Friday, 25 October 2013

Seuls les violents s’en emparent (1)


Mt 11 « 12 Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent. 13 Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean ». Que nul donc ne s’abuse, sans la violence personne ne pourra accéder au royaume des cieux. Sans la violence Israël n’a pas pu posséder la terre promise. Dieu avait pourtant dit à
Abraham : Ge 12 «7Je donnerai ce pays à ta postérité ». L’Eternel le lui avait répété, et à Isaac et à Jacob plusieurs fois (Ge 15:18 ; 17:8 ; 24:7 ; 26:4, 35:12 ; 48:4). Lorsque Dieu le rappelle à Moïse, il indique en revanche qu’il avait juré de donner ce pays à la postérité d’Abraham (Dt 34:4). Dieu avait donc juré de donner ce pays à la postérité d’Abraham, mais il n’était pas question que cette postérité en prenne possession sans combats.
Les voies de Dieu ne changent pas, nous retrouvons la même annonce par le Seigneur dans le Nouveau Testament : Lc 12 « 32 Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume ». Il a plu à notre Père de nous donner le royaume, sans même que nous le lui eussions demandé : gratuitement il nous l’a donné de son bon vouloir. Mais pour entrer en possession de ce royaume qui nous est donné gratuitement, c’est de bonne guerre. Israël avait quitté le pays d’Egypte allant vers la Terre Promise, le pays où coulent le lait et le miel. Après une longue marche dans le désert et que le peuple se fût approché du pays, Moïse envoya douze hommes, un de chaque tribu d’Israël pour explorer le pays. Leur rapport d’exploration a confirmé que le lait et le miel y coulaient effectivement. Mais ce même rapport a aussi signalé que le pays était occupé par plusieurs peuples puissants, ses villes étant fortifiées de manière apparemment impénétrable, gardées par des géants aux yeux desquels les israélites paraissaient comme des sauterelles (Nb 13).
Dans Lc 17:20-21 Jésus-Christ notre Seigneur a indiqué qu’il était lui-même le royaume de Dieu au milieu du peuple. Le royaume de Dieu était au milieu de nous et devait revenir pour entrer en nous (Jn 14:17). Le royaume de Dieu est reçu dans le cœur. Or, comme la Terre Promise, notre cœur n’est pas un terrain inoccupé. Notre cœur a des occupants de deux dimensions, comme nous avons aussi compris que le péché a deux dimensions.
Les occupants de la première dimension sont les enseignements, les traditions, et toutes autres doctrines contraires au royaume. Ce sont des occupants géants, des ennemis pas faciles à déloger. Par exemple, le royaume des cieux connait un seul Seigneur, un seul Dieu et Père qui est au dessus de tous, et parmi tous et en tous. Mais quand les explorateurs parcourent le pays (le cœur), ils y trouvent le géant occupant, la Trinité qui n’est ni judaïque, ni biblique ni chrétienne. Et ce géant, il faut le reconnaitre, est bien enraciné et fortifié avec des verrous qu’il n’est pas aisé de faire sauter. Et ainsi en est-il d’autres faux enseignements qui ont déjà envahi le cœur de l’homme.
Les occupants de la deuxième dimension sont les désirs de la chair : Mc 7 « 21 Car c'est du dedans, c'est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, 22 les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie ». Depuis que l’ennemi est entré – et cela s’est passé au Jardin d’Eden – le cœur de l’homme est occupé par ces ennemis géants. Pourquoi toutes les pensées du cœur de l’homme se portent chaque jour uniquement vers le mal, ainsi que l’a constaté l’Eternel (Ge 6:5)? Parce que cela est la nature même des occupants qui peuplent son cœur.
Ainsi ces douze explorateurs, à l’exception de Josué et Caleb, devant ce triste constat, se désistèrent et découragèrent tout le peuple : Nb 13 « 31 Mais les hommes qui y étaient allés avec lui dirent: Nous ne pouvons pas monter contre ce peuple, car il est plus fort que nous. 32 Et ils décrièrent devant les enfants d'Israël le pays qu'ils avaient exploré. Ils dirent: Le pays que nous avons parcouru, pour l'explorer, est un pays qui dévore ses habitants; tous ceux que nous y avons vus sont des hommes d'une haute taille; 33 et nous y avons vu les géants, enfants d'Anak, de la race des géants: nous étions à nos yeux et aux leurs comme des sauterelles ». Ces hommes ont vite oublié le bras puissant qui les avait fait sortir du pays d’Egypte.
En Egypte d’où ils étaient sortis, l’ennemi était tout aussi géant et, n’eût été le bras puissant de l’Eternel qui écrasa leur ennemi, ils ne se fussent pas libérés de la main de Pharaon. Et dans la Terre Promise, ils y rencontrent encore des géants ennemis qu’ils doivent déloger pour pouvoir posséder le pays. Pour ainsi dire, la lutte n’est pas finie. Lorsqu’ils avaient tremblé coincés entre la mer rouge et les chars de Pharaon, qu’est-ce que Dieu leur avait dit ? Ex.14 : « 13 Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l'Éternel va vous accorder en ce jour; car les Égyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais. 14 L'Éternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence ». Qui a créé ces circonstances d’une telle impasse ? l’Eternel Dieu des armées ! Et qui a impliqué Israël dans cette impasse qu’il a lui-même provoquée ? toujours l’Eternel Dieu des armées ! et qui a alors délivré Israel de cette impasse ? toujours l’Eternel Dieu des armées ! Amen !
Josué et Caleb avait gravé dans leur mémoire cet exploit du bras puissant de l’Eternel, ainsi que les autres témoignages de la puissance du bras de l’Eternel, tels qu’ils l’avaient expérimentée dans le désert. Dans cette foi, Caleb fit cette déclaration au peuple : Nb 13 « 30 Montons, emparons-nous du pays, nous y serons vainqueurs! » Josué et Caleb avaient foi en Dieu, ils savaient que c’est par la violence que Dieu les avaient arrachés de la main de Pharaon et que, par conséquent, c’est aussi par la violence qu’il allait leur donner la possession du pays où coulent le lait et le miel. Ils savaient que l’Eternel n’est pas un Dieu de trêve mais d’épée, comme le Seigneur l’a si bien signifié : Mt 10 : « 34 Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée ». Tous ceux du milieu du peuple qui ont été lâches, qui n’ont pas voulu se battre, n’ont pas pu posséder la Terre Promise. Et pareillement, tous ceux qui se laissent impressionner par la taille de l’ennemi et s’en arrêtent là, au lieu de l’affronter dans la foi et au nom du Seigneur ; tous ceux-là sont des lâches qui ne posséderont pas le royaume.
86 fois dans la Bible le Dieu d’Israël se nomme l’Eternel, Dieu des armées et zéro fois dans la Bible il se nomme l’Eternel Dieu des civils. En effet, les civils ne sont là que pour, soit applaudir soit critiquer mais dans la mollesse, la passiveté et, à la limité, la lâcheté. Mais un meilleur soldat bien formé, avec l’esprit commando va au front avec un objectif résumé dans cette alternative : soit il bat l’ennemi et récupère le territoire, c.-à-d. il rentre vivant, soit il meurt au front. La capture est exclue de l’objectif d’un combattant commando. La lâcheté est aussi exclue. Nous, nous sommes les soldats de la croix, ayant reçu notre formation, non pas en Israël, ni aux Etats Unis, ni à Kotakoli, ni dans un autre centre d’instruction quelconque de renommé terrestre, mais en Jésus-Christ de Nazareth. Il est l’homme des douleurs, habitué à la souffrance. Il n’a jamais reculé ni devant les démons, ni devant les maladies, ni devant n’importe quelle question de la part de ses adversaires, ni même devant la mort.
Le monde a un dicton qui affirme que « La vie est une lutte ». Celui qui essaie d’éviter de lutter, il évite de vivre. Il en est de même du  royaume, celui qui évite de se battre évite la vie éternelle et est exclu du royaume. Il y a même un savant qui a enseigné à ses semblables ceci : «On ne doit jamais laisser se produire un désordre pour éviter une guerre ; car on ne l'évite jamais, on la retarde à son désavantage.»
[ Nicolas Machiavel ] - Le prince
. Ces explorateurs qui ont choisi la voie de la lâcheté pour y entraîner ainsi le peuple se sont eux-mêmes disqualifiés
Si Dieu veut que nous puissions combattre, ce n’est pas pour nous voir échouer ou tomber dans le ridicule, c’est parce qu’il veut nous donner part à la victoire de Christ. 1Co 15 « 57 Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ! » Si Dieu place devant nous des ennemis géants  et plus puissants que nous, c’est pour que notre triomphe soit plus éclatante et glorieuse. Effet, celui qui abat un petit ennemi, sa victoire est d’une petite gloire et celui qui abat un ennemi géant, sa victoire est aussi géante. Mais au moins une chose est sûre pour nous : la défaite n’est pas de notre camp si jamais nous gardons la foi en lui. 1Jn 5 « 4 parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. 5 Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu? » Celui donc qui ne veut pas combattre refuse d’avoir part à la victoire et à la gloire de l’Agneau.
Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes bénédictions !



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