Friday, 18 October 2013

Les deux dimensions du péché (3)


Os 1 « 2 La première fois que l'Éternel adressa la parole à Osée, l'Éternel dit à Osée: Va, prends une femme prostituée et des enfants de prostitution; car le pays se prostitue, il abandonne l'Éternel! » Os 3 « 1 L'Éternel me dit: Va encore, et aime une femme aimée d'un amant, et adultère; aime-la comme l'Éternel aime les enfants d'Israël, qui se tournent vers d'autres dieux et qui aiment les gâteaux de raisins ».
 Livrer ses membres à une prostituée c’est mauvais. Mais lorsque Dieu demande de le faire, ne pas le faire, c’est ce qui est mauvais, car à ce moment-là on résiste à l’ordre de Dieu. Osée le prophète a, sur l’ordre de Dieu, pris une prostituée et fait trois enfants avec elle, et aimé une femme aimée d’un amant, une adultère. Il a agit dans le respect de la parole de Dieu lui adressée et il était juste. Mais tout homme qui livre son corps à une prostituée ou à une femme adultère contre la parole de Dieu est méchant et coupable.
Le deuxième commandement (Ex 20:4) nous interdit de faire des images taillées sous toutes les formes, que ce soit pour nous représenter les choses qui sont en haut dans les cieux, en bas sur la terre ou dans les eaux plus bas que la terre. Quiconque fait ces choses est méchant et coupable d’agir contre la parole de Dieu.  Dans le même livre d’Exode (chapitres 25, 26, 36, 37) nous retrouvons les ordres que Dieu donne à Moïse pour faire deux chérubins d’or artistement travaillés. Nous lisons pareillement dans Nombres 21 comment Dieu ordonne à Moïse de faire un serpent d’airain et de le placer sur une perche pour qu’Israël le regarde et survive à ses morsures de serpent. Dans les deux cas Moïse est juste puisqu’il agit selon la parole de l’Eternel.
Dans le deuxième livre des Rois (chapitre 18) nous lisons que le même serpent d’airain que Moïse avait fait au désert était devenu une pierre d’achoppement à Israël : il commençait à bruler des parfums devant ce serpent et lui rendre culte. Mais où est-ce que Dieu avait jamais ordonné cela ? Le serpent d’airain avait été ordonné dans le désert et dans un contexte bien précis et Dieu avait donné sa parole en des termes on ne peut plus claires : Nb 21 « 8 L'Éternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie ». Ensuite Israël a fait ses propres déductions et extrapolations : « Oh, gloire au serpent d’airain, il nous a sauvés, nous devons l’immortaliser, si nous le plaçons dans notre temple la présence de Dieu y sera très puissante, etc. » Mais tout cela est ce que Dieu n’avait jamais dit. Nous voyons tout simplement que le peuple avait naturellement des propensions à l’idolâtrie qu’il a voulu assouvir en interprétant les choses de Dieu.
Toutes ces déductions ou extrapolations sont des pensées d’hommes et conduisent à l’idolâtrie ; mais la parole véritable de Dieu laissée en ses termes conduit à la justice. Dans le Nouveau Testament notre Seigneur nous parle du Père et du Consolateur. Les experts en extrapolation en déduisent que Dieu est trois, alors que la Bible insiste dans l’Ancien et le Nouveau Testament qu’il est un. Ils vont plus loin jusqu’à propager la doctrine païenne de la trinité connue de toutes les nations païennes qui ont vécu sur la terre : Egype, Babylone, Grèce, Rome, Inde, etc., une chose horrible que Dieu n’a jamais dite : la trinité est un concept non biblique (elle ne figure pas une seule fois dans la Bible) ; elle est par contre une croyance païenne qu’on rencontrera dans toutes les nations païennes qui ont marqué l’histoire de l’humanité. Dieu ne nous appelle pas à faire des déductions ou des inductions sur sa Parole, mais seulement de croire et garder les termes.
En rapport avec le châtiment qui devrait frapper les enfants d’Israël, à savoir manger du pain souillé dans les nations d’exile, Dieu a demandé à Ezéchiel de manger du gâteau d’orge aux excréments humains (Ez 4). Ensuite, après les supplications d’Ezéchiel, Dieu lui a substitué les excréments de vache à ceux de l’homme. Manger de telles impuretés en Israël c’est méchant et punissable par la loi. Mais bien voilà, Ezéchiel l’a fait de manière juste et agréable à Dieu, puisque d’après sa Parole. En revanche il aurait pu être un rebelle s’il avait refusé sèchement d’exécuter cet ordre.
Vous me demandez : où veux-tu en venir, frère Paulin ? Tout ce qui est  fait selon la Parole de Dieu est fait sous la conduite de l’Esprit et n’est pas péché. Ga 5 « 16 Je dis donc: Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair ». Et l’Esprit est la Parole du Seigneur (Jn 6:63). Ainsi tout acte posé en dehors de la Parole du Seigneur est péché parce qu’il est le résultat de la pensée de l’homme.
Nous savons tous que tuer est péché ; mais quand Dieu tue, il n’y a pas de péché. Aussi, Dieu peut donner à un homme l’ordre de tuer, cet homme ne pèche pas. David consultait l’Eternel chaque fois avant d’aller verser le sang des ennemis d’Israël. Et Dieu lui répondait par un oui ou un non. Lorsque Dieu disait à David : vas tuer ou exterminer tel peuple, David allait et exterminait le peuple en question et il était juste et agréable devant Dieu. Ses mains étaient couvertes de sang et il n’était pas éligible pour bâtir à Dieu une maison. Mais il était l’homme selon le cœur de Dieu. Lorsque l’homme tue de sa propre initiative ou selon les penchants de son propre cœur, il pèche ; mais lorsque l’homme commet le même acte à la parole de Dieu, il ne pèche pas.
Nous savons que tout acte sexuel est souillure et tous ceux qui sont nés de suite de cet acte sont souillés. En effet, tout acte sexuel, même dans le cadre du mariage, n’a jamais été un désir de l’esprit mais de la chair. L’esprit n’en a point besoin, et quand nos corps auront revêtu l’incorruptibilité, nous n’éprouverons plus le désir sexuel car nous serons comme des anges (Lc 20:27-36). Dans ce corps de chair, Dieu nous l’a concédé puisque nous brulons dans notre chair et que nous manquons de continence, tout simplement : 1Co 7 « 8 A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu'il leur est bon de rester comme moi. 9 Mais s'ils manquent de continence, qu'ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler ». L’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde devrait être sans défaut, sans souillure ni imperfection. C’est pourquoi il ne devait pas naître de suite d’un acte sexuel. Nous tous les autres hommes sommes nés dans l’iniquité, nos mères nous ont conçus dans le péché (Ps 51:7), et nous sommes nés pécheurs et souillés, qu’importe que l’acte sexuel ait eu lieu dans un cadre de mariage légitime, de prostitution, d’adultère ou d’inceste.
Job dit de son côté : Job 4 « 4 Comment d'un être souillé sortira-t-il un homme pur? Il n'en peut sortir aucun ». Nous pouvons remarquer que le premier acte dont il faut s’abstenir en un temps spécial de sanctification ou de prière est l’acte sexuel, comme nous lisons dans le premier livre de Paul aux Corinthiens (Chapitre 7:4-5). Nous lisons pareillement dans Ex 19 « 15 Et il dit au peuple: Soyez prêts dans trois jours; ne vous approchez d'aucune femme ». Ceci s’inscrivait dans le rite de la sanctification du peuple qui allait s’approcher de la présence de Dieu au mont Sinaï  (lire aussi 1S 21 :4).
Mais par-dessus tout ce qui précède, la Bible dit : 1Co 7 « 28 Si tu t'es marié, tu n'as point péché; et si la vierge s'est mariée, elle n'a point péché », pourvu que tout se passe dans le Seigneur (v. 39). Et dans le cadre du mariage, elle donne cet ordre au sujet de l’acte sexuel : « 4 La femme n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est le mari; et pareillement, le mari n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est la femme. 5 Ne vous privez point l'un de l'autre, si ce n'est d'un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence ».
Nous voyons que le mariage selon la parole de Dieu n’est pas péché et l’acte sexuel dans le contexte de mariage est concédé par Dieu, quoique souillé. Par contre, le même acte en dehors du mariage est péché sous toutes ses formes ; il s’agit pourtant du même acte. D’où, la question se soulève : qu’est-ce que le péché ? C’est tout ce qui est fait en dehors de la parole de Dieu.
Demeurons simplement dans les limites de la parole de Dieu, en observant scrupuleusement ses termes sans y apporter nos interprétations, et nous ne pécherons point. C’est ce que Paul affirme en disant : Ga 5 « 16 Je dis donc: Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair ». C’est aussi ce que Jean affirme lorsqu’il dit : 1Jn 3 « 6 Quiconque demeure en lui ne pèche point; 9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu ». En effet celui qui croit et agit dans les limites et les termes de la Parole, il lui est impossible de pécher car Dieu agréera tout ce qu’il fait.
Aussi remarquons-nous que nous nous devons de nous courber devant la souveraineté de Dieu et devant sa Parole : lui seul, par sa Parole, a la définition du péché, et par conséquent aussi le monopôle de juger celui qui pèche. D’où il nous conseille de ne point juger de peur que nous ne soyons jugés. Nous avons vu en effet qu’ici sur terre, les mêmes actes qui sont agréés comme justes devant Dieu sont aussi les mêmes qui sont abhorrés par lui, selon qu’ils sont posés sur ou sans ordre divin. Tout acte posé sans l’ordre divin ignore sa souveraineté et est donc un acte de révolte. En voici un cas dans ce passage : Jr 18 « 12 Mais ils disent: C'est en vain! Car nous suivrons nos pensées, Nous agirons chacun selon les penchants de notre mauvais cœur ».
Si tu sens béni, partage et répands les mêmes bénédictions !


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