Os 1 « 2 La première fois que
l'Éternel adressa la parole à Osée, l'Éternel dit à Osée: Va, prends une femme
prostituée et des enfants de prostitution; car le pays se prostitue, il
abandonne l'Éternel! » Os 3 « 1
L'Éternel me dit: Va encore, et aime une femme aimée d'un amant, et adultère;
aime-la comme l'Éternel aime les enfants d'Israël, qui se tournent vers
d'autres dieux et qui aiment les gâteaux de raisins ».
Livrer ses membres à une prostituée c’est
mauvais. Mais lorsque Dieu demande de le faire, ne pas le faire, c’est ce qui
est mauvais, car à ce moment-là on résiste à l’ordre de Dieu. Osée le prophète
a, sur l’ordre de Dieu, pris une prostituée et fait trois enfants avec elle, et
aimé une femme aimée d’un amant, une adultère. Il a agit dans le respect de la
parole de Dieu lui adressée et il était juste. Mais tout homme qui livre son
corps à une prostituée ou à une femme adultère contre la parole de Dieu est
méchant et coupable.
Le deuxième commandement (Ex 20:4) nous interdit
de faire des images taillées sous toutes les formes, que ce soit pour nous
représenter les choses qui sont en haut dans les cieux, en bas sur la terre ou
dans les eaux plus bas que la terre. Quiconque fait ces choses est méchant et
coupable d’agir contre la parole de Dieu.
Dans le même livre d’Exode (chapitres 25, 26, 36, 37) nous retrouvons les
ordres que Dieu donne à Moïse pour faire deux chérubins d’or artistement
travaillés. Nous lisons pareillement dans Nombres 21 comment Dieu
ordonne à Moïse de faire un serpent d’airain et de le placer sur une perche
pour qu’Israël le regarde et survive à ses morsures de serpent. Dans les deux
cas Moïse est juste puisqu’il agit selon la parole de l’Eternel.
Dans le deuxième livre des Rois (chapitre
18) nous lisons que le même serpent d’airain que Moïse avait fait au désert
était devenu une pierre d’achoppement à Israël : il commençait à bruler
des parfums devant ce serpent et lui rendre culte. Mais où est-ce que Dieu
avait jamais ordonné cela ? Le serpent d’airain avait été ordonné dans le
désert et dans un contexte bien précis et Dieu avait donné sa parole en des
termes on ne peut plus claires : Nb 21 « 8 L'Éternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent
brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera,
conservera la vie ». Ensuite Israël a fait ses propres déductions et
extrapolations : « Oh, gloire au serpent d’airain, il nous a sauvés,
nous devons l’immortaliser, si nous le plaçons dans notre temple la présence de
Dieu y sera très puissante, etc. » Mais tout cela est ce que Dieu n’avait
jamais dit. Nous voyons tout simplement que le peuple avait naturellement des
propensions à l’idolâtrie qu’il a voulu assouvir en interprétant les choses de
Dieu.
Toutes ces déductions ou extrapolations sont des pensées d’hommes et
conduisent à l’idolâtrie ; mais la parole véritable de Dieu laissée en ses
termes conduit à la justice. Dans le Nouveau Testament notre Seigneur nous
parle du Père et du Consolateur. Les experts en extrapolation en déduisent que
Dieu est trois, alors que la Bible insiste dans l’Ancien et le Nouveau
Testament qu’il est un. Ils vont plus loin jusqu’à propager la doctrine païenne
de la trinité connue de toutes les nations païennes qui ont vécu sur la
terre : Egype, Babylone, Grèce, Rome, Inde, etc., une chose horrible que
Dieu n’a jamais dite : la trinité est un concept non biblique (elle ne
figure pas une seule fois dans la Bible) ; elle est par contre une
croyance païenne qu’on rencontrera dans toutes les nations païennes qui ont
marqué l’histoire de l’humanité. Dieu ne nous appelle pas à faire des
déductions ou des inductions sur sa Parole, mais seulement de croire et garder
les termes.
En rapport avec le châtiment qui devrait frapper les enfants d’Israël, à
savoir manger du pain souillé dans les nations d’exile, Dieu a demandé à
Ezéchiel de manger du gâteau d’orge aux excréments humains (Ez 4). Ensuite,
après les supplications d’Ezéchiel, Dieu lui a substitué les excréments de
vache à ceux de l’homme. Manger de telles impuretés en Israël c’est méchant et
punissable par la loi. Mais bien voilà, Ezéchiel l’a fait de manière juste et
agréable à Dieu, puisque d’après sa Parole. En revanche il aurait pu être un
rebelle s’il avait refusé sèchement d’exécuter cet ordre.
Vous me demandez : où veux-tu en venir, frère Paulin ? Tout
ce qui est fait selon la Parole de Dieu
est fait sous la conduite de l’Esprit et n’est pas péché. Ga 5 « 16 Je
dis donc: Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la
chair ». Et l’Esprit est la Parole du Seigneur (Jn 6:63). Ainsi tout acte posé en dehors de la Parole
du Seigneur est péché parce qu’il est le résultat de la pensée de l’homme.
Nous savons tous que tuer est péché ; mais quand Dieu tue, il n’y a
pas de péché. Aussi, Dieu peut donner à un homme l’ordre de tuer, cet homme ne
pèche pas. David consultait l’Eternel chaque fois avant d’aller verser le
sang des ennemis d’Israël. Et Dieu lui répondait par un oui ou un non. Lorsque
Dieu disait à David : vas tuer ou exterminer tel peuple, David allait et
exterminait le peuple en question et il était juste et agréable devant Dieu. Ses
mains étaient couvertes de sang et il n’était pas éligible pour bâtir à Dieu
une maison. Mais il était l’homme selon le cœur de Dieu. Lorsque l’homme tue de
sa propre initiative ou selon les penchants de son propre cœur, il pèche ;
mais lorsque l’homme commet le même acte à la parole de Dieu, il ne pèche pas.
Nous savons que tout acte sexuel est souillure et tous ceux qui sont nés de
suite de cet acte sont souillés. En effet, tout acte sexuel, même dans le cadre
du mariage, n’a jamais été un désir de l’esprit mais de la chair. L’esprit n’en
a point besoin, et quand nos corps auront revêtu l’incorruptibilité, nous
n’éprouverons plus le désir sexuel car nous serons comme des anges (Lc 20:27-36). Dans ce
corps de chair, Dieu nous l’a concédé puisque nous brulons dans notre chair et
que nous manquons de continence, tout simplement : 1Co 7 « 8 A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves,
je dis qu'il leur est bon de rester comme moi. 9 Mais s'ils manquent de continence, qu'ils se
marient; car il vaut mieux se marier que de brûler ». L’Agneau de Dieu qui
ôte les péchés du monde devrait être sans défaut, sans souillure ni
imperfection. C’est pourquoi il ne devait pas naître de suite d’un acte sexuel.
Nous tous les autres hommes sommes nés dans l’iniquité, nos mères nous ont
conçus dans le péché (Ps 51:7), et nous sommes nés pécheurs et souillés, qu’importe
que l’acte sexuel ait eu lieu dans un cadre de mariage légitime, de
prostitution, d’adultère ou d’inceste.
Job dit de son côté : Job 4 « 4
Comment d'un être souillé sortira-t-il un homme pur? Il n'en peut sortir aucun ». Nous pouvons
remarquer que le premier acte dont il faut s’abstenir en un temps spécial de
sanctification ou de prière est l’acte sexuel, comme nous lisons dans le
premier livre de Paul aux Corinthiens (Chapitre 7:4-5). Nous lisons pareillement
dans Ex 19 « 15 Et il dit au
peuple: Soyez prêts dans trois jours; ne vous approchez d'aucune femme ». Ceci
s’inscrivait dans le rite de la sanctification du peuple qui allait s’approcher
de la présence de Dieu au mont Sinaï (lire
aussi 1S 21 :4).
Mais par-dessus tout ce qui précède, la Bible dit : 1Co 7 « 28 Si tu t'es marié, tu n'as point péché; et si
la vierge s'est mariée, elle n'a point péché », pourvu que tout se
passe dans le Seigneur (v. 39). Et dans le cadre du mariage, elle donne cet ordre
au sujet de l’acte sexuel : « 4 La
femme n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est le mari; et
pareillement, le mari n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est la
femme. 5 Ne vous privez
point l'un de l'autre, si ce n'est d'un commun accord pour un temps, afin de
vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente
par votre incontinence ».
Nous voyons que le mariage selon la parole de Dieu n’est pas péché et
l’acte sexuel dans le contexte de mariage est concédé par Dieu, quoique
souillé. Par contre, le même acte en dehors du mariage est péché sous toutes
ses formes ; il s’agit pourtant du même acte. D’où, la question se
soulève : qu’est-ce que le péché ? C’est tout ce qui est fait en
dehors de la parole de Dieu.
Demeurons simplement dans les limites de la parole de Dieu, en observant
scrupuleusement ses termes sans y apporter nos interprétations, et nous ne pécherons
point. C’est ce que Paul affirme en disant : Ga 5 « 16
Je dis donc: Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la
chair ». C’est aussi ce que Jean affirme lorsqu’il dit : 1Jn 3 « 6 Quiconque demeure en lui ne pèche point; 9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le
péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce
qu'il est né de Dieu ». En effet celui qui croit et agit dans les
limites et les termes de la Parole, il lui est impossible de pécher car Dieu
agréera tout ce qu’il fait.
Aussi remarquons-nous que nous nous devons de nous courber devant la
souveraineté de Dieu et devant sa Parole : lui seul, par sa Parole, a la
définition du péché, et par conséquent aussi le monopôle de juger celui qui
pèche. D’où il nous conseille de ne point juger de peur que nous ne soyons
jugés. Nous avons vu en effet qu’ici sur terre, les mêmes actes qui sont agréés
comme justes devant Dieu sont aussi les mêmes qui sont abhorrés par lui, selon
qu’ils sont posés sur ou sans ordre divin. Tout acte posé sans l’ordre divin
ignore sa souveraineté et est donc un acte de révolte. En voici un cas dans ce
passage : Jr 18 « 12 Mais ils disent:
C'est en vain! Car nous suivrons nos pensées, Nous agirons chacun selon les
penchants de notre mauvais cœur ».
Si tu sens béni,
partage et répands les mêmes bénédictions !
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