1Th 4 « 3 Ce que Dieu veut,
c'est votre sanctification; c'est que vous vous absteniez de
l'impudicité »
Celui qui a lu
les quatre parties précédentes sur ce thème sait déjà pertinemment que le péché
connaît deux définitions :
- Une définition
à la dimension spirituelle : l’incrédulité, l’entêtement, le rejet du
conseil de Dieu (Jn 16:9) : c’est la
première dimension du péché, et c’est le péché qui mène invariablement à la
mort car il n’a ni cure ni sacrifice.
- Une autre définition
à la dimension matérielle : les désirs/œuvres de la chair (Ga 5:16-21) : c’est
la deuxième dimension du péché, et c’est le péché qui ne mène pas à la mort, si
le pécheur se confesse et se repent.
Disons de la manière la plus claire que tous les incrédules et les entêtés
contre la Vérité sont d’office meurtriers, adultères, idolâtres, impudiques,
prostituées, cupides, etc., quand bien même ils ne manifesteraient pas ces
œuvres : celui qui rejette Dieu est déjà coupable de la transgression de
toute la loi et il est déjà livré aux penchants de son mauvais cœur. Par contre,
un enfant de Dieu qui le craint de tout son cœur, c.-à-d. qui hait le mal, peut
succomber à la pression de la chair sans le vouloir et rester toujours enfant
de Dieu, parce que c’est spirituellement qu’on en juge (1Co 2:14), et que Dieu
ne regarde pas aux apparences mais au cœur (1R 16:7). L’enfant de Dieu est
celui qui est né du sang de l’Agneau de Dieu. Le Dieu fidèle et aimant qui
connait nos limites et nos faiblesses a accompli pour nous un sacrifice
perpétuel pour expier tous nos péchés chaque fois que nous succombons aux
désirs de la chair et nous retournons vers Lui sincèrement et de tout notre
cœur.
Quand le malin prêche, il sème la confusion dans les esprits en disant « cessez, arrêtez de pécher,
débarrassez-vous du mal et venez au Seigneur! » Rien n’est plus
déroutant ! Si chaque personne était en mesure de se débarrasser du péché,
alors chaque personne pourrait se sauver elle-même ! L’homme est par la
chair esclave de la loi du péché (Ro 7:25). La Bible dit, il est
vrai, dans Esaïe 1:16 « Cessez de faire le mal » (aussi dans Ps 34:15 ; 37:27). Mais, par
toi-même ? – non, puisqu’il dit : Jn 15 « 5
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je
demeure porte beaucoup de fruit, car sans
moi vous ne pouvez rien faire ». Si Dieu me demandait
de me débarrasser de mon péché pour ensuite aller à lui, chose que je ne peux réaliser,
cela me rendrait beaucoup plus malheureux et misérable ; et en revanche,
cela rendrait mon salut impossible.
Or, voici ce que nous lisons : Am 5 « 15
Haïssez le mal et aimez le bien », Ro 12 « 9 Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le
mal en horreur; attachez-vous fortement au bien ». Celui qui hait le
mal et aime le bien, c’est celui-là qui a la crainte de l’Eternel (Pr 8:13) et qui a
ainsi en lui le souci de se détourner du mal. Ro 7 « 18 Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en
moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire
le bien. 19 Car je ne
fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas ». Il aspire ainsi au secours de l’Agneau de Dieu qui
ne manque jamais, car il dit : Mt 11 « 28
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du
repos. 29 Prenez mon
joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur;
et vous trouverez du repos pour vos âmes. 30 Car mon joug est doux, et mon fardeau léger » .
Ainsi le Seigneur ne nous
demande pas de nous débarrasser de nos péchés pour ensuite venir à lui, mais de
venir à lui avec nos péchés pour qu’il les ôte et que, comme résultat, nous
cessions de pécher. Celui qui décline cette offre c’est celui-là qui prend
plaisir au mal et ne veut pas en être débarrassé. L’Esprit dit expressément : Hé 10 « 26 Car, si nous péchons volontairement après avoir
reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les
péchés, 27 mais une
attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les
rebelles ». Ceux qui pèchent volontairement sont des rebelles qui
seront dévorés par le feu. Pour nous, Dieu nous demande de demeurer dans son
conseil sans nous détourner ni à gauche ni à droite pour qu’il nous fasse
expérimenter la victoire sur le péché.
Et selon ce conseil, il veut notre sanctification, que nous nous abstenions
de l’impudicité. Col 3 « 5 Faites donc mourir
les membres qui sont sur la terre, l'impudicité, l'impureté, les passions, les
mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie ». Ro 8 « 7 car l'affection de la chair est inimitié
contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le
peut même pas. 8 Or ceux
qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu ». Nul ne
saurait le dire mieux. Il faut privilégier de satisfaire l’esprit, alors les
membres de la chair sont crucifiés en nous. Chose remarquable, partout où il
est fait mentions des désirs/ouvres de la chair, la liste s’ouvre toujours par
l’impudicité ou quelque autre souillure de la chair par voie
sexuelle : Ep 5 « 3 Que l'impudicité, qu'aucune espèce
d'impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi
qu'il convient à des saints. 4
Qu'on n'entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries,
choses qui sont contraires à la bienséance; qu'on entende plutôt des actions de
grâces. 5 Car, sachez-le
bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c'est-à-dire, idolâtre, n'a d'héritage
dans le royaume de Christ et de Dieu ».
L’impudicité est l’aîné des désirs de la chair au sein de l’humanité à la
fois sur le pan hiérarchique qu’historique. C’est peut-être par révélation que
les humains ont compris que la prostitution est le plus le plus vieux métier du
monde. L’impudicité a ainsi été le premier désir de la chair, et elle ouvre la
porte au cortège qui suit : les rivalités, les jalousies, les animosités,
les meurtres, les excès de tout genre, etc. Pour cela, l’Esprit nous donne cette
injonction : 1Co 6 « 18 Fuyez l'impudicité. Quelque
autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se
livre à l'impudicité pèche contre son propre corps. 19
Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en
vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à
vous-mêmes? 20 Car vous
avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans
votre esprit, qui appartiennent à Dieu ».
Or, qui ne comprend pas la signification du mot ‘fuir’ ? Dans l’Epitre
de Jacques l’Esprit nous dit : Jc 4 « 7
Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous ». Nous pouvons résister au diable par l’Epée de l’Esprit qui est la Parole de
Dieu (Ep 6:17) comme le Seigneur dans le désert lui
résista et qu’il lui prit congé. En d’autres termes, en rejetant toute fausse
doctrine, nous résistons au diable et il fuit loin de nous, car il ne peut pas tenir
devant la Vérité. Cette victoire se situe à la première dimension, c.-à-d. à la
dimension spirituelle. Mais quand l’impudicité nous assaille, le conseil de
Dieu ne nous demande pas de résister, mais de fuir. En effet, comme nous
l’avons si longuement soutenu, nous ne pouvons pas résister au péché dans notre
chair, étant donné que dans le domaine de la chair le péché est plus puissant
que nous.
Fuir signifie
« s’éloigner de, éviter en courant, battre retraite ». Nous devons
nous éloigner de tout environnement qui est propice aux désirs de la
chair : les mauvaises compagnies ou fréquentations. Si une personne se
retrouve dans un environnement favorable aux désirs de la chair, et que cette
personne, pour éviter de blesser son Sauveur, se mette à prier et à admonester
au lieu de fuir ; ne bafoue-t-elle pas le conseil de Dieu qui l’enjoint de
fuir un pareil environnement ? Et si une telle personne succombe à la
pression de sa chair, ne sera-t-elle pas responsable de son
indélicatesse ?
Notre mère Eve a
résisté dans cet environnement contradictoire à la Parole de Dieu, elle a
admiré la beauté de l’arbre de la connaissance, elle vit qu’il était bon à
manger et agréable à la vue et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence (Ge 3:6), et elle ne l’a pas remporté sur les désirs de la chair. Par rapport au
péché, il existe ainsi deux domaines de lutte : le domaine spirituel et le
domaine matériel. Ceux qui marchent dans les voies de Dieu en suivant ses
conseils dans la Vérité – dans le domaine spirituel – le diable ne sait pas les atteindre, aussi
longtemps qu’ils demeurent sous l’ombre du Tout Puissant et qu’ils ne bougent
pas d’un seul manomètre de la Vérité. Dans ce domaine, c’est l’homme qui
résiste et c’est le diable qui fuit. Mais dans le domaine de la chair, celui
qui est le plus puissant c’est le diable, et celui qui doit fuir c’est l’homme,
s’il est suffisamment sage et prudent pour suivre le conseil de Dieu. Puisque
donc Dieu veut notre sanctification, et que nous nous abstenions des désirs de
la chair, impudicité en chef, fuyons la chair et ses désirs et marchons selon
l’Esprit en méditant la loi de l’Eternel sans récréation.
Si l’amour de
Dieu est en nous, le monde ne peut plus avoir d’emprise sur nous. 1Jn 2 « 15 N'aimez point le monde, ni les choses qui sont
dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en
lui ». Abandonnons-nous entièrement au Seigneur, luttons
contre les penchants de notre mauvais cœur en nous attachant au conseil de Dieu
de tout notre cœur, fuyons le monde et les désirs de la chair, accordons au
Seigneur l’autorité de conduire toute notre vie au moyen de sa Parole et voyons
s’il n’écrase pas nos ennemis sous nos yeux.
Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes
bénédictions !
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