1Tm 4 « 10 Nous travaillons,
en effet, et nous combattons, parce que nous mettons notre espérance dans le
Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des
croyants ». 2Tm 2 « 6 Il
faut que le laboureur travaille avant de recueillir les fruits ». Ce principe
est divin, il est d’application dans toute la création et tous ceux qui ont
l’intelligence
l’ont compris dans le domaine humain. A la naissance de
l’héritier du roi, le fils né est d’office prince et futur successeur. A part le facteur temps
qui fait qu’il attende le départ de son père, le fils héritier peut proclamer à
raison que le trône lui appartient. Toutefois, pour que son père arrive
finalement à l’adopter comme son successeur au trône, ce fils héritier passe
d’abord par toutes sortes de formation pour devenir un homme mûr digne de ce
trône qui pourtant lui revient de droit. Il doit apprendre à travailler, à
lutter et à être un bon défenseur du royaume.
Quand nous avons reçu le Seigneur Jésus dans notre cœur, nous avons reçu
son royaume dans notre cœur. Nous sommes ainsi devenus héritiers de Dieu et
cohéritiers du Christ, mais cela ne se passe pas sans souffrance. L’Esprit
dit : Ro 8 « 16 L'Esprit lui-même
rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes
aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin
d'être glorifiés avec lui ». Il était sur la terre Homme de douleur et habitué à la
souffrance, et après ces souffrances il a vu une postérité et a prolongé ses
jours; Et l'œuvre de l'Éternel a prospéré entre ses mains. A
cause du travail de son âme, il a rassasié ses regards il a reçu sa part avec
les grands et a Il partagé le butin avec les puissants (Es 53). Nous de même
devons nous approprier ses souffrances pour aussi être glorifiés avec lui.
Cette violence n’était pas une théorie, mais vie pour Paul et il a donné
son témoignage : 2Co 11 « 23
Sont-ils ministres de Christ? Je parle en homme qui extravague. Je le suis plus
encore: par les travaux, bien plus; par les coups, bien plus; par les
emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort, 24 cinq fois j'ai reçu des Juifs quarante coups
moins un, 25 trois fois
j'ai été battu de verges, une fois j'ai été lapidé, trois fois j'ai fait
naufrage, j'ai passé un jour et une nuit dans l'abîme. 26 Fréquemment en voyage, j'ai été en péril sur
les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de
ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril
dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères. 27 J'ai été dans le
travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la
soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité. 28 Et, sans parler d'autres choses, je suis
assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Églises ». Mais comment
un homme peut arriver à avoir un témoignage si heureux et éloquent s’il ne veut
pas blesser le monde ? C’est à cause de la Vérité, chose contraire au
monde, que Paul a pu avoir ce glorieux témoignage.
Paul a ainsi travaillé car il avait l’espérance dans le Dieu vivant, et près
de s’en aller par le chemin de toute la terre, il ne se faisait aucun souci à
cause de cette garantie qu’il avait : 2Tm 4 « 6
Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche. 7 J'ai combattu le bon
combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. 8 Désormais la couronne de justice m'est
réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non
seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement ». Tous ceux
qui aiment son avènement ne s’embarrassent pas des affaires de la vie. Puisse
chacun avoir son témoignage dont il devra se prévaloir et s’emparer
glorieusement du royaume. Il n’y a pas d’effort à ménager pour saisir cette
couronne inégalée.
Maintenant nous savons parfaitement que nos ennemis sont ceux qui nous
empêchent de prendre possession du royaume que notre Père a trouvé bon de nous
donner, ils s’efforcent de nous empêcher de saisir la couronne qui nous est
tendue. Ces ennemis occupent notre cœur : Mc 7 « 21
Car c'est du dedans, c'est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises
pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, 22 les vols, les cupidités, les méchancetés, la
fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie. 23 Toutes ces choses
mauvaises sortent du dedans, et souillent l'homme ». Toute
mauvaise action est précédée d’une mauvaise pensée, et les mauvaises pensées
sont semées par de mauvais enseignements, c.-à-d. toute doctrine autre que celle
de Dieu dans sa pureté et son originalité.
Dans Psaumes 81, le Seigneur nous lance un défi de l’écouter et de
marcher dans ses voies et voir si en un instant il ne confondra pas nos ennemis
énumérés plus haut. Mais quand les gens refusent d’écouter sa voix et de lui obéir,
il les livre aux penchants de leur cœur,
et ils suivent leurs propres conseil : Ro 1 « 28
Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur
sens réprouvé, pour commettre des choses indignes, 29 étant remplis de toute espèce d'injustice,
de méchanceté, de cupidité, de malice; pleins d'envie, de meurtre, de querelle,
de ruse, de malignité; 30
rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au
mal, rebelles à leurs parents, dépourvus d'intelligence, 31 de loyauté, d'affection naturelle, de
miséricorde ».
D’où, le véritable combat de chaque soldat de la croix consiste à s’opposer
(défensive) ou à attaquer (offensive) tout faux enseignement, car il est à la
base de la corruption de toute la terre. Tous les ministres de l’Evangile
portent cette croix sur leurs épaules, celle de devoir chasser par l’épée de
l’Esprit toutes les fausses doctrines qui avaient déjà élu domicile dans le cœur.
Ils ont pareillement la même responsabilité pour contrer les nouvelles
doctrines non bibliques ou apostoliques, quelque inoffensive que soit leur
apparence. Mais cette guerre
pour occuper le royaume n’est pas le combat des seuls ministres mais de tout le
peuple, seulement chacun à sa position : les ministres qui intensifient
les attaques par leurs proclamation de la Parole de Vérité, et tous les frères
et sœurs par leurs témoignages et par d’intenses
prières, etc. Ro 1 « 30 Je vous exhorte, frères, par
notre Seigneur Jésus-Christ et par l'amour de l'Esprit, à combattre avec moi,
en adressant à Dieu des prières en ma faveur »
Si le mensonge n’est pas menacé ou blessé, c’est que la Vérité n’est pas proclamée.
Car le combat que nous menons consiste à asseoir le règne de la Vérité et à
confirmer la défaite du mensonge. Nous avons en effet reçu cette
exhortation : Jude 1 « 3 Bien-aimés, comme
je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis
senti obligé de le faire afin de vous
exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour
toutes ». La Vérité c’est ceci : la foi transmise aux
saints une fois pour toutes, et c’est pour elle que nous nous imposons toutes
sortes de violence. 2Co 10 « 5 Nous renversons
les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu,
et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ. 6 Nous sommes prêts aussi à punir toute
désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète ». La
perfection c’est l’absence de toute erreur ou hérésie. Lorsque la dernière
hérésie aura libéré la plus minuscule parcelle de notre cœur, alors il n’y aura
plus de mauvaises pensées dans notre cœur qui nous pousse à de mauvaises
actions.
Nous nous battons pour cette perfection, et nous sommes pointés comme
extrémistes dans le monde – mais qu’à cela ne tienne, notre Seigneur était vu
comme extrémiste, s’étant opposé à toutes les religions qu’il avait trouvé à
Jérusalem, en Israël et dans le monde entier. Il était parfait, et aucune
religion sur la terre ne pouvait contenir sa perfection. Nous usons de toute
violence pour être rétablis dans cette perfection. Lorsque nous menons cette
guerre, même certains amis du royaume n’arrivent pas à nous comprendre, jugeant
notre attitude d’exagérée. Les protestants et églises indépendantes et de
réveil s’en prennent souvent à l’église catholique l’accusant de l’idolâtrie.
Or l’idolâtrie est une pratique qui n’est que conséquence d’une fausse
doctrine. Mais lorsque nous nous attaquons avec violence à cette fausse
doctrine – que malheureusement mêmes ses critiques ont embrassée – ces mêmes
critiques se retournent encore contre nous.
En effet, pour que le croyant catholique arrive à introduire et conclure sa
prière par le signe de la croix, on lui avait au préalable inculqué la croyance
païenne de la trinité. Cette pratique du signe de la croix n’en est qu’une
conséquence pratique. Beaucoup de protestants, églises indépendantes et de
réveil se croient différentes de l’église catholique en ce qu’ils ne pratiquent
pas le signe de la croix, pourtant ils sont eux-mêmes autant attachés à la
croyance païenne de la trinité qui en est à l’origine. Ils se trompent car
cette différence ne se situe qu’au niveau de la manifestation pratique de cette
croyance païenne, mais dans le fond les uns sont aussi idolâtres que les
autres. Le signe de la croix est tout autant non biblique que la trinité. Lisons
ceci encore une fois : Ps 81 « 14
Oh! si mon peuple m'écoutait, Si Israël marchait dans mes voies! 15 En un instant je confondrais leurs ennemis,
Je tournerais ma main contre leurs adversaires; 16 Ceux qui haïssent l'Éternel le flatteraient,
Et le bonheur d'Israël durerait toujours; 17
Je le nourrirais du meilleur froment, Et je le rassasierais du miel du rocher ».
Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes
bénédictions !
bsr mon fr Paulin et je voudrai juste t'encourager pour cette oeuvre noble k tu fais pour le Père. Continue mon fr
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