Mt 1 « 21
elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c'est lui qui sauvera
son peuple de ses péchés ». Dieu, le Père de l’enfant qui est né de la
vierge Marie par l’action du Saint-Esprit, lui a donné le nom de Jésus. Et
comme chaque nom a un sens, Dieu a expliqué le sens de ce nom :
c’est lui
qui sauvera son peuple de ses péchés. Jésus est donc le Sauveur annoncé depuis
le temps d’Adam et Eve, alors qu’ils se trouvaient encore dans le jardin
d’Eden. L’humanité tout entière avait chuté, s’étant livrée au serpent ancien
et avait besoin d’un rédempteur à même d’écraser la tête de l’ennemi et de l’en
délivrer. Dieu a promis la semence de la femme, pas d’un couple, pas d’un foyer
ou d’une famille. La semence de l’homme était déjà déchue, trop faible
pour vaincre le diable qui avait déjà pris le dessus. Il fallait une semence
pure, c.à.d. celle de Dieu lui-même, et qui passe par la femme, d’autant plus
que le péché aussi est passé par la femme.
Ce salut a aussi été annoncé par les prophètes de
l’Ancien Testament et attendu par tous les saints. Job parlait avec
assurance : Jb 19 « 25
Mais je sais que mon rédempteur est vivant, Et qu'il se lèvera le dernier sur
la terre ». Et ce Sauveur-Rédempteur annoncé et attendu n’était
autre que Jéhovah (vient du tétragramme YHWH, dont découle aussi YaHWeH selon l’une
ou l’autre prononciation) rendu aussi dans nos langues par Eternel ou Seigneur,
le Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël. Si les saints de l’Ancien Testament ne
pouvaient pas s’imaginer le salut en aucun autre, c’est parce que l’Eternel les
avait ainsi convaincus par ses œuvres, par sa Parole et par sa révélation. Il
les a sauvés de la servitude de Pharaon (Ex 6:12), de Madian (Jg 7:7), des
philistins, etc.
Mais la bible nous dit clairement : Col 2 « 17 c'était
l'ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ ». En effet,
dans tous ces cas de salut d’Israël des griffes de ses ennemis par l’Eternel,
la tête de l’ennemi n’était pas encore écrasée, et donc tout n’était pas
accompli. Il s’agissait simplement des victoires de batails, non de la guerre.
La réalité de la victoire de la guerre était dans le Messie (Christ) promis
depuis la Genèse. Aussi, remarquons-nous que dans toutes ces opérations Dieu
envoyait des hommes nés des couples : Moïse en Egypte, Gédéon en Madian,
Samson chez les philistins, Saül, David, etc., tous ces hommes avaient
eux-mêmes besoin du salut, comment pouvaient-ils alors sauver leurs semblables ?
Qui alors devait être ce Messie pour concrétiser
et accomplir une fois pour toutes le salut et la victoire éternelle sur
l’ennemi ? L’Eternel Dieu Tout-Puissant promena ses regards dans les cieux
et ne trouva personne qui soit digne, il embrassa de ses regards toute la
terre, personne ne fut trouvé digne ; il visita même les profondeurs de la
terre et personne ne fut trouvé digne. L’Eternel Dieu Tout-puissant n’avait
plus de choix, car il ne pouvait tout de même pas abandonner l’homme à la merci
du serpent ancien. Il prit la résolution : Os 1 « 7 Mais
j'aurai pitié de la maison de Juda; je
les sauverai par l'Éternel, leur Dieu, et je ne les sauverai ni par
l'arc, ni par l'épée, ni par les combats, ni par les chevaux, ni par les
cavaliers ». L’Eternel Dieu Tout-puissant, le Dieu d’Abraham,
d’Isaac et de Jacob se vit seul capable d’accomplir les tâches du Messie, et
prit la résolution de nous envoyer, non pas Moïse, Elie, Samson, David, Salomon,
etc., mais l’Eternel, notre Dieu.
Tous ceux qui avaient reçu la promesse du Messie
et qui l’attendaient, savaient qu’ils attendaient le salut par l’Eternel Dieu
Tout-puissant en personne, selon qu’il avait déclaré lui-même : Es 35 « 4 Dites à ceux qui ont le cœur troublé: Prenez
courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La
rétribution de Dieu; Il viendra
lui-même, et vous sauvera ». Ceux en qui la Parole
de Dieu ne pénètre pas ne peuvent pas comprendre le langage de Dieu. Lorsque
l’Eternel dit : je les sauverai par l’Eternel, leur Dieu ; cela
donnerait l’impression qu’il y a deux Eternels, ou qu’Israël a deux Dieux. Or
il n’en est pas question, et il n’y a pas de confusion, si ce n’est que le
langage du royaume n’est réservé qu’aux enfants du royaume, et tous le comprennent
parfaitement : Dieu n’utilisera pas ou
n’enverra pas quelqu’un pour sauver, mais il viendra lui-même en personne et
sauvera. « 11 Voici ce que l'Éternel
proclame aux extrémités de la terre: Dites à la fille de Sion: Voici, ton sauveur arrive;
Voici, le salaire est avec lui, Et les rétributions le précèdent. » Es 62.
Il insiste que lui, et lui seul, est le
Sauveur : Os 13 « 4
Et moi, je suis l'Éternel, ton Dieu, dès le pays d'Égypte. Tu ne connais
d'autre Dieu que moi, Et il n'y a de
sauveur que moi ». Es 43 « 11 C'est moi, moi qui suis l'Éternel, Et hors moi il n'y a point de sauveur ». Cette
exclusivité du salut en Yahweh, Pierre l’a relayée dans le Nouveau Testament,
après son accomplissement en Jésus, disant : Act 4 « 12 Il
n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre
nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Le Seigneur lui avait ouvert l’intelligence
pour qu’il comprît les écritures et qu’il reconnût leur juste accomplissement.
Quand Dieu, annonçait qu’il viendrait, il donnait également tous les détails de
la façon dont il viendrait et le signe par lequel ceux qui ont l’intelligence
le reconnaîtraient : Es 7 « 14
C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune
fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom
d'Émmanuel ». Cette parole s’est accomplie littéralement : Mt 1 « 22 Tout cela arriva afin que s'accomplît ce que
le Seigneur avait annoncé par le prophète: 23 Voici, la vierge sera enceinte, elle
enfantera un fils, Et on lui donnera le nom d'Émmanuel, ce qui signifie Dieu
avec nous ».
Et c’est pourquoi l’Eternel Yahweh/Jéhovah lui a
donné le nom de Jésus, en Hébreu Yéhoshua/Yahshua qui est le composé Yého-shwa
ou Yah-shwa, Yého- de Yéhovah ou Yah- de Yahweh et Shwa qui signifie Sauveur. Jéhovah/Yahweh Sauveur est
finalement venu, selon les promesses prophétiques qu’il annonçait d’un bout à
l’autre de l’Ancien Testament. Il est venu sauver les siens, mais les siens ne
l’ont point reconnu. Jéhovah/Yahweh
Sauveur ou Yéhoshua/Yahshua
ou Jésus est le nom de Dieu
en tant que Sauveur. C’est pourquoi il disait : Jn 5 « 43 Je
suis venu au nom de mon Père ». Dans l’Ancien
Testament Jéhovah disait « en dehors de moi pas de salut », et dans le
Nouveau Testament nous lisons « il n’y a de salut en aucun autre que
Yéhoshwa ». L’Eternel, dans l’Ancien Testament, parlait de
l’Eternel Dieu comme s’il parlait d’un personnage différent, et dans le Nouveau
Yéhoshwa parlait du Père comme s’il parlait de quelqu’un d’autre.
Ses ennemis étaient complètement troublés par ce
langage. Nous lisons ceci dans Jn 8 : « 24
C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne
croyez pas ce que je suis (en Hébreux
Jéhovah/Yahwéh), vous mourrez dans vos péchés. 25
Qui es-tu? lui dirent-ils. Jésus leur répondit: Ce que je vous dis dès le
commencement », et au verset « 27
Ils ne comprirent point qu'il leur parlait du Père ». Un autre jour
encore : Jn 10 « 24 Les Juifs
l'entourèrent, et lui dirent: Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en
suspens? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement ». Ils
cherchaient à ce que le Seigneur leur parlât dans leur propre langage. « 25 Jésus leur répondit: Je vous l'ai dit, et
vous ne croyez pas… 30 Moi et le Père nous sommes un. 37 Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne
me croyez pas. 38 Mais
si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces œuvres, afin
que vous sachiez et reconnaissiez que le
Père est en moi et que je suis dans le Père ». Le Messie ou Christ
devait effectivement être Jéhovah, le Père lui-même, en train d’exécuter sa
mission de salut. C’est pourquoi, pour les juifs qui avaient cet entendement,
un homme qui se ferait passer pour Christ/Messie
ou Fils de Dieu (sans l’être, selon eux) méritait la mort :
Jn 10 « 33
Les Juifs lui répondirent: Ce n'est point pour une bonne œuvre que nous te
lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais
Dieu. … 36 celui que le Père a sanctifié et envoyé dans
le monde, vous lui dites: Tu blasphèmes! Et
cela parce que j'ai dit: Je suis le Fils de Dieu ». Chez les
juifs, Fils de Dieu signifie Jéhovah/Yahwéh l’Eternel Dieu Tout-puissant dans
un corps humain. Ainsi, dire : Je suis le Fils de Dieu, cela revient à dire :
Je suis l’Eternel Dieu Tout-puissant qui vient dans la chair sauver son peuple
de ses péchés. Voyant sa simplicité, ils ne crurent pas que c’était lui et
cherchèrent à le faire mourir.
Il n’y a pas que les juifs qui étaient troublés
par ce langage du Seigneur, quand il parlait du Père comme de quelqu’un de
distinct. L’un de ses apôtres, Philippe ne sut plus se contenir quand Jésus dit
qu’ils connaissaient le Père qu’ils l’avaient déjà vu, et lui dit : Jn 14 « 8 Seigneur,
montre-nous le Père, et cela nous suffit », c’est alors que
Jésus lui clarifiera : Jn 14 « 9 Il
y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe!
Celui qui m'a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père » ? En fait,
Jésus se demanda quel autre Père il montrerait à Philippe. Le Père était en
lui, mais il parlait du père comme s’il parlait de quelqu’un d’autre.
Dieu est mystérieux, son nom est mystérieux, son
langage est aussi mystérieux. Dieu a même permis que son nom de l’alliance du
salut soit rendu dans toutes les langues de la terre sans conserver la
résonnance du sens qu’il véhicule, lequel sens doit aussi demeurer un mystère
pour n’être révélé qu’aux fils du royaume. Et ce mystère a été révélé :
Jésus (Yéhoshua/Yahshua) que nous connaissons aujourd’hui dans la nouvelle
alliance est Jéhovah/Yahwéh que Moïse a connu dans l’ancienne alliance. Abraham
s’est réjoui de l’accueillir un jour à sa tente, et ils ont mangé ensemble, et il
dit « avant
qu’Abraham fût, je suis » (Jn 8:56-58).
Sans contredit donc,
Jéhovah de l’Ancien Testament, c’est Jésus dans le Nouveau ; Il est le
Dieu éternel manifesté dans la chair. C’est pourquoi l’Esprit dit et insiste : Act 4 « 11 Jésus est La pierre rejetée par vous qui
bâtissez, Et qui est devenue la principale de l'angle. 12 Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y
a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel
nous devions être sauvés ». Aujourd’hui nous ne combattons pas, ne prions
pas et ne sommes pas sauvés au nom de Jéhovah, de Elohim Yahwéh, de El-shadai,
etc., mais nous rencontrons toute cette plénitude de la divinité en Jésus qui
est le Christ : Col 2 « 9
Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité », et c’est
Dieu qui l’a voulu ainsi : Col 1 « 19
Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui ». Si toi, tu
ne veux pas que les choses fussent ainsi, tu finiras par te pendre comme Judas,
car tu ne sauras pas faire Dieu changer son bon vouloir.
Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes
bénédictions !
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