Mission des apôtres (2)

« 1 Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. 2 Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu; 3 et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde » 1 Jn 4. La mission des apôtres, c’est aussi

de veiller contre l’introduction de fausses doctrines dans l’Eglise qui est la colonne et l’appui de la Vérité (1Tm 3:15). En accomplissement de cette mission, Jean nous demande de ne pas ajouter foi à tout esprit, mais d’éprouver les esprits. Paul nous disait déjà que nous ne nous appartenons point à nous-mêmes (1Co 6:19). En conséquence, nous ne sommes pas libres de croire ce que nous choisissons, mais ce que Dieu nous ordonne de croire. Et c’est ce qu’il nous a parlé par la bouche de ses apôtres, selon l’ordre qu’il a établi lui-même dans son Eglise. Notre rôle à nous est de ne pas supporter les méchants, d’éprouver ceux qui se disent apôtres sans l’être.

Le test est que chaque apôtre doit bâtir sur la fondation doctrinale posée d’avance par les douze. Jean donne le repaire à quoi reconnaître les vrais ou faux serviteurs : la confession de Jésus-Christ venu en chair. Il ne s’agit pas ici d’une confession des lèvres, comme les démons aussi le font (voir ma publication « Confession de la foi ») ; mais cette confession doit être conforme à celle des douze. Or voici la confession des douze, telle que faite par Pierre : « 11 Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l'angle. 12 Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » Ac 4.  « 30 Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au bois. 31 Dieu l'a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. 32 Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent » Ac 5.

Les douze apôtres, de même que le Saint-Esprit, sont témoins et confessent que l’affaire du salut de Dieu n’est renfermée que dans le nom de Jésus-Christ. Une âme qui est sauvée, en dehors du nom de Jésus n’est sauvée qu’à sa propre illusion, pas selon Dieu. Ils confessent que la repentance et le pardon des péchés nous sont donnés dans le nom de Jésus. Or, il s’agit d’un processus complet : entendre la prédication de la croix, croire et se repentir, se faire baptiser, recevoir la rémission des péchés et le Saint-Esprit. Selon la confession des douze, et du Saint-Esprit, ce processus n’est valable que si chacune de ses étapes est réalisée dans le nom de Jésus, ce que Paul résume en ceci : « 17 Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père » Cl 3.

Tous ceux qui confessent, prêchent, enseignent et pratiquent un simple point quelconque se rapportant au salut (divinité, baptême) en dehors du nom de Jésus sont ces bâtisseurs qui ont rejeté la pierre angulaire. Nous avons l’obligation d’éprouver chaque soi-disant serviteur de Dieu, savoir si tous les détails de ses enseignements et de ses pratiques se conforment aux enseignements et pratiques des douze apôtres dont les noms sont connus sur la terre comme au ciel. Dieu a ainsi voulu les choses, ce n’est pas la volonté de ceux qui ont été choisis mais de celui qui a choisis. C’est en vain qu’on s’en prend aux douze apôtres, ils n’y sont pour rien : ils ont seulement été choisis. Lorsqu’un roi aime et choisit telle femme plutôt qu’une autre pour sa reine, celle qui est choisie n’y est pour rien : elle est seulement aimée et choisie reine. Celui qui refuse de la reconnaître comme reine dans tout le royaume, s’en prend, non pas à elle, mais directement au roi qui est l’auteur du choix. Ainsi en est-il de ceux qui rejettent le fondement doctrinal de la foi posé par les douze : c’est Dieu en personne qu’ils rejettent.

La femme choisie et couronnée reine par le roi en personne est juste et innocente dans cette affaire. Mais si une femme se fait elle-même reine, sans le choix du roi, une telle femme est coupable. Nous, enfants de Dieu, devons appeler coupable celle qui est coupable et innocente celle qui est innocente, d’autant plus que Dieu nous apprend que « 15 Celui qui absout le coupable et celui qui condamne le juste Sont tous deux en abomination à l'Éternel » Pr 17. Les véritables serviteurs de Dieu, nous devons les recevoir comme tels ; et les faux apôtres, nous ne devons pas les supporter, nous devons les repousser comme tels ; et Dieu nous récompensera pour cela.

Les apôtres ne travaillaient pas de leur propre chef, ils agissaient en tout comme un seul corps animé par un seul Esprit. Nous en avons eu plus haut un témoignage « nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit », jamais seuls mais toujours avec le Saint-Esprit. Ils l’ont répété dans leur lettre qu’ils adressaient aux convertis d’entre les païens (à nous) comme suit : « 28 Car il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne vous imposer d'autre charge que ce qui est nécessaire» Ac 15.

Si quelqu’un ne voudrait pas que les choses soient ainsi, il doit s’entraîner à être plus fort que Dieu sur ce front. Mais Paul nous demande de réfléchir par deux fois : « 22 Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur? Sommes-nous plus forts que lui? » 1Co 10. L’Eternel est un feu dévorant, et qui sauverait de sa main ? la sagesse de Salomon nous a également exhortés d’être conséquents des choix que nous opérons : « 27 Quelqu'un mettra-t-il du feu dans son sein, Sans que ses vêtements s'enflamment? 28 Quelqu'un marchera-t-il sur des charbons ardents, Sans que ses pieds soient brûlés? » Pr 6. Si quelqu’un n’aime pas l’ordre établi par Dieu, dans lequel nous parvenons au salut, il est malheureux. « 22 Si quelqu'un n'aime pas le Seigneur, qu'il soit anathème! Maranatha. » 1Co 16. Si quelqu’un est choqué d’entendre que le salut nous parvient uniquement et exclusivement dans le nom de Jésus, que le baptême sans le nom de Jésus-Christ est sans valeur, qu’il soit également maudit ! Le Seigneur revient bientôt. « 27 vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » Ga 3, et tous ceux qui ont été baptisés dans la formule trinitaire du romano-paganisme ont revêtu le romano-paganisme.

Le Seigneur a établi un apôtre spécial pour nous d’entre les païens, en la personne de Paul « 7 et pour lequel j'ai été établi prédicateur et apôtre, je dis la vérité, je ne mens pas, chargé d'instruire les païens dans la foi et la vérité » 1Tm 2, « 11 C'est pour cet Évangile que j'ai été établi prédicateur et apôtre, chargé d'instruire les païens » 2Tm. Il nous a instruits selon le même témoignage confirmé par le Saint-Esprit. Après qu’il eut reçu la révélation de Jésus-Christ, il n’a plus voulu savoir autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.

De son vivant il a observé que certains croyants essayaient déjà de s’éloigner des enseignements des apôtres et des anciens de Jérusalem et s’est exclamé « 6 Je m'étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile. 7 Non pas qu'il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Évangile de Christ » Ga 1. C’est un autre Evangile et ce n’est pas un autre Evangile : ce n’est apparemment pas un autre Evangile car les fauteurs de trouble viennent avec le même discours : Christ est ressuscité, il nous ressuscitera pareillement, Dieu est sauveur et miséricordieux, etc., mais dans le fond du même discours il y a soit des omissions, soit des tares qui en font perdre l’originalité ; et c’est alors un tout autre Evangile.

Alors Paul poursuit en martelant : « 8 Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème! 9 Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème! 10 Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ ».  Il suffit qu’il y ait la moindre différence avec le fondement doctrinal posé par les apôtres sous l’autorité du Saint-Esprit : l’auteur de cette déviation, de même que ceux qui la supportent, tombent sous le coup de la malédiction.

Celui qui a donné mandat aux apôtres leur a dit « 15 Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. 16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. » Mc 16. Celui qui veut le salut doit croire exactement ce que les apôtres ont prêché et venir au salut par le chemin qu’ils ont frayé (pas par le chemin d’une église particulière) ; et c’est mon vœu sur vous tous qui me lisez. Notre prédication, notre foi, notre repentance, notre baptême, la rémission de nos péchés, notre Saint-Esprit, et tout le reste qui se rapporte à notre salut doivent être parfaitement identiques à ceux des douze apôtres connus d’avance, choisis et établis en leur temps par Dieu, le souverain roi qui n’attend conseil de qui que ce soit.

Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes bénédictions !