«Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: En mon nom, ils
chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des
serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal;
ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris» Mc 16:17-18. C’est une infaillible promesse faite à
ceux qui croient. La stratégie de l’ennemi pour falsifier cette promesse est de
négliger la partie ‘croire’ et insister sur la partie ‘miracle’. Je me suis
suffisamment attardé sur la notion de la foi dans mes précédentes publications:
la
foi n’est pas une imagination ou une option de l’homme; la foi est un don de
Dieu transmis aux saints une fois pour toutes. A l’homme de recevoir ce don tel
que Dieu le donne, ou de le rejeter. Pas de déformation ni d’adaptation à sa
convenance personnelle.
Et l’ennemi pousse les gens à croire ce qu’ils veulent, ce qu’ils se choisissent
de croire, pas ce que Dieu leur ordonne de croire; bref, ils rejettent la
Vérité, mais opèrent des miracles au nom de Jésus! Et cela devient dangereux
pour les enfants de Dieu qui aiment les miracles au point de perdre l’équilibre
par rapport à l’ordre des choses: les miracles accompagneront la foi. D’abord
la foi comme un grain de moutarde (Voir publication La foi vient de ce qu’on entend
de la Parole de Dieu), ensuite cette foi doit être approuvée de Dieu
lui-même des suites de l’obéissance avérée, et alors Dieu la confirme au moyen
des miracles. Paul nous dit que Celui qui nous accorde l’Esprit et opère les
miracles parmi nous le fait par la prédication de la foi (Ga 3:5).
Quand nous rentrons dans l’ancien testament, nous voyons qu’Abraham reçut
plusieurs promesses, dont celui d’avoir une postérité. Abraham a cru et a
attendu voir l’accomplissement. Sarah était impatiente de voir le miracle promis, elle en fabriqua
un: Ismaël. Or, Ismaël ne fut pas le miracle qui accompagna leur foi, mais le
vrai miracle promis, Isaac, n’arriva que vingt-cinq ans après qu’ils eussent
cru. Et lorsque Dieu testa Abraham et qu’il le trouva obéissant,
il accomplit pour lui les autres promesses. Mais pas toutes les promesses du
coup, car d’autres promesses faites à Abraham se sont accomplies en
Jésus-Christ, et elles continuent à s’accomplir jusqu’aujourd’hui en nous, des
dizaines de siècles après. Si le Seigneur nous a fait des promesses, nous
devons d’abord faire preuve de foi, c.à.d. avoir confiance que lui qui a
promis, lui-même l’accomplira. Nous ne devons pas, par impatience et par
incrédulité nous fabriquer à nous-mêmes l’accomplissement des promesses de
Dieu.
Elie, au mont Carmel, fit un grand miracle: faire tomber le feu du ciel
pour consumer le sacrifice au moment de la présentation de l’offrande (nous
sommes dans IRois 18). Mais, voyons ce qu’il fit: Il rétablit
l’autel de l’Eternel, qui avait été renversé, et bâtit un autel à l’Eternel
avec douze pierres représentant les douze tribus d’Israël – dans le nouveau
testament, les douze apôtres – et arrangea le bois, coupa le taureau, etc., et
dit « Eternel, Dieu
d’Abraham, d’Isaac et d’Israël! Que l’on sache aujourd’hui que tu es Dieu en
Israël, que je suis ton serviteur, et que
j’ai fait toutes choses ces choses par ta Parole! » v.36. Nous vivons à l’âge où la même démarche
d’Elie est en vigueur, car l’autel de l’Eternel a été renversé, et son temple
transformé en marché. Il faut d’abord remettre de l’ordre dans le temple,
restaurer l’autel en replaçant l’Evangile prêché par les douze apôtres; chaque
chose conformément à la Parole de Dieu.
Il sied de remarquer qu’en ce temps-là, les miracles par le Dieu de Vérité
avaient disparu parce qu’Israël avait abandonné l’Eternel, il s’était détourné
de la loi de l’Eternel et avait, par son roi Achab, conclu un mariage avec le
paganisme à travers Jézabel. L’église de Christ, pareillement, depuis l’ère
postapostolique, commença à s’éloigner progressivement de la doctrine
apostolique à l’état pur, jusqu’à conclure un mariage avec le paganisme romain,
au quatrième siècle, au temps de l’empereur Constantin. Cela fit disparaitre
les miracles du Dieu de Vérité, car Il ne peut les opérer que par la Parole de
Vérité. Au temps d’Elie, néanmoins, il existait des prophètes qui pouvaient
produire des miracles par Baal ou par la Reine du ciel, Astarté, ou par
d’autres dieux que Yahvé. Aujourd’hui, pareillement, depuis que
l’église de Christ a jeté dehors la Vérité et la puissance des miracles de
Vérité qui y est contenue, d’autres esprits de mensonge ont conquis l’espace pour offrir des miracles
mensongers et séduire le peuple.
Lorsqu’Elie arriva chez la veuve de Serepta, il lui prononça un ‘ainsi dit
le Seigneur’ (nous sommes dans IRois 17 )«la farine qui est dans le pot ne manquera point et l’huile qui est dans la
cruche ne diminuera point, jusqu’au jour où l’Eternel fera tomber de la pluie
sur la face du sol.» v.14. Cet oracle était une promesse qui ne devint réalité que lorsque la veuve
eut obéi aux ordres qui le précédaient « Prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau, et tu me l’apporteras;
tu en feras ensuite pour toi et ton fils » v.13. Elle obéit contre toute rationalité et épuisa la
poignée de farine et le peu d’huile qui lui restait, parce qu’elle avait la foi
que la Parole de Dieu ne peut faillir. Les enfants de ce siècle, eux, cherchent des
miracles qui se passent de la foi et de l’obéissance à la Parole infaillible de
Dieu!
Nous pouvons jeter un regard dans le Nouveau Testament, chez les apôtres.
C’est d’ailleurs eux qui reçurent la promesse « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru ». Mais après leur avoir donné cette
promesse, il leur instruisit de ne pas s’éloigner de Jérusalem (Actes1:4). Pourquoi? «Car de Sion sortira
la loi, et de Jérusalem la Parole de l’Eternel » Es 2:3 (dernière partie). Rester à Jérusalem
c’est garder la Parole de l’Eternel. Les apôtres ont respecté cette instruction
du Seigneur, et la promesse s’est accomplie littéralement. Mais les chrétiens de ce siècle
se sont éloignés de Jérusalem, c.à.d. de la Parole de Dieu et du témoignage qui
fut proclamé par les apôtres à Jérusalem, pour épouser le paganisme répandu
dans le monde entier par le romano-christianisme.
J’ai donné tous ces exemples bibliques pour faire comprendre à qui veut
comprendre que les miracles c’est une promesse pour nous qui croyons, et que ce
n’est pas nous qui les accomplissons mais l’auteur même de la promesse (Ga.3,5). Et pour que Dieu les opère parmi nous, nous devons avoir la foi comme un
grain de moutarde, c.à.d. la Parole de Dieu non hybridée, et ne pas nous
éloigner de Jérusalem.
Bien entendu, cela n’exclut pas que
les ‘chrétiens
de ce siècle’, eux, puissent produire des miracles par le dieu de ce
siècle et non pas par le Dieu de Vérité. Le miracle ainsi opéré, sans la base
de la Vérité, porte le nom biblique de ‘miracle mensonger’. « L’apparition de cet impie se fera, par la
puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges
mensongers, et avec toutes séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de
la Vérité pour être sauvés » 2Th 2:9-10. Les miracles par le Dieu de Vérité accompagnent
la Vérité; ils ont pour rôle de confirmer la Parole de Dieu. Mais, là où le
témoignage rendu originellement à Jérusalem n’est pas proclamé, qu’est-ce que
les miracles viennent faire, si ce n’est pour glorifier un homme ou séduire le
peuple et détourner son attention du Dieu de Vérité? La Bible, dans ce passage,
nous suggère une seule arme efficace contre la séduction par les miracles
mensongers, à savoir l’amour de la Vérité; tous
ceux qui n’ont pas l’amour de la Vérité sont d’office la proie aux miracles
mensongers.
Ceux qui aiment la Vérité et se reconnaissent enfants de Dieu doivent
ouvrir les yeux, car les miracles mensongers, c’est la démarche ultime de
séduction dont l’ennemi puisse se servir, « Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes; ils feront de
grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même
les élus. Voici, je l’ai annoncé d’avance. » Mt 24:24-25. Ouvrir les yeux, c’est examiner la
parole qui est prêchée, pas les miracles qui sont opérés; car même les sorciers
et les magiciens opèrent des miracles.
Nous vivons au temps du rétablissement de toutes choses. Que chaque enfant
de Dieu s’examine, et qu’il examine la position de son cœur vis-à-vis de la
Parole de Dieu. S’il s’est éloigné de Jérusalem, qu’il supplie le Seigneur,
dans l’amour de la Vérité, qui le rétablira à Jérusalem; le seul lieu où la
promesse du Père doit nous trouver.
Si tu te sens béni, partage et répands les mêmes bénédictions !
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