Friday, 13 September 2013

Le mystère du nom de Jésus


Mt 1 « 21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés ». Dieu, le Père de l’enfant qui est né de la vierge Marie par l’action du Saint-Esprit, lui a donné le nom de Jésus. Et comme chaque nom a un sens, Dieu a expliqué le sens de ce nom :
c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Jésus est donc le Sauveur annoncé depuis le temps d’Adam et Eve, alors qu’ils se trouvaient encore dans le jardin d’Eden. L’humanité tout entière avait chuté, s’étant livrée au serpent ancien et avait besoin d’un rédempteur à même d’écraser la tête de l’ennemi et de l’en délivrer. Dieu a promis la semence de la femme, pas d’un couple, pas d’un foyer ou d’une famille. La semence de l’homme était déjà déchue, trop faible pour vaincre le diable qui avait déjà pris le dessus. Il fallait une semence pure, c.à.d. celle de Dieu lui-même, et qui passe par la femme, d’autant plus que le péché aussi est passé par la femme.
Ce salut a aussi été annoncé par les prophètes de l’Ancien Testament et attendu par tous les saints. Job parlait avec assurance : Jb 19 « 25 Mais je sais que mon rédempteur est vivant, Et qu'il se lèvera le dernier sur la terre ». Et ce Sauveur-Rédempteur annoncé et attendu n’était autre que Jéhovah (vient du tétragramme YHWH, dont découle aussi YaHWeH selon l’une ou l’autre prononciation) rendu aussi dans nos langues par Eternel ou Seigneur, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël. Si les saints de l’Ancien Testament ne pouvaient pas s’imaginer le salut en aucun autre, c’est parce que l’Eternel les avait ainsi convaincus par ses œuvres, par sa Parole et par sa révélation. Il les a sauvés de la servitude de Pharaon (Ex 6:12), de Madian (Jg 7:7), des philistins, etc.
Mais la bible nous dit clairement : Col 2 « 17 c'était l'ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ ». En effet, dans tous ces cas de salut d’Israël des griffes de ses ennemis par l’Eternel, la tête de l’ennemi n’était pas encore écrasée, et donc tout n’était pas accompli. Il s’agissait simplement des victoires de batails, non de la guerre. La réalité de la victoire de la guerre était dans le Messie (Christ) promis depuis la Genèse. Aussi, remarquons-nous que dans toutes ces opérations Dieu envoyait des hommes nés des couples : Moïse en Egypte, Gédéon en Madian, Samson chez les philistins, Saül, David, etc., tous ces hommes avaient eux-mêmes besoin du salut, comment pouvaient-ils alors sauver leurs semblables ?
Qui alors devait être ce Messie pour concrétiser et accomplir une fois pour toutes le salut et la victoire éternelle sur l’ennemi ? L’Eternel Dieu Tout-Puissant promena ses regards dans les cieux et ne trouva personne qui soit digne, il embrassa de ses regards toute la terre, personne ne fut trouvé digne ; il visita même les profondeurs de la terre et personne ne fut trouvé digne. L’Eternel Dieu Tout-puissant n’avait plus de choix, car il ne pouvait tout de même pas abandonner l’homme à la merci du serpent ancien. Il prit la résolution : Os 1 « 7 Mais j'aurai pitié de la maison de Juda; je les sauverai par l'Éternel, leur Dieu, et je ne les sauverai ni par l'arc, ni par l'épée, ni par les combats, ni par les chevaux, ni par les cavaliers ». L’Eternel Dieu Tout-puissant, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob se vit seul capable d’accomplir les tâches du Messie, et prit la résolution de nous envoyer, non pas Moïse, Elie, Samson, David, Salomon, etc., mais l’Eternel, notre Dieu.
Tous ceux qui avaient reçu la promesse du Messie et qui l’attendaient, savaient qu’ils attendaient le salut par l’Eternel Dieu Tout-puissant en personne, selon qu’il avait déclaré lui-même : Es 35 « 4 Dites à ceux qui ont le cœur troublé: Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera ». Ceux en qui la Parole de Dieu ne pénètre pas ne peuvent pas comprendre le langage de Dieu. Lorsque l’Eternel dit : je les sauverai par l’Eternel, leur Dieu ; cela donnerait l’impression qu’il y a deux Eternels, ou qu’Israël a deux Dieux. Or il n’en est pas question, et il n’y a pas de confusion, si ce n’est que le langage du royaume n’est réservé qu’aux enfants du royaume, et tous le comprennent parfaitement : Dieu n’utilisera pas  ou n’enverra pas quelqu’un pour sauver, mais il viendra lui-même en personne et sauvera. « 11 Voici ce que l'Éternel proclame aux extrémités de la terre: Dites à la fille de Sion: Voici, ton sauveur arrive; Voici, le salaire est avec lui, Et les rétributions le précèdent. » Es 62.
Il insiste que lui, et lui seul, est le Sauveur : Os 13 « 4 Et moi, je suis l'Éternel, ton Dieu, dès le pays d'Égypte. Tu ne connais d'autre Dieu que moi, Et il n'y a de sauveur que moi ».  Es 43 « 11 C'est moi, moi qui suis l'Éternel, Et hors moi il n'y a point de sauveur ».  Cette exclusivité du salut en Yahweh, Pierre l’a relayée dans le Nouveau Testament, après son accomplissement en Jésus, disant : Act 4 « 12 Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »  Le Seigneur lui avait ouvert l’intelligence pour qu’il comprît les écritures et qu’il reconnût leur juste accomplissement. Quand Dieu, annonçait qu’il viendrait, il donnait également tous les détails de la façon dont il viendrait et le signe par lequel ceux qui ont l’intelligence le reconnaîtraient : Es 7 « 14 C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d'Émmanuel ». Cette parole s’est accomplie littéralement : Mt 1 « 22 Tout cela arriva afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: 23 Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, Et on lui donnera le nom d'Émmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous ».
Et c’est pourquoi l’Eternel Yahweh/Jéhovah lui a donné le nom de Jésus, en Hébreu Yéhoshua/Yahshua qui est le composé Yého-shwa ou Yah-shwa, Yého- de Yéhovah ou Yah- de Yahweh et Shwa qui signifie Sauveur. Jéhovah/Yahweh Sauveur est finalement venu, selon les promesses prophétiques qu’il annonçait d’un bout à l’autre de l’Ancien Testament. Il est venu sauver les siens, mais les siens ne l’ont point reconnu. Jéhovah/Yahweh Sauveur ou Yéhoshua/Yahshua ou Jésus est le nom de Dieu en tant que Sauveur. C’est pourquoi il disait : Jn 5 « 43 Je suis venu au nom de mon Père ». Dans l’Ancien Testament Jéhovah disait « en dehors de moi pas de salut », et dans le Nouveau Testament nous lisons « il n’y a de salut en aucun autre que Yéhoshwa ». L’Eternel, dans l’Ancien Testament, parlait de l’Eternel Dieu comme s’il parlait d’un personnage différent, et dans le Nouveau Yéhoshwa parlait du Père comme s’il parlait de quelqu’un d’autre.
Ses ennemis étaient complètement troublés par ce langage. Nous lisons ceci dans Jn 8 : « 24 C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis (en Hébreux Jéhovah/Yahwéh), vous mourrez dans vos péchés. 25 Qui es-tu? lui dirent-ils. Jésus leur répondit: Ce que je vous dis dès le commencement », et au verset « 27 Ils ne comprirent point qu'il leur parlait du Père ».  Un autre jour encore : Jn 10 « 24 Les Juifs l'entourèrent, et lui dirent: Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement ». Ils cherchaient à ce que le Seigneur leur parlât dans leur propre langage. « 25 Jésus leur répondit: Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas… 30 Moi et le Père nous sommes un. 37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. 38 Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces œuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père ». Le Messie ou Christ devait effectivement être Jéhovah, le Père lui-même, en train d’exécuter sa mission de salut. C’est pourquoi, pour les juifs qui avaient cet entendement, un homme qui se ferait  passer pour Christ/Messie ou Fils de Dieu (sans l’être, selon eux) méritait la mort :
Jn 10  « 33 Les Juifs lui répondirent: Ce n'est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. 36 celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites: Tu blasphèmes! Et cela parce que j'ai dit: Je suis le Fils de Dieu ». Chez les juifs, Fils de Dieu signifie Jéhovah/Yahwéh l’Eternel Dieu Tout-puissant dans un corps humain. Ainsi, dire : Je suis le Fils de Dieu, cela revient à dire : Je suis l’Eternel Dieu Tout-puissant qui vient dans la chair sauver son peuple de ses péchés. Voyant sa simplicité, ils ne crurent pas que c’était lui et cherchèrent à le faire mourir.
Il n’y a pas que les juifs qui étaient troublés par ce langage du Seigneur, quand il parlait du Père comme de quelqu’un de distinct. L’un de ses apôtres, Philippe ne sut plus se contenir quand Jésus dit qu’ils connaissaient le Père qu’ils l’avaient déjà vu, et lui dit : Jn 14 « 8 Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit », c’est alors que Jésus lui clarifiera : Jn 14 « 9 Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père » ? En fait, Jésus se demanda quel autre Père il montrerait à Philippe. Le Père était en lui, mais il parlait du père comme s’il parlait de quelqu’un d’autre.
Dieu est mystérieux, son nom est mystérieux, son langage est aussi mystérieux. Dieu a même permis que son nom de l’alliance du salut soit rendu dans toutes les langues de la terre sans conserver la résonnance du sens qu’il véhicule, lequel sens doit aussi demeurer un mystère pour n’être révélé qu’aux fils du royaume. Et ce mystère a été révélé : Jésus (Yéhoshua/Yahshua) que nous connaissons aujourd’hui dans la nouvelle alliance est Jéhovah/Yahwéh que Moïse a connu dans l’ancienne alliance. Abraham s’est réjoui de l’accueillir un jour à sa tente, et ils ont mangé ensemble, et il dit « avant qu’Abraham fût, je suis » (Jn 8:56-58).
Sans contredit donc, Jéhovah de l’Ancien Testament, c’est Jésus dans le Nouveau ; Il est le Dieu éternel manifesté dans la chair. C’est pourquoi l’Esprit dit et insiste : Act 4 « 11 Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l'angle. 12 Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés ». Aujourd’hui nous ne combattons pas, ne prions pas et ne sommes pas sauvés au nom de Jéhovah, de Elohim Yahwéh, de El-shadai, etc., mais nous rencontrons toute cette plénitude de la divinité en Jésus qui est le Christ : Col 2 « 9 Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité », et c’est Dieu qui l’a voulu ainsi : Col 1 « 19 Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui ». Si toi, tu ne veux pas que les choses fussent ainsi, tu finiras par te pendre comme Judas, car tu ne sauras pas faire Dieu changer son bon vouloir.

Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes bénédictions !




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