieur de
la classe des reptiles.
Aussi, réalisons-nous, le mot « serpent » est un concept post-malédiction.
Il est évident qu’avant cet événement, l’ordre des squamates ne comprenait que
les lézards qui rampent sur le sol au moyen de leurs membres. La malédiction a
provoqué l’existence d’un sous-ordre des serpentes, savoir des reptiles qui se
trainent sur le ventre au moyen des contractions mais sans le secours d’aucun
membre ; en d’autres termes Dieu a ramené ce primate suprême, couronne de
tous les mammifères et de tous les animaux à un rang inférieur même à celui des
lézards.
Ainsi nous comprenons qu’au sein de l’humanité même il existe depuis l’Eden
l’homme animal et l’homme spirituel. L’ennemi a désespérément combattu depuis
des siècles la révélation de ce mystère qui le met à nu. Mais Dieu nous la
réservait, nous qui vivons à la dernière heure pour que notre connaissance de
Christ soit accomplie pour pouvoir vaincre la dernière offensive de l’ennemi.
Tout être humain qui n’a pas l’esprit de Dieu en lui est une bête plantigrade
et bipède, un arrière-petit-fils du serpent de l’Eden. Sa civilisation, sa
modernité, son instruction, ses activités spirituelles ou religieuses n’y
apportent rien de plus ; il est et reste toujours un animal.
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