Mt 11 « 12 Depuis le temps de
Jean-Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les
violents qui s'en emparent. 13
Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean ». Que nul donc
ne s’abuse, sans la violence personne ne pourra accéder au royaume des cieux.
Sans la violence Israël n’a pas pu posséder la terre promise. Dieu avait
pourtant dit à
Abraham : Ge 12 «7Je
donnerai ce pays à ta postérité ». L’Eternel le lui avait répété, et à Isaac et à
Jacob plusieurs fois (Ge
15:18 ; 17:8 ; 24:7 ; 26:4, 35:12 ; 48:4). Lorsque Dieu le rappelle à Moïse, il
indique en revanche qu’il avait juré de donner ce pays à la postérité d’Abraham
(Dt 34:4). Dieu avait donc juré de donner ce pays à la
postérité d’Abraham, mais il n’était pas question que cette postérité en prenne
possession sans combats.
Les voies de Dieu
ne changent pas, nous retrouvons la même annonce par le Seigneur dans le Nouveau
Testament : Lc 12 « 32 Ne crains point, petit
troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume ». Il a plu à notre Père de nous donner le
royaume, sans même que nous le lui eussions demandé : gratuitement il nous
l’a donné de son bon vouloir. Mais pour entrer en possession de ce royaume qui
nous est donné gratuitement, c’est de bonne guerre. Israël avait quitté le pays
d’Egypte allant vers la Terre Promise, le pays où coulent le lait et le miel.
Après une longue marche dans le désert et que le peuple se fût approché du
pays, Moïse envoya douze hommes, un de chaque tribu d’Israël pour explorer le
pays. Leur rapport d’exploration a confirmé que le lait et le miel y coulaient
effectivement. Mais ce même rapport a aussi signalé que le pays était occupé
par plusieurs peuples puissants, ses villes étant fortifiées de manière
apparemment impénétrable, gardées par des géants aux yeux desquels les israélites
paraissaient comme des sauterelles (Nb 13).
Dans Lc 17:20-21 Jésus-Christ notre Seigneur a indiqué qu’il était lui-même le royaume de
Dieu au milieu du peuple. Le royaume de Dieu était au milieu de nous et devait
revenir pour entrer en nous (Jn 14:17). Le royaume de Dieu est reçu dans le
cœur. Or, comme la Terre Promise, notre cœur n’est pas un terrain inoccupé.
Notre cœur a des occupants de deux dimensions, comme nous avons aussi compris
que le péché a deux dimensions.
Les occupants de
la première dimension sont les enseignements, les traditions, et toutes autres
doctrines contraires au royaume. Ce sont des occupants géants, des ennemis pas
faciles à déloger. Par exemple, le royaume des cieux connait un seul Seigneur,
un seul Dieu et Père qui est au dessus de tous, et parmi tous et en tous. Mais
quand les explorateurs parcourent le pays (le cœur), ils y trouvent le géant
occupant, la Trinité qui n’est ni judaïque, ni biblique ni chrétienne. Et ce
géant, il faut le reconnaitre, est bien enraciné et fortifié avec des verrous
qu’il n’est pas aisé de faire sauter. Et ainsi en est-il d’autres faux enseignements
qui ont déjà envahi le cœur de l’homme.
Les occupants de
la deuxième dimension sont les désirs de la chair : Mc 7 « 21 Car c'est du dedans, c'est du coeur des
hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les
meurtres, 22 les vols, les cupidités,
les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie,
l'orgueil, la folie ». Depuis que l’ennemi est entré – et cela s’est
passé au Jardin d’Eden – le cœur de l’homme est occupé par ces ennemis géants.
Pourquoi toutes les pensées du cœur de l’homme se portent chaque jour
uniquement vers le mal, ainsi que l’a constaté l’Eternel (Ge 6:5)? Parce que
cela est la nature même des occupants qui peuplent son cœur.
Ainsi ces douze explorateurs, à l’exception de Josué et Caleb, devant ce
triste constat, se désistèrent et découragèrent tout le peuple : Nb 13 « 31 Mais les hommes qui y étaient allés avec lui
dirent: Nous ne pouvons pas monter contre ce peuple, car il est plus fort que
nous. 32 Et ils
décrièrent devant les enfants d'Israël le pays qu'ils avaient exploré. Ils
dirent: Le pays que nous avons parcouru, pour l'explorer, est un pays qui
dévore ses habitants; tous ceux que nous y avons vus sont des hommes d'une
haute taille; 33 et
nous y avons vu les géants, enfants d'Anak, de la race des géants: nous étions
à nos yeux et aux leurs comme des sauterelles ». Ces hommes ont vite oublié le bras puissant qui
les avait fait sortir du pays d’Egypte.
En Egypte d’où
ils étaient sortis, l’ennemi était tout aussi géant et, n’eût été le bras
puissant de l’Eternel qui écrasa leur ennemi, ils ne se fussent pas libérés de
la main de Pharaon. Et dans la Terre Promise, ils y rencontrent encore des
géants ennemis qu’ils doivent déloger pour pouvoir posséder le pays. Pour ainsi
dire, la lutte n’est pas finie. Lorsqu’ils avaient tremblé coincés entre la mer
rouge et les chars de Pharaon, qu’est-ce que Dieu leur avait dit ? Ex.14 : « 13 Ne craignez rien, restez en place, et regardez la
délivrance que l'Éternel va vous accorder en ce jour; car les Égyptiens que
vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais. 14 L'Éternel combattra pour vous; et vous,
gardez le silence ». Qui a créé ces circonstances d’une telle
impasse ? l’Eternel Dieu des armées ! Et qui a impliqué Israël dans
cette impasse qu’il a lui-même provoquée ? toujours l’Eternel Dieu des
armées ! et qui a alors délivré Israel de cette impasse ? toujours
l’Eternel Dieu des armées ! Amen !
Josué et Caleb avait gravé dans leur mémoire cet exploit du bras puissant
de l’Eternel, ainsi que les autres témoignages de la puissance du bras de
l’Eternel, tels qu’ils l’avaient expérimentée dans le désert. Dans cette foi,
Caleb fit cette déclaration au peuple : Nb 13 « 30
Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs! » Josué et
Caleb avaient foi en Dieu, ils savaient que c’est par la violence que Dieu les
avaient arrachés de la main de Pharaon et que, par conséquent, c’est aussi par
la violence qu’il allait leur donner la possession du pays où coulent le lait
et le miel. Ils savaient que l’Eternel n’est pas un Dieu de trêve mais d’épée,
comme le Seigneur l’a si bien signifié : Mt 10 : « 34
Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas
venu apporter la paix, mais l'épée ». Tous ceux du milieu
du peuple qui ont été lâches, qui n’ont pas voulu se battre, n’ont pas pu
posséder la Terre Promise. Et pareillement, tous ceux qui se laissent
impressionner par la taille de l’ennemi et s’en arrêtent là, au lieu de
l’affronter dans la foi et au nom du Seigneur ; tous ceux-là sont des
lâches qui ne posséderont pas le royaume.
86 fois dans la Bible le
Dieu d’Israël se nomme l’Eternel, Dieu des armées et zéro fois dans la Bible il
se nomme l’Eternel Dieu des civils. En effet, les civils ne sont là que
pour, soit applaudir soit critiquer mais dans la mollesse, la passiveté et, à
la limité, la lâcheté. Mais un meilleur soldat bien formé, avec l’esprit commando va au front
avec un objectif résumé dans cette alternative : soit il bat l’ennemi et
récupère le territoire, c.-à-d. il rentre vivant, soit il meurt au front. La
capture est exclue de l’objectif d’un combattant commando. La lâcheté est aussi
exclue. Nous, nous sommes les soldats de la croix, ayant reçu notre formation,
non pas en Israël, ni aux Etats Unis, ni à Kotakoli, ni dans un autre centre
d’instruction quelconque de renommé terrestre, mais en Jésus-Christ de Nazareth.
Il est l’homme des douleurs, habitué à la souffrance. Il n’a jamais reculé ni
devant les démons, ni devant les maladies, ni devant n’importe quelle question
de la part de ses adversaires, ni même devant la mort.
Le monde a un dicton
qui affirme que « La vie est une
lutte ». Celui qui essaie d’éviter de lutter, il évite de vivre. Il en
est de même du royaume, celui qui évite
de se battre évite la vie éternelle et est exclu du royaume. Il y a même un
savant qui a enseigné à ses semblables ceci : «On ne doit jamais
laisser se produire un désordre pour éviter une guerre ; car on ne l'évite
jamais, on la retarde à son désavantage.»
[ Nicolas Machiavel ] - Le prince. Ces explorateurs qui ont choisi la voie de la lâcheté pour y entraîner ainsi le peuple se sont eux-mêmes disqualifiés
[ Nicolas Machiavel ] - Le prince. Ces explorateurs qui ont choisi la voie de la lâcheté pour y entraîner ainsi le peuple se sont eux-mêmes disqualifiés
Si Dieu veut que nous puissions combattre, ce n’est pas pour nous voir
échouer ou tomber dans le ridicule, c’est parce qu’il veut nous donner part à
la victoire de Christ. 1Co 15 « 57 Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne
la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ! » Si Dieu place
devant nous des ennemis géants et plus
puissants que nous, c’est pour que notre triomphe soit plus éclatante et
glorieuse. Effet, celui qui abat un petit ennemi, sa victoire est d’une petite
gloire et celui qui abat un ennemi géant, sa victoire est aussi géante. Mais au
moins une chose est sûre pour nous : la défaite n’est pas de notre camp si
jamais nous gardons la foi en lui. 1Jn 5 « 4
parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui
triomphe du monde, c'est notre foi. 5
Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le
Fils de Dieu? » Celui donc qui ne veut pas combattre refuse d’avoir part
à la victoire et à la gloire de l’Agneau.
Si tu te sens béni,
partage et répands les mêmes bénédictions !
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