1 Sm « 25 Si un homme pèche
contre un autre homme, Dieu le jugera; mais s'il pèche contre l'Éternel, qui
intercédera pour lui? Et ils n'écoutèrent point la voix de leur père, car
l'Éternel voulait les faire mourir ».
Si un homme tue, commet adultère, répudie sa femme, viole, porte un faux
témoignage, etc., il fait directement mal à son prochain. Dieu intervient comme
juge. Il a aussi transgressé le commandement qui l’enjoint d’aimer son prochain
comme lui-même : aucun homme n’aimerait qu’on le tue, qu’on couche avec sa
femme, qu’on viole sa mère, sa femme, sa fille ou sa sœur, qu’on répudie sa
fille ou sa sœur, etc. Celui donc qui commet de telles choses désobéit à Dieu à
la dimension de la chair : c’est la deuxième dimension du péché. Si par
contre un homme taille une statue qu’il place devant lui pour se prosterner
devant elle et lui rendre culte comme pour rejeter Dieu ; un tel homme n’a
fait aucun mal à son semblable, mais il a ouvert un front avec Dieu
directement ; et qui alors intercéderait pour lui ? C’est ici la
première dimension du péché : elle se passe de tout sacrifice, et de toute intercession.
Le Fils de l’homme (prophète) a indiqué que Mt 12 « 32
Quiconque parlera contre le Fils de l'homme, il lui sera pardonné; mais quiconque
parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni
dans le siècle à venir ». En tant que prophète, il est homme, l’un de nos
frères promis au temps de Moïse (Dt 18:15). Ainsi en tant que notre frère, notre semblable
ou notre prochain, nous pourrions dire n’importe quoi sur lui comme homme de
Nazareth, nous pourrions le frapper, cracher sur lui, l’insulter, le
déshabiller, et se moquer de lui ; mais en retour il a intercédé pour nous
en disant : Lc 23 «34 Père, pardonne-leur, car
ils ne savent ce qu'ils font ». Or le Père l’exauce toujours (Jn 11:42). Mais quand
les juifs ont insulté le Père qui opérait par lui les miracles, en l’appelant
Belzébul, le Seigneur a affirmé que ce péché ne leur serait pardonné, et dans
le siècle présent et dans l’éternité.
Il a aussi ajouté que quiconque ne reçoit pas ses paroles est déjà jugé par
ces mêmes paroles, car il rejette la Parole de Dieu qui est Dieu lui-même. Lorsque
Dieu avait promis de leur susciter un prophète du milieu de leurs frères, il
avait aussi promis de mettre ses paroles dans sa bouche pour qu’il dise au
peuple tout ce que Dieu lui commande. Il avait à la même occasion prononcé une
sanction contre quiconque n’écouterait pas ce prophète, il aurait à faire avec
Dieu en personne ( Dt 18:18-19) car ce ne sont pas les paroles de leur frère mais de
Dieu qui les a mises dans sa bouche.
Rejeter Dieu en méprisant sa Parole, l’insulter en invoquant d’autres dieux
que lui, lui désobéir par présomption et tout ce qu’il y a de pareil se résume
en incrédulité, rébellion, révolte
contre Dieu : l’homme se soulève contre l’influence de Dieu (de l’Esprit)
sur lui, pour céder à l’influence de la chair. Aucun enfant de Dieu ne peut
faire cela. C’est la première signification du péché. A ce sujet, l’Esprit nous
dit : 1Jn 3 « 6 Quiconque demeure en lui ne
pèche point; quiconque pèche ne l'a pas vu, et ne l'a pas connu. 7 Petits enfants, que personne ne vous séduise.
Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste. 8 Celui qui pèche est du diable, car le diable
pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres
du diable. 9 Quiconque
est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure
en lui; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu. 10 C'est par là que se font reconnaître les
enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice
n'est pas de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère ».
Le péché dont question ici est la nature même du diable, comme nous venons
de le lire. Il s’est révolté contre Dieu et il ne peut se tenir dans la vérité.
Aucun enfant de Dieu ne peut se révolter contre Dieu ni résister à la vérité. 1Jn 5 « 18
Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point; mais celui qui est né
de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas ». Celui qui est
de Dieu se garde lui-même en se dirigeant d’après la Parole de Dieu (Ps 119 :9).
Mais s’il pèche par faiblesse humaine, selon qu’il est écrit : 2Ch
6 « 36 car il n'y a point d'homme
qui ne pèche » et Ec 7 « 20
Non, il n'y a sur la terre point d'homme juste qui fasse le bien et qui ne
pèche jamais » ; voici l’intercession de Salomon dans ce
cas : 2Ch « 37 s'ils rentrent en
eux-mêmes dans le pays où ils seront captifs, s'ils reviennent à toi et
t'adressent des supplications dans le pays de leur captivité, et qu'ils disent:
Nous avons péché, nous avons commis des iniquités, nous avons fait le mal! 38 s'ils reviennent à toi
de tout leur coeur et de toute leur âme, dans le pays de leur captivité où ils
ont été emmenés captifs, s'ils t'adressent des prières, les regards tournés
vers leur pays que tu as donné à leurs pères, vers la ville que tu as choisie
et vers la maison que j'ai bâtie à ton nom, 39 exauce des cieux, du lieu de ta demeure,
leurs prières et leurs supplications, et fais-leur droit; pardonne à ton peuple
ses péchés contre toi! » Et le temple, c’est le corps du Christ, l’Agneau
de Dieu qui a déjà porté tous nos péchés (Jn 1:36) : si celui qui a
péché retourne et confesse ses péchés avec foi dans l’Agneau de Dieu, Dieu
considère le sacrifice, il pardonne et rend la vie.
David a brûlé
dans sa chair en regardant Bath-Schéba, fille d’Eliam, femme d’Uri, qui était
belle de figure et se baignait (2Sm 11). David ne fut pas plus fort que la
pression de sa chair et commit adultère. Ensuite, dans ses démarches de gérer
les conséquences de son adultère, il le doubla d’un crime de meurtre. David a
doublement transgressé la loi et son crime l’amenait, en principe, à la mort.
Mais David s’humilia devant Dieu : Ps 38 « 4 Il n'y a rien de sain dans ma chair à cause de ta
colère, Il n'y a plus de vigueur dans mes os à cause de mon péché. 5 Car mes iniquités s'élèvent au-dessus de ma
tête; Comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi.19 Car je reconnais mon iniquité, Je suis dans
la crainte à cause de mon péché ».
L’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde s’est immédiatement interposé,
a ôté le péché le prenant sur lui et a bouché la voie de la mort pour David.
Alors Dieu a rendit la vie à David qui, à ses yeux, fut désormais sans péché. Plus
tard, Dieu lui rendit ce témoignage : 1R 14 « 8
j'ai arraché le royaume de la maison de David et je te l'ai donné. Et tu n'as
pas été comme mon serviteur David, qui a observé mes commandements et qui a marché après moi de tout son
coeur, ne faisant que ce qui est droit à mes yeux ». David était
devant Dieu sans aucun péché, après cet événement.
Autre exemple,
plus pathétique d’ailleurs que celui de David : le brigand crucifié avec
le Seigneur à sa droite. Comme son collègue à la gauche et comme Barabas, ce
criminel avait commis toutes sortes de forfaits qu’on puisse s’imaginer :
meurtre, vol, viol, peut-être inceste, et autres. Son collègue à la gauche n’a
pas reconnu l’Agneau de Dieu mais s’est moqué de lui, et ses péchés l’ont mené
à la mort. Mais lui a été effrayé d’entendre son collègue proférer de tels
propos à l’endroit de celui qui mourrait, non pas pour ses péchés, mais pour
ceux du monde. Alors il le reprit : Lc 23 « 40 Mais l'autre le reprenait, et disait: Ne
crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation? 41 Pour nous, c'est justice, car nous recevons
ce qu'ont mérité nos crimes; mais celui-ci n'a rien fait de mal ». Ce
criminel a reconnu l’Agneau de Dieu, et l’Agneau de Dieu a pris sa place, il a ôté
son péché et bouché pour lui la voie de la mort : « 43 Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité,
aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis ».
Deux délinquants, criminels, récidivistes et faisant une même
équipe : mais l’un d’eux un méchant pécheur préparé pour le jugement et
l’autre une brebis égarée préparée pour voir le salut et la rédemption du
Seigneur. La brebis égarée a été retrouvée, ayant elle-même reconnu et retrouvé
le bon berger. Après l’interposition de l’Agneau, Dieu a rendu la vie au
criminel qui fut désormais sans péché devant lui. Si Dieu devait parler de lui,
il le proclamerait aussi saint qu’il l’avait fait au sujet de David.
Ne pas
reconnaitre Dieu, sa grâce, sa souveraineté, son salut, son œuvre, etc. ;
c’est plus méchant qu’exterminer tout un peuple ou violer toutes les femmes
d’un continent. Lucifer n’a commis aucun crime du genre, il s’est seulement
révolté contre Dieu. Pour cela, il est meurtrier depuis le commencement. Il
était déjà meurtrier, adultère, escroc, menteur, traitre, immoral, etc., sans
avoir commis un acte du genre ; mais c’était déjà sa nature dès lors qu’il
s’était révolté contre Dieu. Tous ces actes de transgression ne se sont
manifestés que beaucoup d’années plus tard dans la chair, alors qu’il avait
réussi à séduire l’humanité. Plus on s’éloigne de Dieu, plus on se livre à la
servitude de la chair.
Nous remarquons
en effet que les sociétés, les peuples – qui se disent chrétiens – ont commencé
par ignorer Dieu et sa Parole, ensuite la chair les a transportés au-delà même
de ce que le commun de mortel peut s’imaginer : immoralité, impuretés,
relations contre nature telles que l’inceste, l’homosexualité, la
pédophilie, la zoophilie, les travestissements, les efféminés, etc. ; des
péchés qu’on ne trouve même pas parmi les païens (1Co 5:1). Quand nous
disons païen, cela sous-entend les peuples qui n’ont pas la révélation de Dieu
en Jésus-Christ. Mais ils peuvent avoir une connaissance païenne de Dieu
justifiant une crainte naturelle de l’Eternel et une haine pour le mal.
Dieu hait le mal,
et ceux qui sont conduits par son Esprit haïssent le mal pareillement.
Celui qui dit qu’il a reçu le Seigneur
dans sa vie et se réjouit dans le mal démontre par cela même qu’il ne l’a pas
du tout reçu. Mais celui qui a l’amour de Dieu en lui se réjouit dans la
Vérité, il se garde lui-même, comme nous l’avons lu plus haut, et le diable ne
le touche pas.
Si tu te sens béni, partage et répands
les mêmes bénédictions !
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