« 7 Cela arriva parce que les enfants d'Israël péchèrent
contre l'Éternel, leur Dieu, qui les avait fait monter du pays d'Égypte, de
dessous la main de Pharaon, roi d'Égypte, et parce qu'ils craignirent
d'autres dieux. 8 Ils suivirent
les coutumes des nations que l'Éternel avait chassées devant
les enfants
d'Israël, et celles que les rois d'Israël avaient établies. 32 Ils craignaient aussi l'Éternel, et ils se
créèrent des prêtres des hauts lieux pris parmi tout le peuple: ces prêtres
offraient pour eux des sacrifices dans les maisons des hauts lieux. 33 Ainsi ils craignaient l'Éternel, et ils
servaient en même temps leurs dieux d'après la coutume des nations d'où on
les avait transportés. 34
Ils suivent encore aujourd'hui leurs premiers usages: ils ne craignent point
l'Éternel, et ils ne se conforment ni à leurs lois et à leurs ordonnances, ni à
la loi et aux commandements prescrits par l'Éternel aux enfants de Jacob qu'il
appela du nom d'Israël. 38 Vous
n'oublierez pas l'alliance que j'ai faite avec vous, et vous ne craindrez point
d'autres dieux. 41 Ces nations
craignaient l'Éternel et servaient leurs images; et leurs enfants et les
enfants de leurs enfants font jusqu'à ce jour ce que leurs pères ont fait. »
2R 17
Voilà la nature de l’homme: craindre Dieu et
craindre le monde, servir Dieu et servir le monde, l’homme ne veut pas blesser
ni l’un ni l’autre mais veut satisfaire les deux en même temps. C’est le pire
chez l’homme et c’est la nature du mensonge. La suite logique entre les versets
33 et 34 nous montre pourtant que craindre Dieu et le monde en même temps
équivaut à ne craindre ni l’un ni l’autre. Mélanger l’amour de Dieu à l’amour
du monde ou la crainte de Dieu à la crainte du monde, c’est le plus gros
mensonge qu’on puisse connaitre, or c’est ce qui caractérise les soi-disant
chrétiens.
L’objectif du mensonge est de tromper ou séduire,
la force qui lui permet d’atteindre cet objectif est le fait qu’il passe pour
vérité; en d’autres termes c’est la dose de vérité qui y est contenue. Ainsi,
il y a un mensonge de meilleure qualité, dans lequel il y a une plus grande
dose de vérité de sorte qu’on a de la peine à le distinguer de la vérité; un
tel mensonge a une plus grande puissance de séduction. Il y a aussi un mensonge
de qualité médiocre, qui contient une faible dose de vérité de sorte qu’on
puisse facilement le distinguer de la vérité; un tel mensonge a une faible
puissance de séduction. En exemple, les musulmans ayant éprouvé de la peine à
convaincre les chrétiens à adhérer à l’Islam par le simple moyen du Coran, ont
compris la nécessité d’étudier la bible en profondeur et de s’en servir pour
dérouter des chrétiens qui ne sont pas bâtis sur le roc.
Et dans cela, il y a mélange, la nature du
mensonge et du père du mensonge, comme nous l’avons vu dans la publication
précédente. Pour faire comprendre ceci le plus clairement possible aux
lecteurs, nous voulons ici examiner parallèlement, la nature du Père de la
Vérité qui est Dieu. Il dit de lui-même qu’il est saint : «26
Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l'Éternel; je vous ai
séparés des peuples, afin que vous soyez à moi » Lé 20. Parce qu’il est
saint, tout ce qui sort de lui est saint, toutes ses émotions sont pareillement
saintes. Son amour est saint et sa haine est sainte, sa colère est sainte et sa
tendresse est sainte, etc.
Lorsque Dieu entre en colère, sa fureur est sans
mélange: «10 Il boira, lui aussi, du vin de
la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il
sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant
l'agneau » Ap 14. Dieu ne peut pas mélanger à sa colère la tendresse ou
la pitié ; mais quand il s’agit de la colère, elle est pure, sainte et
sans mélange. Dieu était en colère contre les Amalécites puisqu’ils avaient
fermé le chemin à Israël à sa sortie d’Egypte (1Sm 15). Dieu, par la bouche de son prophète Samuel,
enjoignit Saül d’aller exécuter la sainte colère de Dieu. Voici quels étaient
les termes de cette sainte colère de Dieu: frapper Amaleck et dévouer par
interdit tout ce qui lui appartenait, ne point l’épargner, faire mourir hommes
et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes. Ces
termes expriment zéro dose de compassion, il fallait tout détruire.
Saül viola les termes de la sainte colère de Dieu,
il souilla cette sainte colère en y mettant un peu de compassion pour le roi
Agag, et pour les meilleurs brebis, les meilleurs bœufs, les meilleures bêtes
de la seconde portée, les agneaux gras, et tout ce qu’il y avait de bon. Ce
mélange de colère et compassion entraîna la destitution de Saül et ensuite sa
mort. Les choses de Dieu ne supportent aucun mélange qui n’entraîne la mort.
Lorsque Dieu hait, il hait d’une sainte haine. Il
ne mélange pas à sa haine l’amour. Voici ce qu’il dit d’Esaü et Jacob : « 2 Je vous ai aimés, dit l'Éternel. Et vous
dites: En quoi nous as-tu aimés? Ésaü n'est-il pas frère de Jacob? dit
l'Éternel. Cependant j'ai aimé Jacob, 3
Et j'ai eu de la haine pour Ésaü, J'ai fait de ses montagnes une solitude, J'ai
livré son héritage aux chacals du désert. 4 Si Édom dit: Nous sommes détruits, Nous
relèverons les ruines! Ainsi parle l'Éternel des armées: Qu'ils bâtissent, je
renverserai, Et on les appellera pays de la méchanceté, Peuple contre lequel
l'Éternel est irrité pour toujours. 5
Vos yeux le verront, Et vous direz: Grand est l'Éternel Par delà les frontières
d'Israël! »Ml 1. Dieu a haï Esaü, et il n’y a rien qu’Esaü puisse faire pour
se faire aimer, s’il bâtit Dieu détruit, il ne peut avoir pitié ni compassion
pour lui mais il restera irrité contre lui pour toujours. Très clairement, il
s’agit d’une haine éternelle et sans mélange.
Lorsque Dieu aime, son amour est saint, pur et sans
mélange. L’amour de Dieu ne peut se mélanger à la haine, à la fureur ou au
dégout. Nous que Dieu a aimés, il ne peut pas être dégouté, fatigué de nous ou nous
haïr. Il nous a aimés inconditionnellement, alors que nous étions pécheurs
comme tout le monde « 8 Mais Dieu prouve son
amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ
est mort pour nous » Ro 5. Et
lorsque nous péchons il est attristé en nous, mais pas irrité contre nous « 30 N'attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par
lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » Ep 4. Quand il
faut nous corriger, il ne nous traite pas avec dureté, il ne nous menace pas et
ne nous détruit pas : «11 Car je suis
avec toi, dit l'Éternel, pour te délivrer; J'anéantirai toutes les nations
parmi lesquelles je t'ai dispersé, Mais toi, je ne t'anéantirai pas; Je te
châtierai avec équité, Je ne puis pas te laisser impuni» Jr 30. A ceux qu’il
aime, il dit encore: «9 Il en sera
pour moi comme des eaux de Noé: J'avais juré que les eaux de Noé ne se
répandraient plus sur la terre; Je jure de même de ne plus m'irriter contre toi
Et de ne plus te menacer » Es 54.
Parce qu’il m’aime, il ne peut pas m’anéantir, il
ne peut s’irriter contre moi, il ne peut pas me menacer, mais il peut me
relever si je tombe, il peut me pardonner si je pèche, il peut me laver si je me
salis; il m’a prédestiné à être semblable à l’image de son fils, et si Dieu est
pour moi, qui sera contre moi (Ro 8:29,31)? il a placé un intercesseur pour qu’à tout
instant il soit au courant de mes problèmes, il a également placé un avocat
pour défendre continuellement ma cause auprès de lui. Si je sens mauvais, il a
préparé pour moi le Narcisse de Saron et le lis de la Valée, et ainsi à travers
le déodorant de la Rose de Saron et le parfum du lis de la Valée obtenus
lorsque cette fleure a été pressé là au Calvaire, je parais devant lui très
agréable, il veut me sentir, car ma puanteur du péché n’existe plus.
Alléluia ! Bref, quand Dieu aime, son amour est sans frontière: il engage
tout ce qui est nécessaire pour que son bienaimé ne périsse point, mais qu’il
jouisse de sa gloire.
Telle est la nature de Dieu, le Père de la Vérité:
il est pur et saint et en lui n’est point la moindre confusion. Pouvons-nous
maintenant réaliser que les hommes sont généralement sous l’influence du diable
qui est le père du mensonge, plutôt que sous l’influence de Dieu! toutes les ‘demi-mesures’ et les sentiments
mélangés viennent du diable. Et c’est pourquoi la bible nous instruit de
considérer tout homme comme menteur (Ro 3:4). En effet, l’homme est incapable d’aimer
entièrement ou de haïr entièrement. Saül fut incapable d’exécuter la sainte
colère de Dieu sans y mêler un peu de pitié. L’homme dit qu’il hait le
diable tout en aimant beaucoup de choses du diable. L’homme dit aimer une
femme, mais c’est seulement à certains égards (peut-être la beauté de sa voix,
de ses regards, de sa figure, de sa morphologie), et à bien d’autres égards (infirmités ou
faiblesses) il hait la même femme. Ainsi, au sein d’un même couple peuvent
cohabiter à la fois l’amour et la haine, tantôt ‘o mon amour, je t’aime, je t’adore chérie’, tantôt ‘moi, je vais te tuer, tu ne me connais pas
bien!’: c’est la nature du mensonge, cela vient du diable et c’est le
calvaire dans un tel foyer.
Certains sages du monde, comme Nicolas Machiavel,
ont, eux aussi compris et reconnu que tout le mal de ce monde vient de cette
duplicité de l’homme. Ce savant écrivain dit «Les hommes ne savent être ni entièrement bon, ni
entièrement mauvais ». [ Nicolas Machiavel ] - Extrait
des Pensées, et encore «Tout le mal de ce
monde vient de ce qu'on n'est pas assez bon ou pas assez pervers.» [ Nicolas Machiavel ] Les hommes ne savent être ni seulement disciples de Christ ni seulement
disciples de Satan. Dieu s’est pareillement plaint contre l’Eglise de
Laodicée: « 15 Je connais tes œuvres. Je
sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! 16 Ainsi, parce que tu es
tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. »
Ap.3.
Les églises veulent en même temps plaire à Dieu et
plaire au monde, craindre Dieu et craindre le monde, servir Dieu et servir le
monde: elles sont dans le mensonge. Élie leur adressa cette interpellation « 21 Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés?
Si l'Éternel est Dieu, allez après lui; si c'est Baal, allez après lui! Le
peuple ne lui répondit rien »1R.18. Cette interpellation
est encore d’actualité aujourd’hui et s’adresse à tous ceux qui aiment,
craignent et servent Dieu et en même temps aiment, craignent et servent le
monde: ils sont dans le mensonge et ne se tiennent pas dans la Vérité.
Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes
bénédictions !
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