« Gen 1:26 Et Dieu
dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'ils dominent sur les poissons de la
mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre,
et sur tout animal rampant qui rampe sur la terre. Gen
1:27 Et Dieu créa l'homme à son
image; il le créa à l'image de Dieu; il les créa mâle et femelle. Gen 1:28 Et
Dieu les bénit; et Dieu leur dit: Fructifiez, et multipliez, et remplissez la
terre et l'assujettissez, et dominez
sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout être
vivant qui se meut sur la terre ».
Dieu crée l’homme et le décrète roi, celui qui domine sur toute la terre ; et il le fait au moyen de
sa parole. Dieu avait aussi créé le
Prince de Tyr et en avait fait l’être le plus distingué au milieu de toute la
population d’Eden. Il avait un tel profil qui lui valait la royauté :
géant plus que tous les autres arbres d’Eden, parfait en beauté, plein de
sagesse, avec la carrure et la parure princière, etc. (veuillez trouver les
écritures de référence dans l’épitre précédente). Au sujet d’Adam, nous ne
trouverons jamais dans la bible une description particulière de magnificence,
ce qui montre que lui n’était et/ou n’avait rien de particulier. Or Dieu n’avait
jamais dit au Prince de Tyr « Domine
sur toute la terre » mais à Adam. Mais nous avons lu dans
plusieurs passages bibliques que cet homme, à coté d’Adam, est appelé Prince ou
Roi.
Il est donc clair qu’Adam était roi de toute la
terre sur décret divin, et son voisin l’était de par son profile, ses mérites ;
il en avait le titre selon qu’il avait impressionné tous les habitants d’Eden. C’est le cas de figure que nous retrouvons entre les
deux fils de David Adonija et Salomon. Le premier était l’un des fils aînés de
David (il était resté l’aîné après la mort d’Absalom), il était très beau de
figure et d’un caractère irréprochable, et la succession au trône lui revenait
de droit (1R 1 :5-5 ; 2 :15,22), le dernier était né d’un
mariage controversé basé sur l’adultère et le crime et qui avait provoqué
beaucoup d’événements ignobles dans la vie et la famille de David, et il était
faible de surcroît. Mais avec tout ce mérite ou profile, Adonija n’était roi
que dans son propre orgueil et dans ses illusions ; pour Dieu c’était
Salomon, le faible cadet.
Le Prince de Tyr réunissait tous les critères mieux même qu’Adonija, ainsi
que cela ressort de ce passage « Ezé 31:6 Tous les oiseaux des cieux faisaient leurs
nids dans ses rameaux, et toutes les bêtes des champs faisaient leurs petits
sous ses branches, et toutes les nations nombreuses habitaient sous son ombre. Ezé 31:7 Et il
était beau dans sa grandeur et dans la longueur de ses branches, parce que sa
racine était auprès de grandes eaux. Ezé 31:8 Les cèdres dans le jardin de Dieu ne le
cachaient pas, les cyprès n'égalaient point ses rameaux, et les érables
n'étaient pas comme ses branches; aucun arbre dans le jardin de Dieu ne lui
était semblable en beauté. Ezé 31:9 Je l'avais fait beau dans la multitude de ses
branches, et tous les arbres d'Éden, qui étaient dans le jardin de Dieu, lui
portaient envie ».
Par ses rameaux il protégeait les oiseaux des cieux contre les intempéries,
il était un rempart pour toutes les bêtes des champs, il était le protecteur de
toutes les nations leur offrant la sollicitude de son ombre et ses branches
servaient généreusement de maternité à toutes les femelles à l’accouchement. Ne
perdons pas de vue que celui qui est décrit ainsi est un homme, le roi
d’Assyrie. La même chose que nous voyons aujourd’hui : un homme très
puissant reconnu prince sur toute la terre suite à l’extension de ses rameaux
(sa présence et son influence) sur tous ceux qui peuplent la terre. Les rois de
Babylone et d’autres royaumes hégémoniques signaient des décrets qui liaient
tous les fils des hommes en quelque lieu qu’ils habitent. A la fin des temps
nous retrouvons encore une ville qui a l’autorité sur tous les rois de la terre
(Ap 17 :18), et cette ville est une église mondiale sous la direction d’un
homme. Cet homme a des rameaux sur les cinq
continents, dans tous les pays, sur tout peuple, toute nation, toute tribu et
toute langue.
Lorsque les rois font face à des situations les plus délicates reliées à la
stabilité de leur pouvoir, leur dernier espoir est cet homme : ils
effectuent un voyage à Rome pour rencontrer celui qui a l’autorité sur tous les
rois de la terre. Toutes les nations nombreuses habitent sous son ombre sur
tous les plans de la vie sur la terre : à travers le monde il a les meilleures
écoles, il a construit des hôpitaux, des œuvres caritatives à travers des ONG
qu’il finance directement ou indirectement, il a une multitude d’organisations
qui offrent de l’emploi et de nombreuses familles sur le globe vivent grâce à
lui, etc. De temps en temps Dieu se manifeste à travers ses serviteurs sur la
terre pour guérir les maladies des hommes et leur faire du bien ; mais de
tels actions ne sont que ponctuelles, des miracles – un miracle est quelque
chose d’inhabituel, c.-à-d. qui n’existe pas toujours. Mais cet homme apporte
une aide de proximité permanente et durable et qui se passe des exigences
d’avoir la foi comme une graine de moutarde.
Cet état de choses trouve sa genèse dans le jardin d’Eden où le Prince de
Tyr, par ses grands atouts, rendait beaucoup de services aux habitants d’Eden –
des services qu’Adam ne leur rendait pas – et, en retour, ils lui étaient
reconnaissants pour l’accepter comme roi. Les
habitants de la terre préfèrent des prestations tangibles à des paroles ou
promesses éternelles qu’il faut recevoir par la foi. Nous pouvons remarquer
qu’en général lorsque Jésus offrait des prestations tangibles (guérisons de
malades, résurrection de morts, divers miracles) il était reconnu par la foule
comme étant le véritable Messie, le roi de Juifs ; que par contre
lorsqu’il proclamait les mystères du royaume quelques individus seulement étaient
disposés à l’écouter.
Un exemple typique ressort bien dans Jean 6 où Jésus distribue le pain à la
foule et ils veulent l’investir roi de force, Jésus disparait du milieu d’eux
et quand ils le revoient ils lui demandent
pour signe de leur donner toujours du pain. Mais Jésus réagissant leur proclame
les mystères du royaume et tous s’en vont disant « Jea 6:60 … Cette parole est dure; qui peut l'ouïr »? Il les avait déjà exhortés à travailler plutôt pour la
nourriture impérissable, la Parole de Dieu, mais cette exhortation n’avait
point d’effet en eux. D’où nous réalisons que les enfants de Dieu qui ne s’en
tiennent qu’à la Parole, la nourriture impérissable, rencontrent d’énormes
difficultés au milieu des hommes ; et Adam a dû faire face à ces mêmes
difficultés en Eden lui qui n’avait que la parole de Dieu et sa foi face à un
autre prince puissant qui avait beaucoup de services sociaux à offrir
généreusement à ceux qui en avaient tant besoin.
Et si Dieu eût été démocrate, le Prince de Tyr l’eût définitivement emporté
sur Adam car c’est à lui que tous les habitants d’Eden portaient envie. En
effet, dans ce même passage d’Ezéchiel, nous avons lu que ses racines plongeaient dans des eaux abondantes. Nous
lisons dans Apocalypse 13 que la bête à qui le dragon (Serpent ancien, Diable
et Satan selon Apocalypse 12 :9) a donné sa puissance, son trône et un
grand pouvoir monte de la mer ou des
eaux abondantes. Dans Apocalypse 17 nous lisons que cette bête, l’empire
mondial romain ou européen, est maintenant sous le contrôle d’une église
prostituée qui n’est autre que l’église catholique romaine et elle est assise sur les eaux abondantes.
Et au verset 15 le sens des eaux
abondantes nous est fourni : des
peuples et des foules et des nations et des langues. Pour être puissant
dans le monde il faut avoir les assises populaires, les eaux abondantes ;
et le prince de Tyr en avait parfaitement. Par contre, pour être puissant dans
le royaume de Dieu il faut avoir la foi comme une graine de sénevé. Ainsi Adam
était puissant dans le royaume de Dieu, mais il était faible dans l’approche
luciférienne du pouvoir qui caractérisait le Prince de Tyre en Eden et qui est
toujours en vigueur sur toute la terre jusqu’à nouvel ordre (l’ordre
messianique sur terre).
Alors, cette configuration a-t-elle obligé Dieu à revoir sa vision ? –
loin de là ! Le Prince de Tyr était tout ce qu’il était et il avait tout
ce qu’il avait, mais Dieu n’avait jamais dit qu’il dominerait sur toute la
terre. Celui sur qui Dieu avait prononcé cette parole était l’homme créé à
l’image de Dieu, appelé Adam sur la terre et ce, peu importe combien vile ou
médiocre il pouvait paraitre devant les habitants d’Eden. Le décret divin ne
peut souffrir d’aucune faille : le Prince de Tyr avait le titre et le
profil d’homme de par sa physiologie anthropologique, Adam était homme sur
décret divin et dans la vision de Dieu ; le Prince de Tyr avait le titre
et le profil de prince/roi de suite de ses mérites, exploits et
prestations personnels, Adam était prince/roi de toute la terre sur décret divin et dans la vision de
Dieu. Dieu a sa vision qui est n’est pas la vision de l’homme, il a son
jugement qui n’est pas le jugement de l’homme, il a ses pensées qui ne sont pas
les pensées de l’homme.
Ainsi, depuis le jardin d’Eden il en a toujours été ainsi : homme
de titre et de profile, et homme sur décret divin et dans la vision de Dieu,
prince/roi de titre et de profile, et prince/roi sur décret divin et dans la
vision de Dieu. Pareillement il y a eu des gens qui avaient le titre de fils
d’Abraham mais qui dans la vision de Dieu ne l’étaient pas. Dieu a reconnu
qu’on ne pouvait pas appeler Ismaël autrement que fils d’Abraham et il l’a appelé
postérité d’Abraham (Ge 21 :13). Mais dans sa vision éternelle, Dieu
exclue Ismaël et tous les autres et ne reconnaît qu’Isaac (Ge 22 :2,16).
Jésus mêmement a reconnu que les juifs ne pouvaient pas être appelés autrement
que fils d’Abraham et il dit « Jea 8:37 Je sais que vous êtes la postérité d'Abraham… », Mais quand il se place dans la vision éternelle de Dieu,
il s’adresse à la même audience en disant « Jea 8:39 …Si vous étiez enfants d'Abraham, vous feriez
les œuvres d'Abraham... Jea 8:42 … Si Dieu était votre père, vous m'aimeriez,
car moi je procède de Dieu et je viens de lui »; Tel peut donc être fils d’Abraham de droit et en avoir le titre et ne pas
l’être dans la vision de Dieu.
Ceci s’applique à tout ce qui est relatif à Dieu ou à Christ sur la
terre : homme, prince/roi, chrétien,
ministre, prêtre, apôtre, prophète, docteur, évangéliste, pasteur, église, foi,
etc. ; l’on peut se qualifier pour porter l’un de ces titres – et même Dieu ne va pas contester – et ne pas
l’être ou l’avoir de la manière dont Dieu voit les choses depuis l’éternité. Il
a appelé le Prince de Tyr ‘prince/roi’
bien que dans sa vision éternelle il ne connait que le Fils de David ; il
l’a appelé ‘homme’ bien que dans sa
vision éternelle il ne connait que le Messie et tous ceux qui sont en lui fils
et filles à l’image de Dieu, tous les autres sont des bêtes. Dans Apocalyse 2
et 3 il répète sept fois : que celui a des oreilles entende ce que
l’esprit dit aux églises ;
or en ce qui concerne l’église-épouse, la parfaite, il dit qu’il y a des
églises sans nombre (et parmi elles même des reines et des vierges) mais
« Can 6:9 ma colombe, ma parfaite, est unique… » Toutes
les organisations humaines qui s’appellent églises, Dieu ne le leur contestera
pas ; mais son Eglise reste unique dans sa vision éternelle.
Une chose frappante à découvrir dans ce livre est que ces églises royales
et autres gardent un très beau teint puisqu’elles ont toutes les ressources
pour entretenir leur beauté et se protéger contre les intempéries alors que
l’Eglise que Dieu déclarée la parfaite, la Sulamite, est défigurée.
Elle déclare « Can 1:6 Ne prenez pas garde à mon teint noir: C'est
le soleil qui m'a brûlée ». Cette
petite Eglise sans moyens ni ressources s’est vu exposer aux intempéries
jusqu’à noircir, brûlée par le soleil. Sans beauté ni parure, exactement comme
son bien aimé, le second Adam « Esa 52:14 Comme beaucoup ont été stupéfaits en te
voyant, -tellement son visage était défait plus que celui d'aucun homme, et sa
forme, plus que celle d'aucun fils d'homme », « Esa 53:2
Il montera devant lui comme un rejeton, et comme une racine sortant
d'une terre aride. Il n'a ni forme, ni
éclat; quand nous le voyons, il n'y a point d'apparence en lui pour nous le
faire désirer. Esa 53:3 Il est
méprisé et délaissé des hommes, homme de douleurs, et sachant ce que c'est
que la langueur, et comme quelqu'un de
qui on cache sa face; il est méprisé, et nous n'avons eu pour lui aucune estime ». Et quand ils devaient choisir entre ce monsieur débonnaire
et le Prince de Tyr de leur époque, sans
doute les juifs ont choisi le second, en disant « Jea 19:15 Ote, ôte! … Nous n'avons pas d'autre roi que
César ». Avec le premier Adam en
Eden, c’était pareil : le majestueux, beau et attrayant Prince de Tyr
s’était déjà acquis l’estime du peuple.
Mais même cela n’a pas changé la vision éternelle de Dieu. Il avait juré de
donner la Terre promise à la postérité d’Abraham. Quand le temps de posséder ce pays est
arrivé, le pays était déjà occupé par des géants aux yeux de qui les enfants
d’Israël paraissaient comme des sauterelles (Nb 13). Une grande partie du
peuple (les incrédules) s’avoua vaincu en entendant ce rapport. Même ceci n’a
pas affecté la vision éternelle de Dieu, il a exécuté son décret en leur
donnant la Terre promise, et ceux qui avaient gardé foi dans le décret de Dieu
virent la vision de Dieu se concrétiser. Israël a été chassé de son pays et des
nations l’ont occupé pendant deux mille ans, en sorte qu’on pouvait dire :
Où est ce décret de Dieu concernant la Terre Promise à Israël ? Mais, même
deux mille après, Dieu a pu les ramener dans ce pays pour le posséder puisque
son décret ne peut souffrir d’aucune faille. Le Prince de Tyr sera détruit et « Mat 5:5
bienheureux les débonnaires, car c'est
eux qui hériteront de la terre ». Ils verront la vision éternelle de Dieu se concrétiser.
Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes
bénédictions !
Bonjour, j'aimerais apporter une petite précision. Satan n'était pas le prince de Tyr, mais il était le roi de Tyr. La distinction est faite par la Bible. Il est clairement dit que le prince est un homme (Ezéchiel 28:2) tandis que le roi est un chérubin (Ezéchiel 28:12-14). En fait, le roi de Tyr (Satan/ Lucifer) est l'influence spirituel du prince de Tyr (un homme). On retrouve ce double langage en Esaïe 14. D'un côté on parle du roi de Babylone (un homme), et d'un autre côté on parle de l'astre brillant qui est tombé du ciel (Satan/ Lucifer).
ReplyDeleteAmicalement