Wednesday, 30 October 2013

Seuls les violents s’en emparent (3)


2Tm 2 « 3 Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus-Christ. 4 Il n'est pas de soldat qui s'embarrasse des affaires de la vie, s'il veut plaire à celui qui l'a enrôlé; 5 et l'athlète n'est pas couronné, s'il n'a combattu suivant les règles. 6 Il faut que le laboureur travaille avant de recueillir les fruits ». Amen !
Nous avons déjà vu que le Seigneur a trouvé bon de nous donner le Royaume gratuitement, mais que ce Royaume est occupé, disons même verrouillé, et que par conséquent, nous devons nous battre pour s’en emparer. La violence dont nous faisons usage pour posséder le Royaume consiste à souffrir pour Lui, à ne pas s’embarrasser des affaires de la vie et à combattre suivant les règles.
Ph 1 « 27 Seulement, conduisez-vous d'une manière digne de l'Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j'entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d'une même âme pour la foi de l'Évangile, 28 sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut; 29 et cela de la part de Dieu, car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, 30 en soutenant le même combat que vous m'avez vu soutenir, et que vous apprenez maintenant que je soutiens ». Nous combattons pour la foi de l’Evangile. La foi de l’Evangile a beaucoup d’adversaires que nous avons déjà vus dans la première partie : les faux enseignements qui sont contraires à la saine doctrine et les désirs de la chair qui brulent dans nos membres. Nous devons combattre ces adversaires sans nous laisser effrayer par eux, quelle que soit leur taille, car la victoire qui triomphe du monde c’est notre foi.
Ensuite, l’Esprit nous déclare qu’il est une grâce que de souffrir pour le Seigneur. Amen ! Avec la stature que nous avons maintenant, nous sommes fort conscients que l’Evangile céleste que nous avons reçu est un Evangile qui est en conflit perpétuel avec le monde. Jésus qui était la manifestation de cet Evangile éternellement valable s’est trouvé être un trouble-fête pour le monde. Le monde a déployé contre lui tout son arsenal, mais il ne s’est pas laissé effrayer, même pas par la mort à la croix : il était plus puissant que la mort. Si nous demeurons inébranlables dans la position de cet Evangile, nous nous trouvons être des rabat-joie dans le monde, et c’est alors que nous avons la grâce de souffrir pour lui. Il est lui-même la Parole faite chair contestée par le monde et à cause de laquelle le monde nous persécute. Et ce monde qui nous persécute à cause de Lui n’est pas politique, scientifique ou séculaire, mais constitué des religions forgées sur fond de la falsification de la Parole de Dieu.
La Vérité vient les démasquer, renverser leurs tables et ils s’en trouvent mal. A leur époque, les apôtres sont restés inébranlables dans cette Parole controversée et se sont, par cela seul, exposés aux foudres du sanhédrin. Ac 5 « 41 Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus. 42 Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient d'enseigner, et d'annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ ». Pour eux, c’était un sujet de joie et de dignité que de souffrir pour le Seigneur. En appelant Paul, le Seigneur lui a montré les souffrances qui l’attendaient à cause de son nom : Ac 9 « 15 Mais le Seigneur lui dit: Va, car cet homme est un instrument que j'ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d'Israël; 16 et je lui montrerai tout ce qu'il doit souffrir pour mon nom ». Et telle était la gloire de Paul : souffrir pour le nom du Seigneur. Malheur à celui qui pense croire en lui et qui n’aura jamais l’occasion de souffrir pour.
Aussi longtemps que Paul servait Dieu conformément à une religion du monde, il n’avait aucun conflit avec le monde. Mais dès que le Seigneur l’a établi apôtre, non pas selon un homme ni par les hommes, pour qu’il annonçât la Vérité qui taille en pièces les mensonges du monde, voilà qui a déclenché la guerre. Tu peux choisir de servir Dieu selon ta religion et rester en paix avec le monde, ou de le servir contre toute religion, comme les apôtres l’ont fait à Jérusalem, et souffrir pour son nom.
Quand il était Saul, il parlait de Dieu selon sa religion pharisienne, et aucun problème ne se posait avec le monde. Il n’avait pas de problème avec les sadducéens, les zélotes, les esséniens, etc. Toutes ces religions, bien qu’ayant des nuances de divergence de vu, prônaient la tolérance entre elles. Toutes avaient des masses si bien que l’initiative de persécution de l’une par l’autre aurait dégénéré en trouble de l’ordre public, si pas en guerre civile ; d’où il fallait se tolérer et même collaborer surtout quand il était question d’anéantir un ennemi commun qui s’appelle la Parole de Dieu, la Vérité. A cette occasion, en effet, elles n’avaient d’autre choix que de s’unir, elles ne pouvaient pas se voiler la face sur le fait qu’elles avaient toutes un seul chef, le père du mensonge, dont les intérêts étaient menacés. Ec 3 « 15 Ce qui est a déjà été, et ce qui sera a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé ». C’est la même chose encore aujourd’hui, celui qui parle de Dieu selon une religion n’a à proprement parler aucun problème avec toutes les autres religions, mais celui qui parle de Dieu dans la Vérité est ennemi de toutes les religions unies ensemble. Que celui qui peut comprendre comprenne !
Et celui qui prend cette position courageuse sème sa gloire. Ro 8 « 18 J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous ». Les conséquences apparentes d’être banni du monde nous paraissent souvent si lamentables que nous prenons le temps de réfléchir par deux fois avant d’engager la guerre avec le monde, comme si nous avions des intérêts à préserver dans le monde ! Or la vérité est celle-ci : 1 Tm 6 « 7 car nous n'avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n'en pouvons rien emporter; 8 si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. 9 Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. 10 Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. 11 Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. 12 Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d'un grand nombre de témoins ». Amen !
Or, ces choses dont nous avons besoin, la nourriture et le vêtement, notre Père sait que nous avons besoin. Mt 6 « 32 Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. 33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus ». Et chercher le royaume c’est s’enrôler dans l’armée de Dieu, c’est combattre le bon combat de la foi : Il n'est pas de soldat qui s'embarrasse des affaires de la vie, s'il veut plaire à celui qui l'a enrôlé. Nous n’avons pas d’intérêts à préserver ici bas, car nos intérêts sont cachés dans les lieux célestes avec Christ en Dieu. Ainsi nous nous occupons à suivre attentivement ses ordres et à assener des coups selon les ordres qu’il nous donne sans penser aux conséquences ; il s’en occupe.
Tout ce qu’il veut de nous c’est la discipline absolue notamment dans le respect strict de ses commandements. Beaucoup se sont donné l’audace de combattre, mais en violation des règles, malheureusement, et ils ne peuvent pas remporter le prix. 1Co 9 « 24 Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter. 25 Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. 26 Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure; je frappe, non pas comme battant l'air. 27 Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres ». Les règles de combat ne sont pas celles contenues dans la constitution canonique de l’église catholique romaine, dans les recueils de catéchèse, elles ne sont ni catholiques, ni baptistes, méthodistes, pentecôtistes, etc., elles sont bibliques et éternelles, régissant l’armée du Dieu Tout-puissant.
Ainsi Paul écrit à Timothée : 1Tm1 « 18 Le commandement que je t'adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c'est que, d'après elles, tu combattes le bon combat, 19 en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l'ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi ». Au temps de Paul ils étaient nombreux les appelés qui avaient reçu la parole. Ils n’ont pas tenu la discipline spirituelle ni mené jusqu’au bout l’activité du front. Or il n’est pas seulement question de combattre, mais surtout de combattre le bon combat et de garder la bonne conscience. En cours de chemin, ils ont abandonné les armes et perdu leur couronne. Seuls ceux qui persévèrent jusqu’à la fin seront sauvés. Mt 22 « 14 Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus ».

Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes bénédictions !

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